Alors c’est la fin ? Dès le milieu du XIXème ? Si vite ? Comment faire une croix sur tout un pan de sa généalogie ? Quand on est passionné, c'est trop difficile ! Bon quand on tombe en "fin de branche" vers 1590, que les registres ont disparu, on peut l'accepter plus facilement. Mais là . . .
Il faut bien se rendre à l'évidence : je n'ai pas le bon passeport. Après plusieurs mois d’impasse (et de vaines recherches pour tenter de contourner cet obstacle), un mail salvateur : un contact avec l’association généalogique locale, l'AVEG (Association Valaisanne d'Etude Généalogique). Grâce à leurs relevés, ils ont d’un coup débloqué 10 générations en m'envoyant la filiation de Joseph jusqu'au milieu du XVIIème siècle. Un grand merci à eux qui permettent de progresser si bien. Le seul bémol, c’est qu'ils ne m'ont transmis que la liste des événements, mais je n'ai pas vu (ni possédé) les actes eux-mêmes. Dommage.
Quelle idée d’avoir traversé la frontière ?
Autre frontière : celle du temps.
Lorsqu’on est à la Révolution, c’est plus frustrant. C’est le cas pour la branche Deux-Sèvres/Vendée car les registres ont souvent été détruits à cette période. Cela provoque d'affreuses trouées blanches dans mon arbre cylindrique.
Mais là, il y a peu de chance qu'un mail vienne me débloquer miraculeusement. Et ce n'est plus une question de passeport...
En fait, j'ai pris de trop mauvaises habitudes : consulter les registres des XVI et XVIIème siècles. Du coup, m'arrêter à la Révolution, c'est comme avoir une bouteille quand on a soif, mais pas de décapsuleur ! Tu sens bien qu'ils sont là, quelque part, mais tu n'as aucune chance de les trouver.
Mais finalement, savoir se confronter aux limites d'une passion, n'est-ce pas passer un cap... une frontière ?