Blog généalogique, souvenirs d'aïeux de Conques (Rouergue) à Samoëns (Haute-Savoie), en passant par l'Anjou, la Bretagne, l'Ain, la Suisse . . .
« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »
- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches
lundi 28 janvier 2019
En quête d'un bébé
samedi 19 janvier 2019
#RDVAncestral : Le dernier chemin
Tu sais, il y a bien longtemps la Croix Rousse n’était qu’un petit hameau sur une colline. Puis il a pris de l’importance et le commerce s’y est développé. La rue du Mail se trouve dans un secteur de la ville animé. Parallèlement à la rue du Mail il y a par exemple la Grand Rue de la Croix-Rousse où se trouvent des boutiques, des ateliers d’artisans, des débits de boisson et des auberges… C’est un quartier assez populaire, mais il y a aussi tout proche de là des rues où se trouvent des habitations bourgeoises avec des jardins, et même pas très loin des petits coins de campagne où poussent des cultures maraîchères. Bref, il y règne une certaine mixité : on peut y croiser bourgeois ou ouvriers, marchands ou miséreux. Mais on dit qu’ici l’air est réputé pour être meilleur que celui de Lyon ! Et oui : la Croix Rousse pense toujours un peu qu’elle ne fait pas partie de la ville. Pourtant elle a été annexée officiellement à la cité de Lyon dans les années 1850. Le quartier s’est alors modernisé. C’était l’époque des grands travaux d’urbanisme : la voirie a été améliorée, on a percé de grandes avenues, aménagée des places accueillantes plantées d’arbres, créé des réseaux d’eau potable, construit de gracieux hôtels particuliers et même les immeubles les plus modestes ont bénéficié de belles façades et de tout le confort moderne. Bien loin de ce que j’ai connu chez moi avant d’arriver là, tu peux me croire !
Suivant son regard, j’imaginai, au-delà des immeubles, le cimetière de la Croix-Rousse.
samedi 5 janvier 2019
2019
lundi 24 décembre 2018
Conte de Noël : la course à la pelote
Source du conte : france-pittoresque.com (tradition de Beaufort, mêlée à une autre course semblable qui existait en Normandie, légèrement adaptée à mon histoire familiale)
samedi 15 décembre 2018
#RDVAncestral : La rencontre
Je remarque que pendant cette cérémonie un peu particulière André a regardé davantage la marraine que son filleul. Tiens ? Une histoire commencerait-elle ?
jeudi 6 décembre 2018
#Centenaire1418 : 5 ans de guerre
Je lui ai aussi dédié le ChallengeAZ 2018 : une autre façon de témoigner des événements qu'il a vécu il y a 100 ans.
En ultime hommage, je publie cette synthèse des 5 années qu'a passé Jean-François sous les drapeaux :
Les flèches vous permettent de naviguer à votre guise. Vous pouvez mettre en plein écran cette animation interactive en cliquant sur les trois points en bas à droite.
vendredi 30 novembre 2018
#ChallengeAZ : Z comme zombie
Septembre 1919
Le jour de la victoire me paraît tellement loin : 10 mois déjà. Et pourtant il m’a fallu encore servir mon pays, rester sous les drapeaux, tandis que les autres repartaient chez eux petit à petit. L’attente, l’envie de revenir au pays, de revoir les miens. Et même temps la crainte paradoxale de retrouver une vie « normale ». Combien de temps encore, en entendant un bruit, un claquement, je me jetterai au sol, les mains protégeant ma tête, rempart ridicule contre un obus qui ne tombera pas ?
Enfin je peux embrasser ma mère et mes sœurs, mais j’ai peur de goûter le sang de la bataille dans leurs baisers et de voir dans leurs rires le crâne des morts.
Elle n’en demandera pas plus et tant mieux. Elle a retrouvé son fils, c’est tout ce qui compte. Et puis quoi lui dire ? Comment décrire l’indicible ?