En 1941 ma grand-mère maternelle a fait faire une série de photos d’identité. Elle n’a pas dû en utiliser beaucoup car plusieurs plaques figuraient encore dans ses affaires à la fin de sa vie. On remarquera les différentes poses, plutôt incongrues pour nos yeux contemporains.
Blog généalogique, souvenirs d'aïeux de Conques (Rouergue) à Samoëns (Haute-Savoie), en passant par l'Anjou, la Bretagne, l'Ain, la Suisse . . .
« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »
- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches
lundi 19 juin 2017
#ChallengeAZ : P comme photos d'identité
En 1941 ma grand-mère maternelle a fait faire une série de photos d’identité. Elle n’a pas dû en utiliser beaucoup car plusieurs plaques figuraient encore dans ses affaires à la fin de sa vie. On remarquera les différentes poses, plutôt incongrues pour nos yeux contemporains.