« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

jeudi 17 novembre 2022

O comme OUVRARD

   - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 7 patronymes de ma généalogie commençant par O, le hasard a désigné les OUVRARD, et parmi eux Marguerite OUVRARD, sosa n°1195, XIème génération.


  • Etat civil

Marguerite  OUVRARD est née en 1665 à Angers, paroisse Saint-Martin (Maine et Loire). A 20 ans elle épouse Pierre DIBON, un marchand de Villevêque. Ensemble ils auront 7 enfants. Et c’est ce qui tua Marguerite à l’âge de 34 ans : elle est décédée de suites de couches (une fille née trois jours plus tôt et décédée dès le lendemain).


  • Environnement familial

La famille a peut-être connu des déboires financiers : qualifié d’abord de marchand, son mari devient ensuite vigneron puis laboureur. A chaque changement de métier correspond un déménagement.

Lettré, Pierre signait ses actes.

Le couple avait déjà perdu un enfant mort-né. Après le décès de Marguerite, Pierre se retrouve avec 4 enfants de 11, 9, 5 et 3 ans. Il se remarie dès l’année suivante avec Marguerite ROGER, qui lui donnera 5 enfants supplémentaires.

Marguerite avait perdu sa mère lorsqu’elle avait 15 ans. Son père, remarié l’année suivante, lui survit et décède en 1707. Il est qualifié d’honorable. Elle a 4 frères et sœurs et 3 demi frères et sœurs.

Ses grands-parents paternels étaient décédés lors de la peste de 1640. J’ignore quand et où sont décédés ses grands-parents maternels.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

OUVRARD : Nom porté en Vendée et dans le Poitou. Désigne sans doute un artisan, comme c'est le cas pour le nom Ouvrier.

Elle vit sous le règne de Louis XIV.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne en Maine et Loire.

Marguerite est née trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence.

 

  • A chercher

Décès des grands-parents maternels.

Hypothèse de la « déchéance » financière à confirmer.

 

 

 

mercredi 16 novembre 2022

N comme NAU

  - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 23 patronymes de ma généalogie commençant par N, le hasard a désigné les NAU, et parmi eux Andrée NAU, sosa n°5049, XIIIème génération.


  • Etat civil

Andrée Nau est née au Plessis Grammoire (Maine et Loire) en 1622. A 22 ans elle épouse Laurent FELON. Andrée donnera naissance à 11 enfants, dont une paire de jumeaux. Elle perd 3 enfants en bas âge. Son dernier enfant naît en 1659, deux jours avant le décès de son père. Andrée a alors 37 ans. Elle restera veuve 29 ans, avant de s’éteindre en 1688.

 

  • Environnement familial

Andrée est la fille d’Anceau et Jeanne OUDET. Anceau meurt 6 ans après la naissance d’Andrée. Des épidémies ravagent alors le pays : c'est peut-être la cause de son décès ? 13 ans plus tard,  en 1641, sa mère se remarie avec Marc FELON, le père du futur mari de sa fille. En effet, en 1644 Andrée épouse Laurent FELON, fils né d’un premier lit de Marc.

Ses parents ont perdu un enfant pendant la contagion de 1626 (le prénom de l’enfant n’est pas indiqué). La peste sévissait dans la région ; elle revint par vagues, notamment en 1631 ou 1640. Peut-être que le décès d’Anceau en 1628 y est aussi lié ?

 

  • Sources généalogiques complémentaires

La famille a du assister aux événements du 14 février 1652 (qui s’inscrivent dans le cadre des guerres de Religions) : des bandes allemandes et polonaises de l’armée royale, allant au siège d’Angers, ont pillé le presbytère et l’église, sous les yeux du curé « tenu de force les armes à la gorge ». Elles repassèrent le 25 et saccagèrent la paroisse.

NAU : Nom de famille rencontré le plus souvent en Moselle et en Touraine. Le sens n'est pas le même selon les régions : en Touraine, il s'agit d'une variante locale du nom de baptême Noël. Le rapport avec un bateau (ancien français nau, allemand Naue) paraît plus improbable.

Elle a vécu sous les règnes de Louis XIII puis Louis XIV.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne en Maine et Loire.

Jacques est né trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence, les archives militaires.

 

  • A chercher

 Présence dans les archives notariales (quand je pourrais y avoir accès).

 



 

 

mardi 15 novembre 2022

M comme MARIN

 - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 146 patronymes commençant par M, le hasard a désigné les MARIN, et parmi eux Louis Aymé MARIN, sosa n°822, Xème génération.


  • Etat civil

Louis Aymé MARIN est en 1685 à Thonon les Bains (Haute Savoie). A 25 ans il épouse Jeanne ESCOFFIER, de qui il aura 5 enfants. Il décède en 1722 et, comme son père, il est inhumé dans la chapelle du Saint Rosaire de Taninges.

 

  • Environnement familial

La famille MARIN est originaire de Bonneville. Elle fut anoblie en 1598. Elle se divise en deux branches : l’une transportée à Thonon, la seconde à Pers-Jussy. Mes ancêtres appartiennent à la première. Le trisaïeul de Louis Aymé entretint des liens d’amitié intime avec Saint François de Sales (apparenté à la famille de la grand-mère de Louis Aymé).

Louis Aymé ne semble pas avoir de postérité mâle. Son seul fils ne semble pas avoir de descendance ; peut-être s’est-il tourné vers l’Eglise : une proche parente était chargée  "de l'entretien, nourriture et éducation dudit Jean-Amé, fils de feu Noble Louis-Amé, jusqu'à l'âge de 24 ans, pour le tenir au séminaire si Dieu lui fait la grâce de l'appeler au sacerdoce, lui recommandant étroitement l'éducation de ce pauvre enfant".

Il n’a connu qu’une de ses grand-mères, ses autres grands-parents étant décédés avant sa naissance. Il est l’avant dernier d’une fratrie de 7 enfants. Son père est décédé alors qu’il avait une vingtaine d’années. J’ignore quand est morte sa mère.

Il est décédé avant le mariage de ses filles et la naissance de ses petits-enfants.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

MARIN: Fréquent en Savoie et dans le Var, c'est un ancien nom de baptême très répandu dans le Sud.

Il est né sous le règne du duc Victor Amédée II. La Savoie fait des allers et retours entre royaume de France, sous le règne de Louis XIV (1690/1696, 1703/1713), et Savoie indépendante (1696/1703, 1713/1730).

Apparaît dans plusieurs actes notariés de Me Perrier, bureau de Cluses.

 

  • A chercher

Mention du testament du 30 avril 1721 passé devant Me Perrier (pas trouvé en 1721, bureau de Cluses) dans le contrat de mariage de sa fille.

Décès de sa mère.