« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

samedi 10 juin 2017

#ChallengeAZ : I comme insolite

Extrait registre BMS Sainte Radegonde des Noyers © AD85

Un curé mélomane : à Sainte Radegonde des Noyers (Vendée), en 1650, le curé a noté sur ses registres paroissiaux quelques (malhabiles) mesures de chant. Peur d’oublier sa partition ou création surgie brutalement qu’il a fallu vite transcrire avant qu’elle ne s’enfuie… ?

1 commentaire:

  1. Bonjour,

    Une autre partition en 1687 à Génelard (71)
    http://www.archives71.fr/ark:/60535/s00513996cf440c0/5139b23d32f4f

    Le 17ème siècle était-il un siècle de curés mélomanes ? :)

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