La famille Assumel-Lurdin est arrivée en Anjou grâce au chemin de fer. Jules avait enveloppé ses deux petits garçons, Robert et Raymond (âgés de 2 et 3 ans), dans sa grande cape et les avait installés pour dormir dans les filets à bagages du wagon.
Blog généalogique, souvenirs d'aïeux de Conques (Rouergue) à Samoëns (Haute-Savoie), en passant par l'Anjou, la Bretagne, l'Ain, la Suisse . . .
« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »
- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches
vendredi 26 juin 2015
#ChallengeAZ : W comme wagon et instants fugaces
La famille Assumel-Lurdin est arrivée en Anjou grâce au chemin de fer. Jules avait enveloppé ses deux petits garçons, Robert et Raymond (âgés de 2 et 3 ans), dans sa grande cape et les avait installés pour dormir dans les filets à bagages du wagon.
-Tous ces souvenirs engrangés par grand-mère Marcelle,illustrent bien la vie d'alors,simple,rude et ces moments de félicité où on chantait à la veillée ...
RépondreSupprimerM@g.