« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

mardi 30 septembre 2014

#Centenaire1418 pas à pas : septembre 1914

Suite du parcours de Jean François Borrat-Michaud : tous les tweets du mois de septembre sont réunis ici. 

Ne disposant, comme unique source directe, que de sa fiche matricule militaire, j'ai dû trouver d'autres sources pour raconter sa vie. Ne pouvant citer ces sources sur Twitter, elles sont ici précisées en notes. Les photos sont là pour illustrer le propos; elles ne concernent pas directement Jean François.

Sa fiche militaire indique une période "Intérieur" après sa mobilisation et avant d'aller "Aux armées". J'en déduis que c'est la période où il fait ses classes.
Tous les éléments détaillant l'instruction militaire sont issus de "L'infanterie en un volume, Manuel d'instruction militaire" (Librairie Chapelot, 1914) trouvé sur Gallica.

Toutes les personnes nommées dans les tweets ont réellement existé.
___ 


1er septembre :
- Avec les jumeaux Jay on se retrouve sous le Gros Tilleul, peut-être pour la dernière fois. On se regarde sans rien dire : c’est notre tour.

2 septembre :
- Le Gouvernement quitte Paris et se réfugie à Bordeaux !

 
Gouvernement militaire de Paris, Gallica

 3 septembre : [ 1 ]
- Les travaux de la moisson se sont effectués d’une manière un peu près normale et je pense que la rentrée des regains s’accomplira de même.
- Nous le devons au prix de gros efforts des non mobilisables de la cinquantaine, aidés des vieillards, enfants et femmes.

4 septembre :
- Chaque jour ma mère guette le facteur avec angoisse. Elle redoute cette lettre fatidique qui va lui enlever son fils.

5 septembre : [ 2 ]
- Après l’hécatombe, on embarque les blessés du front au petit bonheur, sans destinat° fixe, ds ts les trains qui repartent vers l’intérieur.
- Entassés dans des wagons à bestiaux avec un pansement sommaire, on les envoie vers des destinations inconnues.
- Des trains bondés arrivent dans une ville où il n’y a plus de lit disponible.
- On retire et les morts et le convoi repart toujours plus loin, vers le Centre et le Sud.

6 septembre :
- En attendant mon départ imminent, je reviens sur les lieux de mon enfance, pour m’en imprégner encore une fois.
Samoëns, vue générale, Delcampe
- Peut-être la dernière fois

7 septembre :
- On a appris que les taxis de Paris ont été réquisitionnés pour convoyer les soldats vers le front de la Marne.
Taxis de la Marne

- Quel drôle de spectacle ça a dû être.

8 septembre :
- Je viens de recevoir mon ordre de mobilisation : ce sera donc le 97e RI. [ 3 ]
- Ce sont des savoyards : je ne serai pas trop dépaysé.
- Joseph Jay est parti ! un jour avant moi, donc : ils l’ont envoyé au dépôt de Bourges, dans un régiment d’aérostation.
- Son frère Alphonse, bien que jumeau, n’est pas encore mobilisé. Sa santé est fragile : partira-t-il ?

9 septembre :
- Je prends Marie Louise et Armand dans mes bras et nous nous serrons à nous étouffer pour nous dire au revoir.
- Mon père, une main sur mon épaule, dit que, quoi qu’il arrive, il est fier de moi.
- Ma mère tente d’essuyer ses larmes avec un coin de son tablier. En vain.
- Je me rends à la gare de Samoëns, direction Chambéry.
 
La gare de Samoëns, 1907, "Hier à Samoëns"

- Cette fois, ça y est. C’est parti
- Arrivé au 97ème RI ledit jour. Me voilà soldat de 2ème classe. 


10 septembre
- A la caserne, nous commençons à faire nos classes. Des classes accélérées, avant d’être envoyés au front.
Caserne curial, Chambéry, Delcampe

11 septembre
- A la caserne  les nouvelles recrues et moi on apprendra tout ce qu’il y a à savoir pour manœuvrer et combattre.
- On sera apte à entrer en campagne quand on saura utiliser nos armes et qu’on pourra faire des longues marches avec tout notre barda.

12 septembre
- Je retrouve un copain de Samoëns : Paul Corbet. On est les seuls du canton à avoir été affecté au 97è RI.
- Malheureusement les jumeaux Jay ne sont pas avec moi.

13 septembre
- Les exercices et leurs durées sont variés. Chaque exercice commence par un rassemblement des gars, rapide et en silence.
- Ensuite c’est l’appel et l’inspection de la tenue, des armes, des cartouchières. Gare à celui qui n’est pas au carré !

