« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

mercredi 15 juin 2016

#ChallengeAZ : M comme Mariage pluvieux, mariage heureux


MARIAGE PLUVIEUX, MARIAGE HEUREUX

Signification

Dicton de consolation pour des mariés un jour pluvieux.


M © flocel.over-blog.com

Origine
 
Voilà un dicton qui semble intéresser beaucoup de gens, en particulier pour la façon dont il doit être écrit.

On l'évoque souvent, à notre époque, lors de certains caprices météorologiques, mais il est à peu près aussi vérifié que « araignée du matin, chagrin » ou « pingouins dans les champs, hiver méchant », pour ne citer que ceux-là.

Il n'est en effet qu'une phrase qu'on prononce, lors d'un mariage par temps pluvieux, afin de tenter de consoler les mariés naïfs et de leur faire croire que cette pluie agaçante est de bon augure et que, par conséquent, leur mariage - sous-entendu : leur amour -, va durer longtemps.

Cette expression n'est attestée dans la littérature qu'à partir du milieu du XXe siècle, mais elle est probablement antérieure.
La variante « mariage plus vieux, mariage heureux » (mariez-vous à 90 ans, vous n'en vivrez que plus heureux), elle, n'est attestée qu'à la toute fin du même siècle. On ne peut donc prétendre, comme le font certains, que c'est la forme réelle du dicton.




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