Blog généalogique, souvenirs d'aïeux de Conques (Rouergue) à Samoëns (Haute-Savoie), en passant par l'Anjou, la Bretagne, l'Ain, la Suisse . . .
« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »
- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches
samedi 16 novembre 2019
#Challenge AZ : N comme notaires
vendredi 15 novembre 2019
#ChallengeAZ : M comme mobilier et immobilier
jeudi 14 novembre 2019
#ChallengeAZ : L comme liasses
mercredi 13 novembre 2019
#ChallengeAZ : K comme kesaquo
Mise à jour : grâce à vous quelques mots ont trouvé leur définition. J'en ai fait la mise à jour sur la page de mon lexique et ci-dessous en couleur.
mardi 12 novembre 2019
#ChallengeAZ : J comme justaucorps et chemisette
Son inventaire après décès recense :
On remarque des vêtements correspondant à une classe de gens plutôt aisés, notamment le justaucorps et les bas blancs. Mais hormis les chemises qui se trouvent en quantité, Jean n'avait qu'un ou eux exemplaires de chaque : était-ce juste le "costume du dimanche" ?
Il nous manque par ailleurs les chaussures : Jean n'allait sûrement pieds nus, mais que portait-il : chaussures de cuir ? Bottillons ? Bottes ?... Sabots ?
Et madame ? Décédée seulement quelques mois plus tôt (en janvier 1700), on ne trouve cependant pas de linge de femme dans l'inventaire : robe, cotillon, coiffe n'apparaissent pas. Les a-t-on déjà donnés ? Aux filles du couple ? Aux pauvres ? Mystère.
lundi 11 novembre 2019
#ChallengeAZ : I comme instruction paradoxale
samedi 9 novembre 2019
#ChallengeAZ : H comme houe et valise
On trouve aussi divers outils qui nous renseignent sur sa vie quotidienne : une houe, des petites bêches de fer, des faux pour couper les buissons, une petite trémie (grand entonnoir destiné à recevoir et trier divers matériaux, comme le grain) et trois crible à cribler le blé (instrument percé d'un grand nombre de trous qui sert à trier, ici en l’occurrence du blé) ; outils servant au travail de la terre.
vendredi 8 novembre 2019
#ChallengeAZ : G comme générations de généalogies
jeudi 7 novembre 2019
#ChallengeAZ : F comme fréquence
mardi 5 novembre 2019
#ChallengeAZ : D comme désaccord
lundi 4 novembre 2019
#ChallengeAZ : C comme comte
samedi 2 novembre 2019
#ChallenAZ : B comme boucher
vendredi 1 novembre 2019
#ChallengeAZ : A comme Avalon
vendredi 25 octobre 2019
#ChallengeAZ 2019 : Présentation
En 2014, première participation, j'ai papillonné au hasard de ma généalogie.
En 2015 j'ai suivi un fil rouge : celui de mon arrière-grand-père parti de l'Ain pour se bouturer avec la branche angevine de mon arbre.
En 2016 je me suis intéressée aux dictons ayant un rapport avec des mots généalogiques.
En 2017 j'ai fait un challenge photographique.
En 2018, j'ai rendu hommage à un autre de mes arrières-grands-pères, Poilu de la Guerre 14-18.
Cette année 2019 le ChallengeAZ aura pour fil conducteur l'un de mes ancêtres... un peu particulier (sur une idée de Sophie alias @gazetteancetres bien sûr !).
La branche aveyronnaise - et paternelle - de mon arbre part de Conques. Mais plus on remonte le temps, plus elle se déporte légèrement à l’Est. C’est ainsi que je suis arrivée dans la ville d’Entraygues, à moins d’une trentaine de kilomètres de Conques. Ville située à la confluence de deux rivière, le Lot et la Truyère, elle comptait sans doute un peu plus d'un millier d'habitants au XVIIème siècle.
C'est là que j’ai notamment rencontré la famille Avalon : d’abord la fille, prénommée Bonne, puis les parents, Jean et Bonne, et les grands-parents, Guillaume et Izabeau.
Et là, surprise, ces trois pièces m'apprennent que Jean avait en sa possession plusieurs centaines de documents notariés, soigneusement conservés et référencés !
Et c’est ainsi que l’aventure a commencé. Petit à petit j’ai retracé son parcours et sa vie grâce à ces archives notariales. J'en ai beaucoup appris sur lui-même mais aussi sur le "fonctionnement" au quotidien d'un homme du XVIIème siècle dans une ville de province. Entre les lignes j'ai découvert son "pays" - la ville et les paroisses alentours - ses contemporains (environs 300 protagonistes) et les liens tissés entre eux.
Je dépouille et classe ces archives depuis le début de l'année. Pendant l'été, j'ai officiellement stoppé le décompte de ces pièces à 400 documents. Depuis, j'en ai trouvé quelques autres, mais ayant déjà rédigé plusieurs articles et réalisés les infographies correspondantes, je ne les ai pas inclues dans ces statistiques. Je pense que si je faisais un dépouillement systématique de tous les registres notariés de la ville, j'en trouverai d'autres. Mais pour l'instant je vais me contenter de cette masse de sources à traiter...
Et merci aux archives départementales de l'Aveyron dont le site internet est la mine que j'ai pu explorer et y trouver toutes ces pépites.
A noter : la modération des commentaires sera levée pour le ChallengeAZ, ainsi pour pourrez mettre un mot facilement quand vous le souhaitez...