14 septembre
- J’ai fait la connaissance de Désiré Collomb Clerc et Raoul Chappelet. Ils dorment dans les lits voisins du mien au dortoir.
- Ils ont arrivés au 97è 3 jours avant moi. On est des bleus !
- Désiré est cultivateur à La Clusaz. Raoul ne parle que d’aviation. Il est élève aux Arts et métiers à Cluny.

15 septembre
- Les exercices se font le plus souvent possible à l’extérieur de la caserne, en terrain varié.
Manœuvres militaires, 1908, Gallica

16 septembre
- On nous enseigne que, sur la place d’exercice comme sur le terrain, la rapidité ne doit jamais être recherchée au détriment du bon ordre.
- Éviter la précipitation qui compromettrait la bonne exécution des manœuvres.

17 septembre
- Le silence doit être rigoureusement être observé  pendant les exercices et les manœuvres.
- C’est pas toujours facile pour les plus bavards d’entre nous !

18 septembre
- Le commandant a une drôle de façon de parler, la voix haut perchée et en allongeant légèrement es dernières syllabes.
- Il paraît que c’est comme ça qu’il faut faire... 

19 septembre
- La plupart du temps on marche au pas cadencé, lors des exercices.  
Manœuvres militaires, 1908, Gallica

- Mais si on s’est bien tenu, on peut recevoir l’ordre de marcher sans cadence.

20 septembre
- En premier on a appris le garde à vous (bras tendu verticalement) et les différents pas.
- C’est maintenant acquis.

21 septembre
- Une journée consacrée au pas gymnastique : bas demi-tendu, poignet à hauteur de l’épaule, en élevant et abaissant la main verticalement.

22 septembre
- Maintenant, pour changer, c’est pas de charge : exécuter plusieurs fois la rotation du bras.

23 septembre
- Demi-tour : le bras tendu verticalement en exécutant un moulinet du poignet.
- Une fois ça va, pendant plusieurs heures, pfff...

24 septembre
- Raoul n’arrive jamais à se rappeler ; c’est pourtant simple : un coup de sifflet long c’est garde à vous ; un bref c’est en avant.

25 septembre
- Aujourd’hui on a passé la matinée à faire les différentes charges : baïonnette au canon, à genou, etc.

26 septembre
- Raoul  s’est fait tancé : il a fait des pas cadencés plus long que les 75 cm de rigueur, désorganisant la colonne !

27 septembre
- L’exercice du jour c’est les mouvements de l’arme : au pied, à l’épaule, reposer arme, à la bretelle.

28 septembre
- Et toujours des mouvements de tir : charger l’arme dans différentes positions, la décharger et la réapprovisionner.

29 septembre
- Dans la caserne on est un peu à l'écart, mais ça ne nous empêche pas de nous inquiéter du climat ambiant.

30 septembre
- Savoir manœuvrer rapidement la culasse lors de l’inspection des armes et des cartouchières est plus difficile qu’il n’y paraît.
- L’apprentissage du métier des armes n’est pas si facile, surtout quand on sait qu’on va aller au feu dans un délai sans doute fort court.
 



[ 1 ] Indicateur de la Savoie du 29 août 1914
[ 2 ] Inspiré de L. Jouhaud : souvenirs de guerre 
[ 3 ] Je ne dispose pas de l'original de ce document : je l'ai "inventé" grâce à un logiciel de traitement de photos. Le modèle de base est disponible sur le site Europeana 1914/1918.

 

jeudi 25 septembre 2014

#Généathème : pourquoi un blog de généalogie ?

Un dessin (ou en l’occurrence une image) vaut mieux qu'un long discours. Je vais donc expliquer pourquoi j'aime les mots - presque - uniquement en images (oui je sais, c'est curieux, mais j'assume). 
Alors, pourquoi un blog de généalogie ?

Pour eux
Noces Astié /Lejard, 1912

Pour le plaisir d'écrire


Pour le plaisir de lire
(et je ne peux pas tous les citer)

Parce ça, non, beurk

Pour ces lieux anonymes où ont vécu nos ancêtres
Moulin Menant (01)

Parce que ça peut pas être ça toute la journée

Parce qu'on est vite accro

Pour l'entraide

Pour le plaisir de lire
(et je ne peux pas tous les citer)

Pour lui rendre hommage
Jean François Borrat-Michaud, soldat de la Grande Guerre

Parce que le soir à la télé, bof...

Pour le goût de l'enquête

Pour la communauté

Pour lui, qui m'a donné le goût de la généalogie
Astié Daniel, 1934

Parce que ça, ça ne risque pas d'arriver !

