samedi 27 juin 2015

#ChallengeAZ : X comme xylophage

Je ne sais pas si vous le savez, et si vous le savez c’est tant mieux, mais en tant que garde des eaux et forêts, Jules a dû rencontrer un certain nombre d’insectes xylophages. 

Trace d'insectes xylophages © tabolive, fotocommunity.fr

Ces insectes, dont les larves et parfois les adultes, creusent sous l'écorce ou dans le bois des galeries caractéristiques pour se nourrir.  Il en existe des genres et des espèces très nombreuses et plus ou moins spécialisés : certains ne consomment que le bois d'une seule essence, ou uniquement le tronc, les branches ou les racines, d'autres ne consomment que le bois brûlé ou le bois détrempé, etc... Si certains ont un impact désastreux chez les humains, en consommant des planches, poutres ou divers gros objets en bois et faisant des ravages dans les maisons ; d’autres au contraire jouent un rôle vital en augmentant la vie bactérienne du sol, contribuant à une régénération forestière naturelle, plus rapide et efficace. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui une gestion écologique des forêts.

Est-ce dans les années 1920 on y était déjà sensible ? Je n’ai malheureusement pas beaucoup de détail sur cet aspect du travail de Jules.

Mais il avait d’autres activités, dont le souvenir est parvenu jusqu’à nous :
Jules faisait le soir la tournée des bords de Loire pour surprendre et verbaliser les braconniers.

Et il allait parfois beaucoup plus loin : domicilié avec sa famille à la maison forestière, rue de la Gare aux Ponts de Cé (Maine et Loire), il se rendait à Brioude (Allier) pour aller chercher des saumons qu'il vidait de leurs œufs. Il les disposait sur des baguettes comme des perles roses et les baignait par un arrosage continuel. Son jeune fils Robert eut d’ailleurs un jour le bras cassé par le moteur du système d'arrosage.

Merci à la tradition orale familiale.
Source : tradition orale familiale.


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