« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

lundi 22 juin 2015

#ChallengeAZ : S comme santé défaillante

Je ne sais pas si vous le savez, et si vous ne le savez pas je vais vous le dire, mais Jules avait une santé fragile.

C’est ce qui explique que son avancement a été refusé en 1916.

Rapport Pierron, 19/09/1916 © AD01

"République Française
Ministère de l’agriculture
Direction générale des eaux et forêts
Rapport
De M. Pierron
Inspecteur des eaux et forêts
A Nantua
Par lettre ci-jointe du 29 Août 1916 Monsieur le Préfet a fait connaître que son attention avait été appelée par Monsieur Pierre Baudin, Sénateur, ancien Ministre sur M. Assumel garde forestier à Condamine-la-Doye, qui désirerait être nommé brigadier communal.
Le garde Assumel a déjà été recommandé pour le même motif en 1909, en 1910 et en 1912. Il est entré dans l’Administration des Eaux et Forêts en 1908 ; il est bien noté, mais il n’a pas été proposé pour le grade de brigadier. Il a été mobilisé comme chasseur forestier au début de la Guerre : on a dû l’année dernière le remettre à la disposition de l’Administration parce que son état de santé l’avait rendu impropre au service militaire ; pour ce motif, ses chefs immédiats ont été invités à le ménager et à ne pas lui demander un travail fatigant. Actuellement sa santé est bonne ; il a pris part aux opérations relatives aux coupes pour lesquelles il a été convoqué, une seule fois seulement pendant deux journées consécutives. Une longue marche lui occasionnerait une enflure des jambes. On pourrait plus tard le nommer brigadier, à condition de lui donner un service facile n’occasionnant pas de causes pénibles. Il serait équitable cependant de nommer auparavant à ce grade ceux de ses collègues qui figuraient au tableau d’avancement avant 1914, qui depuis ont supporté sans interruption les fatigues de la guerre, et qui sans la mobilisation auraient déjà obtenu l’avancement pour lequel leurs chefs les avaient spontanément proposés.
Nantua, le 5 septembre 1916
L’Inspecteur des Eaux et Forêts

Tampon de la Préfecture
8/9/1916"

Outre le fait que ses problèmes de santé sont un nouveau motif pour refuser son avancement, on s'aperçoit ici que Jules devait parfois souffrir dans l'exercice de son métier. Il n'a pourtant que 40 ans.

Finalement, il sera muté en Maine et Loire, en 1921, où le relief nettement plus plat lui évite les fatigues inhérentes à son métier et à ses longs parcours en terrain accidenté des forêts de l’Ain. 

Dès lors, les rapports de ses supérieurs indiqueront que sa santé est « bonne ».

Ces sources ont expliqué pourquoi il ne progressait pas dans la carrière et surtout pourquoi il a déménagé en Anjou (les causes de ces déménagements lointains restant souvent un mystère).


Merci aux Archives Départementales de l’Ain et aux Archives Nationales pour cette trouvaille.
Source : état du personnel des eaux et forêts, dossier Assumel-Lurdin.


samedi 20 juin 2015

#ChallengeAZ : R comme Raymond ou la fracture du crâne

Je ne sais pas si vous le savez, et si vous ne le savez pas vous allez vite le découvrir, mais les mentions de nos ancêtres dans la presse sont parfois bien tristes.

Ainsi je suis tombée sur une suite d’articles de l’Ouest Éclair :
  • le 11 septembre 1932 :
Extrait l'Ouest Éclair, 11/09/1932 © Gallica

"Un jeune homme se fracture le crâne en tombant de bicyclette - 
Un grave accident s'est produit hier après-midi, vers 16h, à l'angle de la rue Desmazières et de la place de la Madeleine. Le jeune Assumel Raymond, 14 ans, domicilié chez ses parents, 169 rue Pasteur, et apprenti horticulteur chez M. Detriché, circulait à bicyclette autour de la place de la Madeleine, se livrant à une série d'exercices plus ou moins de circonstance. Soudain, il voulut s'engager dans la rue Desmazières. Malheureusement, deux piétons se trouvaient devant lui et à quelques mètres de là deux voitures en stationnement. A la suite d'une manœuvre qu'on ne peut s'expliquer pour l'instant, le jeune homme fit une chute telle sur le ciment de la route qu'il se fracture le crâne. 
L'ambulance automobile le transporta à l'hôpital après que le jeune homme eut reçu sur place les soins du docteur Brunetière."

Raymond est bien le fils de Jules Assumel et Marie Gros. Si Marie habite effectivement rue Pasteur, comme indiqué dans la coupure de presse, Jules quant à lui n'y est pas puisqu'il est décédé en 1929.

