- Laissons faire le hasard -
- Nom/sosa/génération
Aujourd’hui sur les 105 patronymes commençant par R, le hasard a désigné les ROBIN, et parmi eux Jeanne ROBIN, sosa n°247, VIIIème génération.
- Etat civil
Jeanne ROBIN est née aux Epesses (Vendée) en 1780. A 23 ans elle épouse François COUTAND, qui est alors métayers à St Michel Mont Mercure. Ensemble ils auront 7 enfants, dont un mort en bas âge. Ils déménagent au grès des baux de fermes : Saint Amand s/Sèvre (Deux-Sèvres), Pouzauges, La Pommeraie. Jeanne y meure à l’âge de 60 ans en 1840.
- Environnement familial
Jeanne est la 6ème d’une fratrie de 8. 2 de ses sœurs sont mortes en bas âges. Son père a exercé plusieurs professions : tisserand, laboureur, bordier, marchand. Il meurt alors que Jeanne n’avait que 9 ans. Il était lettré et avait une belle signature. Il avait hérité de sa mère une ferme située à Mallièvre qu’il met en fermage en 1765. Sa mère avait elle aussi hérité de son père une ferme, située au Petit Bourg des Herbiers, mise en fermage en 1778. Je ne sais pas ce que sont devenues ces fermes par la suite. Lors de son décès en 1822, elle légua à ses enfants plusieurs rentes.
Jeanne n’a pas connu ses grands-parents, tous décédés avant sa naissance.
Elle marie trois de ses enfants et a connu ses trois premiers petits-enfants.
- Sources généalogiques complémentaires
ROBIN : Très fréquent, c'est un diminutif de Robert (nom de personne d'origine germanique, Hrodberht ; de hrod = gloire + berht = brillant) porté dans toute la France, mais surtout en Vendée.
Elle vit sous les règnes de Louis XVI puis connait la Révolution, les troubles de la guerre de Vendée et s’éteint sous la Monarchie de Juillet.
En 1807 est dissoute la communauté fondée avec son mari, leur fille aînée Marie Françoise et le gendre Mathurin TREILLARD, Jeanne et son mari François COUTAND ; chacun des couples y étant pour un tiers.
Elle apparaît dans les listes de recensement de St Michel Mont Mercure en 1820. Elle habite à Laurière avec son époux et 6 de leurs enfants. Je ne trouve plus la famille par la suite, même en 1836 à Pouzauges où, pourtant, sa présence est attestée en 1833 et octobre 1836.
Jeanne apparaît dans les registres de succession de Pouzauges. Ses héritiers sont François et Pierre COUTAND (selon tables), François son époux et Pierre, Etienne, Marie, Marie Anne, Jeanne, tous enfants de ladite Jeanne ROBIN (selon registre de mutation). Il est noté le n°582 du sommier douteux. Sur ce sommier sont consignés l'existence de droits impayés ou fraudés (mais ces registres ne sont pas conservés aux archives). Quand le contrôleur a réuni les preuves de l'exigibilité d'un droit ou lorsque le contrevenant se reconnaissait débiteur de l'impôt, l'article était annulé et reporté sur le "sommier des droits certains". A l'inverse, si la réclamation est non fondée ou s'il n'y avait pas de preuves suffisantes pour engager des poursuites, l'article était annulé.
La valeur du mobilier,
argent, rentes et créances déclarée est de 27 francs; pas d'immeuble.
Selon la déclaration faite le 22 mai 1841 par François son époux, la succession est composée du mobilier
propre, à savoir :
1) un lit composé de son
bois, paillasse, coëte, traversin, matelas, estimé à 20 francs.
2) un coffre estimé à 3 francs.
3) deux draps estimés à 4 francs.
Immeubles : néant.
Sa famille n’a pas été trouvée sur le cadastre de Pouzauges (dressé en 1841). Son mari étant déclaré bordier à son décès en 1843, peut-être n’apparaît-il pas parmi les propriétaires.
- A chercher
Qu’est devenu son fils Etienne, dit domestique à Mortagne en 1840 (je n’en sais pas plus).