Bon sang ! j'ai ce document depuis 2009 et je n'avais pas vu ça !
Blog généalogique, souvenirs d'aïeux de Conques (Rouergue) à Samoëns (Haute-Savoie), en passant par l'Anjou, la Bretagne, l'Ain, la Suisse . . .
« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »
- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches
vendredi 20 juin 2014
#ChallengeAZ : R comme relis-le encore !
Bon sang ! j'ai ce document depuis 2009 et je n'avais pas vu ça !
jeudi 19 juin 2014
#ChallengeAZ : Q comme questions qui nous questionnent
Mais très vite, une question en amène une autre : Quel métier exerçaient-ils ? Quelle a été leur vie ? Où ont-ils vécu ? Où sont-ils passés (cf. article du présent Challenge AZ D comme disparu) ? ...
Questions qui restent parfois sans réponse.
Questions qui apportent leurs lots de surprises.
Questions sans fin (comme la généalogie).
Le manque d'archive se mêle à notre vision "moderne" :
Pourquoi Assumel Lurdin Louis Marie, tailleur d’habits, devient-il soudain cultivateur ?
Pourquoi les parents donnent-ils toujours les mêmes prénoms à plusieurs enfants de la même fratrie ?
Certaines questions se retrouvent sans doute chez tous les généalogistes : pourquoi une famille déménage-t-elle soudain ?
Par exemple, pourquoi Astié Augustin Pierre Jean déménage-t-il d’Aveyron en Anjou (dans les années 1870), avant de revenir en Aveyron (1882/1886) et de redéménager en Anjou (1888/1895), pour finir sa vie en région parisienne (1908/1914) ?
D'autres questions auront sans doute leurs réponses un jour, notamment lorsque je pourrai accéder aux archives correspondantes.
Par exemple, pourquoi le certificat de bonne conduite a-t-il été refusé à Roy Joseph Auguste lorsqu’il était dans l’armée ? Une simple consultation de son dossier militaire peut (ou pas... ) répondre à cette question.
Mais si ces questions peuvent paraître frustrantes (notamment lorsqu'elles restent sans réponse), elles sont le fruit de notre curiosité (et de notre imagination peut-être aussi parfois !). Elles sont surtout notre moteur : ce sont elles qui nous font avancer.
mercredi 18 juin 2014
#Challenge AZ : P comme préservez vos photos !
Sur un certain nombre de clichés anciens faits en ateliers, on retrouve les accessoires classiques comme la toile peinte en arrière-plan, les fauteuils à accoudoirs ou fausses balustres qui sont un prétexte pour s’appuyer et tenir la pause sans bouger. Amusez-vous à les repérer !
Ces clichés anciens ouvrent une fenêtre sur époque très lointaine de la nôtre : cette époque où l'image était encore peu répandue. Cette époque où l'on se faisait beau pour figurer sur le cliché. Cette époque où on allait se faire photographier dans les ateliers ou, au contraire, les photographes ambulants venaient jusqu'à vous. Cette époque où les photos étaient aussi un vecteur d'information avec les clichés illustrant des événements, grands et petits (mariages, inondations, grandes expositions, fêtes locales... ). Cette époque où les clichés étaient édités en carte postale.
Les photos anciennes, c'est un moyen unique de mettre un visage sur ce qui n'était auparavant qu'une liasse d'archives ou une accumulation de dates. Soudain, ils sont là. Palpables. Presque réels. En l'absence d'information complémentaire, c'est aussi une façon d'en savoir plus sur la vie de nos ancêtres : la façon dont ils étaient habillés, les lieux où ils ont vécu, etc . . .
Parfois, on a la chance d'avoir l'histoire qui s'est transmise avec la photo. Je pense à ce portrait de Marcelle Assumel Lurdin, ma grand-mère, réalisé chez un photographe en 1934, qui la représente de trois quart dos. Cette photo fit, paraît-il, beaucoup parler car le haut du dos est dénudé : ô scandale !
Mais parfois les photos restent muettes : qui donc est ce moustachu à côté de Papy ? Et ce petit, là à gauche ? Silence. Alors, on ne le dira jamais assez : faites attention à vos photos anciennes. Si vous en avez, prenez en soin. Et, pendant qu'il est encore temps, interrogez vos anciens pour identifier les personnes en présence, les lieux, les événements photographiés. Car avoir une photo ancienne, c'est bien, savoir ce qu'elles racontent, c'est mieux.
Aujourd'hui nous pouvons prendre des dizaines de photos par jour (pour les plus addicts), presque sans y penser. Bien sûr, ce ne sont pas tous des chefs d’œuvre, mais elles reflètent notre vie quotidienne . . . Comme nos photos anciennes finalement.
Mais pensez à vos AAPE (arrière-arrière-petits-enfants), lorsqu'ils feront leur généalogie : classez et identifiez vos photos pour qu'ils ne galèrent pas comme nous aujourd'hui !