Pour toutes les richesses qu'ils nous ont laissées
Signature notaire Perrier, 1709

Pour occuper le temps

Pour découvrir des mondes inconnus
51è BCA

Pour les challenges à résoudre

Pour LE challenge à écrire/lire

Pour eux tous
Noces d'or Astié/Assumel-Lurdin, 1985

Un peu pour elle aussi (ou à cause d'elle !)...




(Sources : coll. personnelles, Photopin, AD 74, Gazettes des Ancêtres, Twitter, Facebook, Blogs, Wikipedia, alpins.fr, infomagazine)

vendredi 19 septembre 2014

Marions-nous ! épisode n°4

Depuis 1215 et le IVème Concile de Latran, le mariage est un sacrement : il s'effectue en présence d'un prêtre. Avant la Révolution, la distinction entre mariage civil et religieux n’existait pas puisque le mariage civil est une invention républicaine. Après 1792, la cérémonie du mariage religieux n'est pas exclue, mais elle n'est plus obligatoire et elle doit intervenir après le mariage civil.

Aujourd'hui ce sont les articles 143 et suivants du Code civil qui régissent le mariage civil. Depuis 1999, il existe aussi les statuts du concubinage et du pacte civil de solidarité (PACS).

Un acte de mariage est un acte juridique de l'état civil : c'est un acte authentique établi par un officier d'état civil qui fait la preuve juridique de la situation maritale des époux.
Il comporte les mentions obligatoires d'un acte d'état civil (année, jour et heure d'émission, prénoms et noms de l'officier de l'état civil), mais également :
  • les prénoms, noms, dates et lieux de naissance des époux, ainsi que leur domicile et profession ;
  • les prénoms, noms, professions et domiciles des pères et mères ;
  • la déclaration des contractants de se prendre pour époux, et le prononcé de leur union par l'officier de l'état civil ;
  • les prénoms, noms, professions, domiciles des témoins et leur qualité de majeurs.
S'il y a lieu, doivent également y figurer :
  • le consentement des pères et mères, aïeuls ou aïeules, et celui du conseil de famille, notamment en cas de minorité d'un ou des deux époux ;
Exemple : consentement des parents Astié pour le mariage de leur fils :

Consentement au mariage Astié/Rols 1874 (AD49)
6 juillet 1874          Consentement à mariage 
Devant Me Antoine-Henri Panassié
Notaire à Décazeville, Aveyron
Présents les témoins soussignés
Ont comparu Monsieur Astié Pierre Jean
Garde-mine et Geneviève Mas san profession, mariés,
demeurant ensemble à Peyrolles commune de Decazeville,
la femme assistée et authorisée du mari,
Lesquels ont déclaré consentir au mariage
que Monsieur Augustin pierre-jean Astié
leur fils majeur, âgé de vingt-deux ans demeurant
à Angers, Maine-et-Loire, se propose de
contracter avec Mademoiselle xxxxx 1 Rols
fille mineure de Monsieur Alexandre Rols xxx 2
Négociant et de dame anne Marie Puissant son épouse,
demeurant tous trois à Angers, Maine-et-Loire
Donnant tout pourvoir [...] de réitérer
le présent consentement devant qui de droit.
Dont acte, lu aux comparants
Fait et passé à Decazeville en l'étude le
six juillet mil huit cent soixante-quatorze en
présence de Messieurs jean Pavaron Négociant
et Antoine Deleaume employé, demeurant en
cette ville, soussigné avec Astié et Nous Notaire,
la dite Geneviève mas requise de signer a déclaré
ne savoir le faire
[suivent les signatures]
[notes en marge :]
Cécile
?
nul approuvés
 Vu par nous officier de l'Etat civil
et le futur, soussignés.
Mairie d'Angers le 9 janvier
1875
[signatures]

Mais aussi :
  • les prénoms et nom du précédent conjoint de chacun des époux ;
  • la date du contrat de mariage, et les noms et lieu de résidence du notaire qui l'aura reçu ;
  • la déclaration qu'il a été fait un acte de désignation de la loi applicable conformément à la convention sur la loi applicable aux régimes matrimoniaux, la date et le lieu de signature de cet acte et, le cas échéant, le nom et la qualité de la personne qui l'a établi.