  • le 12 septembre 1932 :
Dans l’édition du lendemain on peut lire : "Après l'accident de la Madeleine - Le jeune Assumel est mort. Nous avons relaté hier les circonstances dans lesquelles le jeune Assumel, âgé de 13 ans, avait été blessé dans un accident, place de la Madeleine. Le pauvre enfant, transporté immédiatement à l'hôpital, y décédait dans la nuit de samedi. Nos condoléances à sa famille si cruellement éprouvée."

  • le 13 septembre 1932 :
L’édition du 13 vient clore cette sinistre série, en mentionnant le décès de l’enfant dans la rubrique État civil : "Décès : Raymond Assumel-Lurdin, 12 ans, rue Pasteur, 169."

Raymond avait effectivement 12 ans, contrairement aux indications fournies dans les éditions précédentes.

Cet accident est relaté dans les différentes éditions de l'Ouest Éclair du Maine et Loire, de la Vendée et de l'Ile et Vilaine.

En sa mémoire, Marcelle, sa sœur, prénommera son fils aîné Jean Raymond.


Merci au moteur de recherche de Geneanet et à Gallica pour toutes ces trouvailles.
Source : presse en ligne.


vendredi 19 juin 2015

#ChallengeAZ : Q comme quotidien et mensuel

Je ne sais pas si vous le savez, et si vous ne le savez pas c’est peut-être temps d’y songer sérieusement, mais nos aïeux ont souvent fait l’objet de mentions, plus ou moins longues, dans la presse.

La première rubrique où ils sont susceptibles d’apparaître c’est la rubrique Etat civil : Ainsi je retrouve Jules dans l’Ouest Eclair, édition de Nantes, numéro du 19 mars 1929. Un entrefilet signale son décès.

Extrait Etat civil, l'Ouest Eclair, 19/03/1929 © Gallica

"Etat-civil ; Décès – Jules Assumel-Lurdin, époux Durafour, 53 ans, Ponts-de-Cé."

Je ne sais pas qui a fait passer cette annonce car il est dit "époux Durafour". Or, comme nous l’avons vu dans l’article G comme Gros, Marie Durafour est sa deuxième épouse (décédée en 1908 dans l’Ain). Il devrait logiquement être dit "époux Gros" puisque sa troisième épouse, Marie Gros, est toujours vivante, elle.

Ici aussi la vigilance est de mise. Ah ces sources sont décidément bien taquines !

Jules apparaît aussi dans un mensuel réputé, pour une série d’articles plutôt surprenants… mais ça c’est pour une autre fois (rendez-vous à la lettre T)!


Merci à Gallica pour cette trouvaille.
Source : presse en ligne.


jeudi 18 juin 2015

#ChallengeAZ : P comme pas assez d'ancienneté

Je ne sais pas si vous le savez, et si vous ne le savez pas c’est normal parce que je n’ai encore rien dit, mais Jules s’est vu refusé plusieurs fois son avancement, sous le prétexte notamment qu’il n’avait pas assez d’ancienneté dans le métier.

Lettre au sénateur Baudin © AD01

"Le Conservateur des Eaux et Forêts
A Monsieur le Préfet de l’Ain Pierre Baudin, Sénateur, ancien Ministre
A Bourg

Vous avez bien voulu appeler mon attention sur M. Assumel garde communal des Eaux et Forêts à Martignat qui désirerait être nommé brigadier.
J’ai l’honneur de vous faire connaître [ ?] que j’ai signalé à la bienveillance de M. le Conservateur des Eaux et Forêts l’intérêt que vous portez à M. Assumel. Mais votre protégé n’a [ ?] que 16 mois de service et pour le moment sa candidature à un emploi de brigadier ne peut pas être retenue.

Tampon de la Préfecture
3/12/1909"

Par sept fois, d’après les documents en ma possession, Jules se verra refuser un avancement ou une mutation. Outre les problèmes d’opinions (racontés dans le futur article U), c’est par quatre fois le manque d’ancienneté qui est avancé.

Est-ce un prétexte (compte tenu des difficultés qu'il a par ailleurs) ou considère-t-on véritablement qu’il soit nécessaire d’avoir un certain nombre d’années de service pour pouvoir progresser dans la carrière ? Difficile à dire. Ce manque d’ancienneté n’est jamais étayé plus précisément : pas de texte de loi indiquant le nombre d'année requis, par exemple. Le refus cité plus haut intervient après quatre années de service, puisque Jules est nommé pour la première fois garde forestier en 1905 (voir article N comme nomination). Et en 1912 la même cause est encore invoquée pour lui refuser son avancement, malgré la lettre rédigée par Jules lui-même (voir article L comme lettre émouvante).

