« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

mardi 27 juin 2017

#ChallengeAZ : W comme wagon

Wagon © michelcolmard.free.fr

C’est ainsi que ma famille originaire de l’Ain est arrivée en Anjou au début du XXème siècle. J’ignore par quel moyen de transport les autres migrations se sont faites ; mais une chose est sûre : toutes les branches de mon arbre ont fini par se retrouver en Anjou.


1 commentaire:

  1. Toujours sympathique de pouvoir conserver ces épisodes de la mémoire familiale...

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