« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

samedi 20 janvier 2018

#RDVAncestral : les deux cousines

Je m’apprête à rencontrer Perrine Le Seigneur, épouse Georget. Il y a 10 jours elle a mis au monde une petite Toinette. Quand j’arrive dans la maison d’Echemiré (Maine et Loire), une surprise m’attend : ce n’est pas seulement une jeune mère et son bébé qui sont là, mais une autre femme enceinte est présente aussi.

C’est la belle-sœur de Perrine et visiblement elle est proche du terme : il va y avoir deux naissances rapprochées chez les frères Georget. On est en février 1634 et, en plus de la période hivernale, il n’y a pas beaucoup de travaux que ces deux femmes peuvent entreprendre vu leurs situations : bébé à allaiter pour l’une, tour de taille conséquent pour l’autre. Néanmoins d’un œil elles surveillent les enfants, de l’autre le repas qui mijote. Les mains ne restent pas inactives : elles sont occupées à des travaux de couture, notamment pour les bébés. Comme les mains, les langues ne se reposent pas non plus : je distingue leurs murmures, leurs rires, leurs espérances prochaines.

Mathurin, l’époux de Perrine, qui m’a accueilli dans sa demeure, a un sourire indulgent mais lève les yeux au ciel :
- Mon Dieu ! C’est comme ça depuis qu’elles ont appris qu’elles étaient grosses toutes les deux en même temps ! Depuis, impossible de les tenir !
Il les gratifie d’un nouveau regard amicale.
- C’est pourtant pas la première fois. Tiens, ma Perrine, par exemple, c’est son huitième enfant. Mais toutes les deux ensemble, ça oui, c’est bien la première fois…
La journée avance : Françoise regagne sa chaumière. Perrine se lève et couche le bébé dans son petit lit, pour m’accueillir, en s’excusant de ne pas l’avoir fait convenablement plus tôt. Je la rassure et l’engage à se rassoir aussitôt, mais elle insiste pour me servir une collation. Tout en s’occupant dans la cuisine, elle me raconte ce fameux jour où, sûre de sa grossesse, elle s’est précipitée chez sa belle-sœur pour lui annoncer la bonne nouvelle. Celle-ci a alors éclaté de rire en doublant la bonne nouvelle. Elles n’en revenaient pas. Toutes les deux ensemble !

Autour de la table, nous discutons de choses et d’autres sans voir le temps passer puis, tout d’un coup, un jeune garçon fait irruption dans la pièce comme une tornade :
- « Françoise va avoir le bébé ! Françoise va avoir le bébé ! » crie-t-il.
Avant que nous soyons revenus de notre surprise, il est déjà reparti. Reprenant ses esprits, Perrine se lève et s’apprête à aider sa belle-sœur. Je m’étonne alors de la voir si active et prête à sortir, alors que les 40 jours traditionnels après la naissance ne se sont pas encore écoulés et que la cérémonie des relevailles n’a pas encore eu lieu. Elle sourit et hausse les épaules :
- « Ici, à la campagne, on ne respecte pas toujours le délais de 40 jours, surtout quand il y a du travail ou des enfants à s’occuper ! ». [1]
Je propose alors de l’accompagner et de m’occuper du bébé, ce qui la soulage. Bien emmitouflés, nous partons tous chez Etienne, le frère de Mathurin.

Françoise est en travail. Mathurin tient compagnie à son frère Etienne, à l’écart, tandis que Perrine a accompagné plusieurs voisines au chevet de la parturiente. Je fais des allées et venues entre les deux groupes, jette un œil sur les enfants, rassure le futur père. Le soir est tombé et les cris de Françoise sont de plus en plus rapprochés.

