« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

vendredi 19 juin 2015

#ChallengeAZ : Q comme quotidien et mensuel

Je ne sais pas si vous le savez, et si vous ne le savez pas c’est peut-être temps d’y songer sérieusement, mais nos aïeux ont souvent fait l’objet de mentions, plus ou moins longues, dans la presse.

La première rubrique où ils sont susceptibles d’apparaître c’est la rubrique Etat civil : Ainsi je retrouve Jules dans l’Ouest Eclair, édition de Nantes, numéro du 19 mars 1929. Un entrefilet signale son décès.

Extrait Etat civil, l'Ouest Eclair, 19/03/1929 © Gallica

"Etat-civil ; Décès – Jules Assumel-Lurdin, époux Durafour, 53 ans, Ponts-de-Cé."

Je ne sais pas qui a fait passer cette annonce car il est dit "époux Durafour". Or, comme nous l’avons vu dans l’article G comme Gros, Marie Durafour est sa deuxième épouse (décédée en 1908 dans l’Ain). Il devrait logiquement être dit "époux Gros" puisque sa troisième épouse, Marie Gros, est toujours vivante, elle.

Ici aussi la vigilance est de mise. Ah ces sources sont décidément bien taquines !

Jules apparaît aussi dans un mensuel réputé, pour une série d’articles plutôt surprenants… mais ça c’est pour une autre fois (rendez-vous à la lettre T)!


Merci à Gallica pour cette trouvaille.
Source : presse en ligne.


3 commentaires:

  1. La presse ancienne est en effet une source capitale et très intéressante mais attention de toujours bien revérifier... Une erreur a vite fait de se glisser !
    Cela dit, l'inverse est vrai aussi : la presse ancienne peut largement débloquer toute une recherche !

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  2. Eh bien, j'ai hâte de lire la lettre T !

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  3. J'ai découvert grâce à la presse ancienne les raisons du décès de mon aïeul Victor: il est décédé des suites de blessures, après un accident de train. La presse est une précieuse source d'information !

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