S'il n'obtiendra jamais le grade de brigadier, Jules progressera tout de même : il évolue dans les différentes classes, comme on l'a vu à l'article J comme Journal Officiel.


Merci aux Archives Départementales de l’Ain pour cette trouvaille.
Source : état du personnel des eaux et forêts.


mercredi 17 juin 2015

#ChallengeAZ : O comme ovale

Je ne sais pas si vous le savez, et si vous le savez c’est tant mieux, mais sur les fiches militaires on trouve aussi la description physique de son ancêtre. 

On trouve cette information dans la partie « signalement ».

Extrait fiche matricule militaire Jules Assumel-Lurdin © AD01

Au cours de mes différentes recherches, j’ai récolté un certain nombre de fiches militaires (toutes branches généalogiques confondues). 

Selon les époques, les critères (pré-remplis sur la fiche) peuvent varier légèrement. Ainsi :
  • les cheveux et sourcils peuvent être châtains, bruns, noirs, blonds ou roux ; 
  • les yeux marrons, châtains, gris clairs, gris bleus ; 
  • le front haut, bas, ordinaire, découvert, rond ou vertical ; 
  • le nez fort, aquilin, petit, moyen, gros, droit, busqué ou rectiligne ; 
  • la bouche moyenne, grande ou saillante ; 
  • le menton rond ou à fossette ; 
  • le visage ovale, rond, allongé ; 
  • le teint brun.

Des marques particulières peuvent être signalées, telles des cicatrices, des lèvres épaisses, des tâches de rousseurs.

Malheureusement, les recruteurs ont parfois « oublié » de remplir tout ou partie de ce signalement et adieu la description physique !

D’autres ont des façons particulières d’observer leurs nouvelles recrues. Ainsi, j’ai un ancêtre qui a les yeux "roux" et un autre "orangés très verdâtres" !


Merci aux Archives Départementales de l’Ain, de la Vendée, de la Haute-Savoie, du Maine et Loire et de Paris pour ces trouvailles.
Sources : fiches militaires.


mardi 16 juin 2015

#ChallengeAZ : N comme nomination

Je ne sais pas si vous le savez, et si vous ne le savez pas ce n’est pas très important, mais certains documents concernant Jules Assumel conservé aux Archives Départementales de l’Ain sont plus émouvant que d’autres.

C’est le cas, par exemple, des lettres officialisant les nominations de Jules en tant que garde des eaux et forêts.

Nomination par le Préfet © AD01

"République Française
Préfecture de l’Ain
Nous, Préfet de l’Ain, Chevalier de la Légion d’honneur,
Vu le code forestier (art. 92, 95, 96, 97 et 98) ;
Vu le décret du 25 mars 1852 [ ?] et la circulaire ministérielle du 3 mai suivant
Vu la présentation faite par M. le Conservateur des Forêts, à la date du 28 octobre 1905
Arrêtons :
Art. 1er Le sieur Assumel Lurdin Jules Joseph Eugène, cultivateur au Poizat et nommé garde forestier à Samognat, triage n°24 du cantonnement d’Oyonnax, en remplacement du sieur Mathieu dont la démission est acceptée.
Art. 2 Le traitement annuel de cet agent est fixé à la somme de cinq cents francs.
Art. 3 Avant d’entrer en fonction, le titulaire justifiera avoir prêté par-devant qui de droit le serment prescrit par la loi du 6 octobre 1791.
Art. 4 M. le Conservateur des forêts est chargé d’assurer l’exécution du présent arrêté
Bourg, le 31 octobre 1905
Le Préfet de l’Ain"

Bon d’accord, au début je pensais que ça serait une belle lettre sur papier à en-tête. L’exemplaire qui m’est parvenu ne correspond pas vraiment à celui que j’avais imaginé… (ou est-ce juste le brouillon de la lettre ?) mais finalement c’est tout aussi émouvant, moins formel.

Celle-ci est la première. Je dispose aussi des suivantes, lorsqu'il sera nommé dans d'autres communes, au gré de son évolution dans la carrière.

A noter : il est dit "cultivateur au Poizat" en ce mois d'octobre 1905, mais en juin il était "scieur aux Neyrolles" (selon l'acte de décès de sa première épouse). Le recensement de 1901 le confirme au Poizat et celui de 1906 aux Neyrolles. Bref, un ancêtre parfois difficile à localiser précisément...


Merci aux Archives Départementales de l’Ain pour cette trouvaille.
Source : état du personnel des eaux et forêts, état civil, recensement.


lundi 15 juin 2015

#ChallengeAZ : M comme militaire

Je ne sais pas si vous le savez, et si vous le savez ça tombe bien moi aussi, mais grâce aux fiches matricules on peut suivre le parcours militaire de son ancêtre, de façon plus ou moins précise.