Assise dans un coin, au calme, je pense aux conditions d’enfantement : ici, dans cette ferme, en 1634, tout se fait sur place bien sûr. Les naissances ont lieu à la maison dans l’espace de vie quotidien. L’accouchement, tout comme la mort, se passe là où on vit au jour le jour, souvent dans la ferme familiale transmise de génération en génération. La naissance a lieu dans la pièce la plus utilisée, la salle commune, dont le sol est habituellement en terre battue. Chez les plus humbles, c’est aussi la seule pièce à posséder une cheminée : un grand feu de bois permet de maintenir la chaleur, essentielle à la mère et à l’enfant.
La parturiente est assistée par un entourage uniquement féminin : la mère, les voisines, une sage-femme si on a de la chance, l’assistent. La sage-femme, qu’on appelle la matrone, est en général âgée, et donc plus disponible. Elle a appris son métier sur le tas, sans étudier. Elle est souvent la fille ou la nièce d’une autre matrone. Il lui a suffi de réussir quelques accouchements pour avoir la confiance des villageoises ; elle ne sait en général ni lire ni écrire et le curé qui surveille ses compétences ne lui demande que de savoir réciter les formules du baptême, au cas où elle devrait ondoyer un nouveau-né en danger de mort. Elle doit donc au préalable prêter un serment devant lui pour être agréée « officiellement ». [2]
Rien à voir avec les conditions actuelles. Bien sûr, la mortalité en couches et la mortalité infantile ont aujourd’hui largement diminuées, et c’est tant mieux, mais à quel prix ? Sans vouloir céder au c’était mieux avant », on peut se poser la question : « est-ce que c’est mieux maintenant ? ».
Les réelles formations des sages-femmes d’aujourd’hui sont un gage de maîtrise des gestes et d’efficacité. Mais le milieu ultra médicalisé de nos jours connaît aussi ses dérives : tout y est aseptisé, on y abuse facilement des déclenchements d’accouchements à la date choisie (par le médecin ou la patiente), des épisiotomies imposées, des césariennes de confort, etc… Des plaintes concernant l’absence d’information, des propos culpabilisants, voire des gestes non expliqués, ou même non souhaités, sont hélas devenues récurrentes. L’accouchement devient alors un traumatisme, avec un sentiment d’humiliation, voire pour les femmes l’impression d’avoir été dépossédées de leurs propres corps. [3]

Finalement on me sort de ma rêverie. Je m’aperçois que la lumière du matin filtre à travers la fenêtre. Un pâle rayon de soleil éclaire la face ravie d’Etienne. Il me tend un petit paquet : soigneusement serré dans ses langes, le nouveau-né fait une drôle de grimace. J’effleure son petit visage fripé de la main :
- « Bienvenue dans ce monde…
- … Catherine, nous avons décidé de l’appeler ainsi. Je m’en vais de ce pas aller la faire baptiser à l’église de la paroisse. »
Il sort, accompagné de son frère Julien qui sera le parrain. En chemin ils passeront prendre la marraine. Ils ne savent pas encore que, dans les registres de baptême, les deux naissances ne sont séparées que par un seul acte : une naissance d’une autre petite fille Georget (tous trois orthographiés Jeorget) – mais qui ne semble pas avoir de liens familiaux proches avec les deux petites qui nous concernent.

Extrait du registre de baptême d'Echemiré © AD49

Perrine, toute joyeuse, sort de la chambre où on a installé Françoise :
- « Tout s’est bien passé : elle se remettra vite ! »
Françoise, la mère, oui. Mais je n’ose pas dire que la petite Catherine qui vient de naître ne vivra que 7 ans. Perrine est toute excitée :
- «  A dix jours près nous avions nos filles ensemble ! Bien que cousines, elles sont presque sœurs  finalement ! Nous allons les élever ensemble. Et qui sait : peut-être épouseront-elles des frères ou des cousins ? Perrine pouffe de rire. C’est une belle journée : allons fêter ça ! 

Je décline l’invitation et laisse Perrine et Françoise à leur joie et à leurs projets d’avenir. Avenir qui sera de courte durée, hélas…


samedi 13 janvier 2018

La guerre de la Vandée

Nombre de mes ancêtres habitaient de part et d’autre de la limite entre la Vendée et les Deux-Sèvres. Pour le moment, je n’ai trouvé aucune preuve que l’un ou l’une d’entre eux ait pris une part active dans le conflit dit des « guerres de Vendée ».

Pour mémoire, les guerres de Vendée est le nom donné à la guerre civile qui opposa, dans l'Ouest de la France, les républicains (les bleus) aux royalistes (les blancs), entre 1793 et 1796. Comme partout en France, la Vendée a connu des manifestations paysannes entre 1789 et 1792. Mais c'est au moment de la levée en masse, en 1793, que la révolte ou rébellion vendéenne, aussi appelée insurrection vendéenne, s'est déclenchée, dans un premier temps comme une jacquerie paysanne classique, avant de prendre la forme d'un mouvement contre-révolutionnaire.

Étalée sur trois années, la guerre a connu plusieurs phases, avec une brève période de paix au printemps 1795. Elle s'est terminée au début de l'année 1796, après avoir fait plus de 200 000 morts et causé de nombreuses destructions. [*]

