« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

vendredi 16 juin 2017

#ChallengeAZ : N comme noces Lejard

Noces d'Honoré Lejard, 1900 © Coll. personnelle

C’est la plus ancienne photo de mariage que je possède. Elle provient de l’album de photos familial : en 1900 Honoré Lejard y épouse… je ne sais pas qui (mariage pas trouvé !). Honoré est le demi-frère, de la grand-mère de mon père, de 20 ans son aîné. Remarquez les quelques coiffes angevines (encore) caractéristiques de l'époque.


jeudi 15 juin 2017

#ChallengeAZ : M comme mercerie Roy

Mercerie "Veuve Roy", 1936 © Coll. personnelle

La mercerie de la « veuve Roy » est celle de Bregeon Clémentine Adeline (rencontrée dans l'article C de ce Challenge), veuve Roy depuis 1914 - mon arrière-arrière-grand-mère. Photo prise en 1936 où elle figure avec deux de ses petites-filles. Le magasin, qui se situait à Châtillon (aujourd’hui Mauléon, Deux-Sèvres) a été vendu en 1938 et Adeline est venue s’installer à Angers chez l'une de ses filles.


mercredi 14 juin 2017

#ChallengeAZ : L comme liste électorale

Liste électorale d'Angers, 1899 © Archives municipales d'Angers

Extrait des listes électorales d’Angers où figure l’arrière-grand-père de mon père, Astié Augustin Pierre Jean. Sans doute communément appelé Auguste : c’est sous ce prénom qu’il figure tous les ans. Mais, à mon grand regret, son patronyme est orthographié Astier, alors que depuis 1671 (acte le plus ancien de notre lignée éponyme) nos ancêtres n’ont jamais eu de R final à leur nom !