« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

1917


Janvier 1917
Toujours dans les Vosges, entre escarmouches et accalmies.

Février 1917
Presque un mois de voyage pour arriver en Haute-Alsace.

Mars 1917
Jean-François alterne transports (Haute Alsace, Seine et Marne) et travaux.

Avril 1917
Des marches interminables (Marne) et incompréhensibles pour Jean-François.

Mai 1917
Mouvements et marches pour Jean-François (Seine et Marne).

Juin 1917
Encore des transports (Marne), travaux, bombardements, calmes... pour Jean-François.

Juillet 1917
Des voyages... avant l'arrivée des Américains !

Août 1917
Américains et citation pour Jean-François.

Septembre 1917
Des transports encore (Marne, Meuse), dans des zones dévastées, pour Jean-François.

Octobre 1917
Des bombardements violents avant un grand départ...

Novembre 1917
Grand changement pour Jean-François : cette fois c'est le front italien !

Décembre 1917
Encore un Noël loin de chez lui pour Jean-François et d'âpres combats pour reprendre le Monte Tomba !






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