Au plus fort des combats, on distingue notamment la mise au point d’un plan de campagne dans lequel vingt colonnes mobiles, ultérieurement rebaptisées « colonnes infernales », sont chargées de dévaster et d'appliquer la politique de la terre brûlée dans les territoires insurgés des départements du Maine-et-Loire, de la Loire-inférieure (aujourd’hui Loire Atlantique), de la Vendée et des Deux-Sèvres qui forment la « Vendée militaire ». Seules quelques villes indispensables à la marche des troupes doivent être préservées. La consigne est de passer au fil de la baïonnette tous les rebelles « trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises, » ainsi que « les filles, femmes et enfants qui seront dans ce cas. » Il ajoute que « les personnes seulement suspectes ne seront pas plus épargnées, mais aucune exécution ne pourra se faire sans que le général l'ait préalablement ordonné. » En revanche les hommes, femmes et enfants dont le patriotisme ne fait pas de doute devront être respectés et évacués sur les derrières de l'armée.
D’où les nombreuses destructions et disparitions de personnes (insurgées ou non) de ce territoire. Au cours de cette période, plusieurs dizaines de milliers de civils vendéens ont été massacrés, des centaines de villages brûlés (et de multiples archives ont disparues !). [**] Un accord de paix est signé en février 1795, assortie d’amnisties et d’indemnités compensatoires. Mais la paix reste bien fragile, l’insécurité demeure et le conflit ne tarde pas à reprendre de la vigueur. De nouveaux accords de paix sont finalement signés en janvier 1800. Le traumatisme de ces violentes destructions perdurera longtemps dans le paysage et les mentalités de la Vendée.

 Le Bataillon Carré, Affaire de Fougères, 1793 © Julien Le Blant, Wikimedia Commons

Tout cela explique les nombreux trous de ce côte-ci de mon arbre, notamment à cause de la disparition des archives, mais aussi à cause des « trous de mémoire ». Ainsi par deux fois dans des actes on évoque ce conflit pour justifier le fait qu’on ignore le lieu et la date de la disparition de certaines personnes. [***]

Prenons l’exemple de Jean Jadaud et son épouse Marianne Fuzeau. De Jean, je ne sais presque rien. On le dit originaire de Montravers (Deux-Sèvres) mais je n’ai pas trouvé le document qui l’atteste de façon certaine. Son épouse est peut-être de Saint-Amand-sur-Sèvre (Deux-Sèvres), commune limitrophe de la Vendée qui a elle aussi perdue ses archives anté-révolutionnaires. J’ignore leur date de mariage, probablement dans les années 1750. Je leur connais 10 enfants, tous nés avant la Révolution. Pour aucun d’eux je n’ai pu trouver d’acte de naissance. Par contre j’ai retrouvé six actes de mariage et quatre actes de décès, attestant de leur filiation. Un seul acte donne une date de naissance précise : le mariage de Marie Anne, née en 1778 à St Amand. Ces actes se situent tantôt en Vendée tantôt dans les Deux-Sèvres.

Cherchant le décès de Jean, je m’aperçois qu’il est dit déjà décédé en l’an V/1796 (mariage de son fils Jean à La Flocellière, 85) et en l'an IX/1801 (mariage de sa fille Marie Anne à La Verrie, 85). Mais il n'est pas dit décédé au mariage de son fils Joseph en l’an VIII/1800 à St Amand, 79. Ce dernier élément ne prouve pas véritablement qu’il soit encore vivant : ce peut être un simple oubli, comme cela arrive régulièrement pour ce genre de mention.

En 1826 le mariage de son 9ème enfant, son fils Alexis, à St Amand (79) nous apporte davantage de précisions : Alexis est dit âgé de 48 ans, mais il a fallu un acte de notoriété passé devant un juge de paix cantonal pour le confirmer ; ce qui nous laisse supposer que les registres anciens ont disparus. Le fait que je juge de paix soit du canton de St Amand nous porte à croire qu’il est né dans cette commune, vers 1778 donc ; ce qui est d’ailleurs prouvé un peu plus loin : « né et domicilié en cette commune ». Ce qui lui faisait une quinzaine d’années durant les fameuses guerres de Vendée. En 1826 il est dit majeur (à 48 ans, c’est logique) et exerçant la profession de domestique.  Cet acte de mariage donne sa filiation : il est le « fils légitime de feu jean jadaud, cultivateur, et de feue marie anne fuzeau, les deux décédés en cette commune en les temps des guerres de la vandée sans pouvoir en préciser le jour ».

Si vous vous rappelez le début de l’article, les guerres de Vendée ont lieu entre 1789 et 1796 puis, malgré des accords de paix, se prolongent jusqu’en 1800. Ce qui place donc vraisemblablement les décès des parents Jadaud dans la décennie 1789/1799. Malheureusement il n’y a pas de registre de décès à St Amand antérieur à l’an VI, et encore sont-ils très lacunaires : an VI, VII, IX, X, 1802 ; 18 pages en tout.
Je n’y ai pas trouvé le décès de Jean Jadaud. Par contre, j’ai trouvé celui de son épouse Marianne Fuzeau ! Et là, surprise : elle est décédée en novembre 1807, « confortablement installée » - si je puis dire - dans la ferme de ses fils Jacques et Joseph, au lieu-dit La Ruffinière, commune de St Amand. Ce sont ces/ses deux fils et l’un de ses gendres qui déclarent son décès au maire François Guetté (un autre de mes ancêtres soit-dit en passant…). Elle est alors dite âgée de 77 ans. Ledit Jacques est mon ancêtre direct.