Fiche matricule militaire de Jules Assumel Lurdin © AD01

Jules a tiré le n°46 dans le tirage du canton de Nantua. Suite au conseil de révision, il est inscrit dans la première partie de la liste de recrutement communal (bon au service).

La fiche détaille ensuite le service militaire du soldat. La recrue est d'abord envoyé dans l'armée active :
  • Jules est ainsi incorporé au 5ème régiment d'artillerie (à compter du 15/11/1897). Il est arrivé au corps ledit jour. 
  • Il obtient le grade de brigadier le 30/3/1899. 
  • Un certificat de bonne conduite lui a été accordé.

Deuxième temps : la disponibilité ou la réserve. Elle est composée d'hommes retournés à la vie civile. Devenu "réservistes", ils peuvent être rappelés en cas de mobilisation pour compléter les effectifs des unités d'active ou pour former une unité de réserve. La durée de passage dans cette réserve varie suivant la loi de recrutement : en 1889 elle est de 7 ans et passe à 11 ans en 1913, par exemple.
  • Jules est envoyé dans la disponibilité le 28/9/1900 en attendant son passage dans la réserve.
  • Il est envoyé dans la réserve de l'armée d'active le 1/11/1900.  
  • Sa fiche confirme également ses affectations comme garde communal : à Martignat (le 13/3/1909), puis à Condamine la Doye (le 4/3/1913). Et son reclassement à Angers (le 4/4/1921).
Son affectation dans la réserve ne signifie pas la fin de la vie militaire : il peut non seulement être mobilisé à nouveau, comme on l'a vu, mais il doit aussi accomplir trois périodes d'exercices officiellement appelées "appels périodiques en temps de paix". En effet, la réserve peut durer plus d'une dizaine d'années, donc il ne faut pas que le soldat "oublie son métier" et reste opérationnel. La durée de appels varient selon les époques (de 28 à 17 jours selon les lois de recrutement). 
  • La première période d'exercice se déroule théoriquement la deuxième année après le passage dans la réserve de l'armée d'active et s'effectue souvent en septembre. Elle dure 28 jours jusqu'en 1905, puis 23. Jules a accompli sa première période d'exercices dans le 5ème régiment d'artillerie du 18 novembre au 15 décembre 1903 (soit un peu plus tardivement que la "norme").
  • Il a été dispensé "6%" de la seconde en 1906 : cette dispense indique que 6% des réservistes de chaque corps d'armée pouvaient être dispensés d'une période d'exercices car "soutiens indispensables de famille". En effet Jules est père d'une petite fille âgée de 3 ans et déjà veuf pour la première fois (voir article G comme Gros).

Troisième temps de la vie militaire : l'armée territoriale. En cas de mobilisation, elle forme des unités destinées à tenir les places, rester en arrière.
  • Suite à la déclaration de guerre, Jules est mobilisé dans un bataillon de chasseurs le 2/8/1914 ; ce qui est logique puisque ce sont les forestiers eux-mêmes qui demandèrent leur intégration dans l’armée dans les années 1870, donnant naissance aux Chasseurs Forestiers. Ils obtinrent un statut militaire en temps de guerre (naturellement soumis aux lois militaires). En 1914, les chasseurs forestiers font partie des "troupes d'élites". En temps de paix, le personnel sert à assurer la continuité du service forestier et sa surveillance. En temps de guerre, les chasseurs forestiers sont alors intégrés dans les premières lignes, et servent de guides et d’informateurs de l’armée. 
  • Jules est renvoyé dans ses foyers comme inapte le 11/10/1915 (il a des problèmes de santé, comme nous le verrons plus tard).  
  • Il est définitivement libéré du service militaire le 10/11/1925.
Théoriquement, une dernière période d'exercices doit être effectuée pendant cette dernière phase de la vie militaire. Ce dernier appel se déroule trois ans après le passage des hommes dans l'infanterie territoriale. Celle de Jules n'est pas remplie; sans doute à cause de la mobilisation et de la Grande Guerre.

La fiche militaire comprend aussi d'autres mentions. Par exemple si votre ancêtre a un casier, ce "détail" sera mentionné. Il y a aussi d'autres trésors : on l'a vu avec l'article I comme instruction et on le verra encore un peu plus tard...

Bon, parfois vous aurez aussi sur la fiche une mention qui va rester totalement mystérieuse, du genre "29 PC / 8474 / B (ou 13 ?)", mais enfin...



Merci aux Archives Départementales de l’Ain pour cette trouvaille.
Source : fiche militaire, combattant.14-18.pagesperso-orange.fr