« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

jeudi 2 juin 2016

#ChallengeAZ : B comme Bon sang ne saurait mentir

BON SANG NE SAURAIT MENTIR

Signification

Les qualités ou les défauts des parents se retrouvent chez les enfants.
Ce qu'un parent a fait, son enfant le fera.


B © dondusangcazotte.over-blog.fr

Origine


Ce proverbe date du XIVe siècle (mais il existait sous une autre forme dès le XIIe, alors que, métaphoriquement, le "sang" couvrait déjà la notion de "famille").

Dans son acception actuelle, il peut avoir un côté dangereux car il autorise implicitement le jugement d'une personne d'après ce que ses parents sont ou font (ainsi, un fils de délinquant ne peut être lui-même qu'un délinquant, par exemple).



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