Ces deux actes (décès de Marianne et mariage d’Alexis) m’inspirent deux réflexions :
- tout d’abord novembre 1807 c’est un peu tard pour parler encore des guerres de Vendée, même si le conflit « officiel » s’est prolongé par de nombreuses escarmouches.
- et surtout comment Alexis a-t-il pu oublier le décès de sa mère ? Il avait alors environ 29 ans lorsqu’elle a été inhumée et lors de son mariage en 1826 cela faisait à peine 20 ans que sa mère était décédée, chez ses frères, dans la ferme familiale ! D’autant plus que Jacques était présent au mariage d’Alexis : pourquoi n’a-t-il pas lui aussi mentionné le décès de sa mère, qu’il a lui-même déclaré ?

Vu l’âge d’Alexis, l’hypothèse du trou de mémoire me semble peu probable. Une brouille familiale « escamotant » les parents n’est pas envisageable puisque Jacques était présent au deux événements. Est-ce que l’officier d’état civil a voulu s’épargner la peine de consulter ses registres ? Ou est-ce simplement dû au fait que les dates de naissance et de décès étaient moins suivies autrefois ? Nous ne le saurons probablement jamais. Peut-être a-t-on ici la preuve que les guerres de la « Vandée » ont laissé des traces inaltérables dans les mémoires… et dans les registres.


[*] On notera toutefois que ce chiffre varie beaucoup d’une source à l’autre en raison de la difficulté à différencier et comptabiliser les militaires, les civils, les "insurgés", les exilés, etc...
[**] Source : Wikipedia
[***] L’autre couple concerné est Jean Rabaud et Renée Marolleau dont les décès n’ont pas été retrouvés formellement.


samedi 6 janvier 2018

La généalogie est un voyage

  • La généalogie est un voyage...

Malles © marketmoquette.wordpress.com

Un voyage dans la vie de sa famille.
Un voyage dans son histoire. Et donc un voyage dans l’Histoire : les petites histoires de nos ancêtres rejoignant parfois la grande Histoire.
Un voyage dans la géographie : nos ancêtres sont souvent issus de régions, voire de pays différents [1] : un voyage au pays des plaines, des montagnes, de la mer, des climats, des langues…

  • La généalogie est un sentiment...

Passion, pour ceux qui ont attrapé le virus.
Patience, pour ceux qui font des recherches.
Humilité aussi, devant ce qui nous est offert, ou non.
Partage, pour ceux qui pensent que nos ancêtres ne nous appartiennent pas en propre.
Générosité, pour ceux qui pratiquent l’entraide sans rien attendre en retour.

  • La généalogie est une découverte...

Au fur et à mesure de la pratique on découvre des mondes inconnus, oubliés, disparus. Pour entrer dans ces mondes il faut une clé : le vocabulaire.
La généalogie est un voyage multiple :
Un voyage dans l’univers des monnaies : livre, sol, patagon…
Un voyage dans l’univers des tissus : serge, ritte, indienne…
Un voyage dans l’univers des titres : sieur, spectable, égrège…
Un voyage dans l’univers du parlé local : espued, serpentier, ruage…
Un voyage dans l’univers des mesures : sétérée, journal, bonnier…
Un voyage dans l’univers du vocabulaire administratif : feu, résidence, domicile…
Un voyage dans l’univers des métiers : notonnier, maréchal en œuvres blanches, grangier…
Un voyage dans l’univers des pratiques religieuses : ondoiement, extrême-onction, baptême sous condition…
Un voyage dans l’univers de l’écriture : paléographie, déchiffrage, devinette !
Un voyage dans l’univers des notaires : collégié, (ab) intestat, nuncupatif…
Un voyage dans l’univers des militaires : matricule, T.M., croix de guerre…
Un voyage multidisciplinaire, en somme. [2]

  • La généalogie est un apprentissage...

En permanence on apprend de nouvelles choses, des nouvelles notions, de nouvelles coutumes. Il suffit d’un document à déchiffrer, d’un article à rédiger, d’un billet lu qui aiguise la curiosité.
Un voyage dans le savoir.


Et après ça, qu’on ne me dise plus que la/le généalogiste ne se préoccupe que des morts !
Et après ça, qu’on ne me dise plus que la généalogie ne sert à rien !


[1] D’ailleurs, merci aux généablogueurs qui nous font découvrir les caractéristiques  - souvent inconnues pour moi - du pays basque, des hautes vallées des Pyrénées, de l’Alsace ou l’exotisme de la Réunion, du Québec, de l’Algérie, de la Russie... Je ne peux pas tous les citer : ils se reconnaîtront.
[2] Vous pouvez retrouver les définitions de ce vocabulaire varié sur la page Lexique de généalogie sur ce blog; page qui s'enrichit régulièrement au fur et à mesure de mes recherches...