Dans les périodes les plus récentes, les actes sont pré-imprimés afin de faciliter le travail de l'officier de l'état civil.
Exemple d'acte de mariage :

 Acte de mariage de Assumel Lurdin Jules et Gros Marie, 1910, Martignat (AD 01)

N°4 MARIAGE de Assumel -Lurdin Jules-Joseph-Eugène
et Gros Marie-Felicie


L'an mil neuf cent dix et le vingt-six du mois de novembre à onze heures du matin par devant nous Pinard Nicéphore remplissant en qualité de Maire, les fonctions d'Officier de l'état civil de la commune de Martignat canton d'Oyonnax département de l'Ain, sont comparus en la Maison commune M. Assumel-Lurdin Jules-Joseph veuf en secondes noces de Durafour Marie-Joséphine professions de garde-forestier demeurant à Martignat canton d'Oyonnax département de l'Ain âgé de trente-quatre ans, né au Poizat le quinze février mil huit cent soixante-seize fls majeur de défunt Assumel-Lurdin François profession de cultivateur de son vivant demeurant au Poizat et de Berrod Zélia Marie-Antoinette profession de cultivatrice demeurant au Poizat procédant de sa propre autorité comme majeur et avec  l'assistance de sa mère ici-présente d'une part
Et Demoiselle Gros Marie-Félicie profession de cultivatrice demeurant à Martignat canton d'Oyonnax département de l'Ain âgée de vingt-neuf ans, née à Martignat le sept avril mil huit cent quatre-vingt-un fille majeure de défunt Gros Elie-Frédéric profession de cultivateur de son vivant demeurant à Martignat et de Prost Marie-Philomène profession de cultivatrice demeurant à Martignat procédant comme majeure et avec l'assistance de sa mère ici-présente et consentante d'autre part;
Lesquels, après nous avoir fait remise, savoir, le futur époux de son acte de naissance et de l'acte de décès de sa femme et la future épouse de son acte de naissance et de l'acte de décès de son père, vus dans les registres de cette commune
nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux et dont les publications et affiches ont été faites à Martignat le treize novembre de la présente année conformément aux articles 63 et 64 du Code civil, sans qu'aucune opposition à ce mariage nous ait été signifiée. Sur quoi nous avons interpellés les futurs époux ainsi que les personnes autorisant le mariage et présentes à l'acte, d'avoir à déclarer s'il a été fait un contrat de mariage; à quoi il nous a été répondu affirmativement suivant certificat délivré le vingt et quatre novembre mil neuf cent dix par maître Corgie notaire en résidence à Oyonnax.
Puis faisant droit à leur réquisition, après avoir fait lecture aux parties et aux témoins ci-après nommés de toutes les pièces ci-dessus mentionnées, et du chapitre 6, titre 5, du Code civil, intitulé Du Mariage, nous avons demandé au futur époux et à la future épouse s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme; et chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, nous déclarons Au nom de la Loi que Assumel-Lurdin Jules Joseph-Eugène et Gris Marie-Félicie sont unis par le mariage.
Et sur-le-champ nous avons dressé acte de mariage célébré publiquement et en présence de 1° Gros Joseph âgé de trente six ans, profession de cultivateur demeurant à Martignat frère de l'époux [ 1 ]; 2° Pey Camille âgé de vingt-six ans, profession de ébéniste demeurant à Nantua, beau-frère de l'épouse; 3° Assumel-Lurdin Joseph âgé de vingt-huit ans, profession de cultivateur demeurant au Poizat frère de l'époux; 4° Jacquet Augustin âgé de trente-quatre ans, profession de peignier demeurant à Oyonnax ami de l'époux.
Duquel acte, inscrit sur les deux registres tenus à cet effet, nous avons fait lecture aux témoins et aux parties contractantes qui ont signé avec nous.
[suivent les signature]

Avant la Révolution, alors qu'il n'y a pas d'acte pré-rempli, les rédacteurs des actes de mariages ne sont pas tous aussi scrupuleux. Et plus on remonte dans le temps, plus la couche d'information est mince.

Exemple :
Acte de mariage de Barré Noel et Laisné Noelle, 1644, La Coulouche (AD 61)
le vingt cinq jour d'avril mil six centz quarante
quatre noel barre et noelle laisne furent
espouzes en leglise de la coulonche
Enfin c'est fait ! Que de chemin parcouru depuis ce jour où, près de la fontaine publique, on a aperçu ces jolis yeux bleus qui nous ont fait rêvé...

Il ne reste plus qu'à prendre une photo de la noce.

Noces Astié Augustin et Lejard Louise Joséphine, Angers, 1912, coll. personnelle


Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants...  [ 2 ]



[ 1 ] Erreur du rédacteur : c'est bien sûr le frère de l'épouse.
[ 2 ] Heureux je ne sais pas, mais ensemble c'est sûr : je n'ai encore trouvé aucun divorce dans ma généalogie. Et beaucoup d'enfants aussi : les couples à 8, 10 ou 13 enfants sont très courants.