Blog généalogique, souvenirs d'aïeux de Conques (Rouergue) à Samoëns (Haute-Savoie), en passant par l'Anjou, la Bretagne, l'Ain, la Suisse . . .
« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »
- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches
mercredi 1 janvier 2014
Voeux venus des âges lointains
Je vous les transmets à mon tour et vous souhaite une année émaillée de généapépites et heureuses généatrouvailles.
mardi 24 décembre 2013
Avent généalogique
1 : c'est UN arbre, et c'est le commencement de tout . . .
2 : c'est le nombre de pays où je trouve des ancêtres dans ma généalogie (la France et la Suisse).
3 : c'est le nombre de Helipx (prénom féminin) dans ma généalogie - mais je ne sais même pas comment ça se prononce !
4 +100=104 (je sais je triche) c'est l'âge de Mathurine Le Floc (sosa 7033) selon son acte de décès.
5 : c'est le nombre de siècles de ma généalogie (sans celui-ci) : Henri IV, Molière, Le Titien, Versailles, la Révolution, la première guerre mondiale . . .
6 : c'est le nombre de semaines entre le mariage de Coutand François/Cousseau Renée et la naissance de leur fils Pierre.
7 c'est le nombre de décès dans la famille Daburon en moins d'un mois en 1626 à Bauné alors que la peste sévit . . .
8 : c'est le nombre de naissances maximum pour un même jour calendaire (le 12 juin et 17 décembre à égalité).
9 : c'est le nombre maximum de décès par an pendant la Révolution (1789/1800), sans rapport apparent avec la période.
10 : c'est le nombre de "propriétaires" dans ma généalogie.
11 : c'est le nombre de métiers exclusivement féminins dans ma généalogie (blanchisseuse, fille de peine, mercière . . . ).
12 : c'est le numéro de département à l'origine de tout : l'Aveyron.
13 : c'est l'âge de plusieurs mariées de ma généalogie (le record c'est 12, mais c'était déjà pris !).
14 : c'est le nombre d'enfants pour le couple Le Boucher/Pillet à Jarzé (49) entre 1656 et 1676 (record non battu).
15 : c'est le nombre de générations dans ma généalogie retrouvées à ce jour.
16 : c'est le siècle où j'ai retrouvé les documents les plus anciens.
17 : c'est le pourcentage d'ancêtres prénommées Marie dans ma généalogie.
18 : c'est le nombre de sources différentes utilisées (registres Baptême-Mariage-Sépulture, cahier de doléance, testaments, contrats de mariage, recensements, cartes de Cassini, etc . . . ).
19 : c'est l'année (1919) où mon arrière-grand-père est revenu de la 1ère guerre mondiale. Pourquoi si tard ? C'est encore un mystère.
20 : c'est le pourcentage de signatures féminines parmi toutes les signatures d'ancêtres retrouvées à ce jour.
21: c'est l'âge de décès le plus jeune dans ma généalogie directe (Barbot Marie sosa 75), décédée "dans son domicile".
22 : c'est le pourcentage de vignerons parmi mes ancêtres.
23 : c'est le nombre de départements où je trouve des ancêtres en France.
24 : c'est à peu près le nombre d'heures (par jour, bien sûr ! ) pendant lesquelles je pense généalogie. Ah ! passion quand tu nous tiens . . .
vendredi 20 décembre 2013
Capable d'enseigner
Les intitulés concernant cet examen sont si savoureux, que je ne résiste pas à vous les livrer [et à les commenter . . . ].
L'examen comprend trois séries d'épreuves :
1° Une dictée d'orthographe d'une page environ, choisie dans nos meilleurs auteurs. [J'adore cette expression]
Les aspirants doivent :
Les aspirantes doivent : [les épreuves pour les garçons et pour les filles sont donc différentes : bonjour le sexisme]
ART. 1 et 2 : Toute fraude commise dans les examens et les concours publics qui ont pour objet l'entrée dans une administration publique ou l'acquisition d'un diplôme délivré par l'Etat constitue un délit. — Quiconque se sera rendu coupable d'un délit de cette nature, notamment en livrant à un tiers ou en communiquant sciemment avant l'examen ou le concours, à quelqu'une des parties intéressées, le texte ou le sujet de 1 épreuve, ou bien en faisant usage de pièces fausses, telles que diplômes, certificats, extraits de naissance ou autres, ou bien en substituant une tierce personne au véritable candidat, sera condamné à un emprisonnement de un mois à trois ans et à une amende de 100 francs à 10 000 francs, ou à l'une de ces peines seulement. *
[Gloups !]
Je ne sais pas, hélas, quels étaient les intitulés exacts des épreuves que Flora a passées. Mais rien qu'au travers de ces quelques lignes on sent bien une autre époque (et je ne reviendrai même pas sur les travaux d'aiguilles).
Enfin, au cas où vous auriez été distrait pendant cette lecture de cet article (et surtout si vous n'avez pas examiné le brevet à la loupe), je vous rappelle que Flora a obtenu son brevet d'enseignement alors qu'elle n'était âgée que de 15 ans tout juste (tout de même). Elle a dû bénéficier d'une dispense pour pouvoir passer son examen.
Autre temps, autre époque.
Cet examen lui permis d'être institutrice primaire. Elle exerça notamment au pensionna du Sacré Cœur (avant de rejoindre son mari à la boucherie conjugale, changeant ainsi complètement de voie).
C'était mon arrière-grand-mère (on l'appelait la "petite mamie") et je l'ai connue.
(*Source : inrp.fr)