« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

lundi 2 juin 2014

#ChallengeAZ : B comme beaucoup

Beaucoup de monde ?


© M. Houssin

Depuis les 31 personnes transmises par mon grand-père, l’arbre a bien grandi : au 2 juin 2014, on compte 3 201 personnes (ancêtres directes) et 7 672 si on compte aussi tous les enfants (frères et sœurs de nos ancêtres directs). Et encore, certaines branches n’ont pas été explorées car les archives ne sont pas accessibles en ligne ou plus difficiles d’accès. Ça commence à faire beaucoup...

A partir de combien peut-on dire beaucoup ? 

Est-ce que 15 générations dans un arbre généalogique c’est beaucoup ?
Est-ce que 17 enfants pour le couple Galand/Balu à Villevêque (49) au XVIIème siècle c’est beaucoup ?
Est-ce que 1 143 noms de familles différents c’est beaucoup ?
Est-ce que le record de 41 ans de différence d'âge entre les conjoints pour le couple Barré/Delaunay à La Coulonche (61) au XVIIIème siècle c’est beaucoup ?
Est-ce que (sans doute) des centaines d’heures de recherche c’est beaucoup ?

Mais... est-ce qu’une passion se quantifie ?


7 commentaires:

  1. Voilà un article qui illustre bien l'expression "Virus de la généalogie". Quand on commence, on ne s'arrête plus !

    RépondreSupprimer
  2. Non une passion ne se quantifie pas et encore moins la généalogie. Je vois, que, nous sommes tous atteints par la "généalogite aiguë" comme l'a dit une fois Mr Beaucarnot.

    RépondreSupprimer
  3. On est bien tous pareils!!!!!
    Vive la passion!!!!

    RépondreSupprimer
  4. Voilà un billet comme je les aime, plein d'esprit.

    RépondreSupprimer
  5. Bel article, clair et précis! La généalogie ne se quantifie pas de même qu'on ne compte plus le nombre d'heures passées à chercher, rédiger ou partager nos résultats... Bonne continuation,

    Guillaume

    RépondreSupprimer
  6. Pour le couple Jacques GALLAUD / BELU Renée (dont je descends aussi), je n'ai trouvé "que" 15 enfants ! Il va falloir que je vérifie ça !
    Et tout--à-fait d'accord pour le "beaucoup" en généalogie : des centaines d'heures me paraissent une goutte d'eau...

    RépondreSupprimer
  7. Tous ces chiffres font tourner la tête, et pourtant on n'y pense pas forcément en faisant sa généalogie. Merci pour cette belle mise en évidence.

    RépondreSupprimer