- Laissons faire le hasard -
- Nom/sosa/génération
Aujourd’hui sur les 48 patronymes de ma généalogie commençant par S, le hasard a désigné les SOULARD, et parmi eux Jeanne SOULARD, sosa n°503, IXème génération.
- Etat civil
Jeanne est née en 1757 aux Epesses (Vendée). A 16 ans elle épouse Louis RAMPILLON, 29 ans. Ensemble ils auront 7 enfants. Ils s’installent à Saint Amand sue Sèvre (Deux-Sèvres) où ils sont cultivateurs. En 1812 elle enterre son mari. Elle lui survit 12 ans. Elle meurt à 67 ans dans la ferme familiale.
- Environnement familial
Jeanne est l’aînée d’une fratrie de 6 enfants. Je descends d’elle mais aussi de sa sœur Marie Anne née 6 ans après elle. Son père était cultivateur. Il meurt peu après sa mère, respectivement en 1802 et 1801.
Elle a connu 3 de ses grands-parents, mais deux d’entre eux sont décédés lorsqu’elle était petite. Seule sa grand-mère paternelle a vécu un peu plus longtemps (elle est décédée lorsque Jeanne avait 17 ans). Elle était d’une famille aisée, dite « Dame » lors de son mariage.
Elle a marié plusieurs de ses enfants et connu nombre de ses petits-enfants. Elle n'a enterré aucun de ses 7 enfants, tous morts après son propre décès (ce qui fait plaisir à savoir au généalogiste trop souvent confrontée à la mort en bas âge de ses collatéraux).
- Sources généalogiques complémentaires
SOULARD : Au Moyen Age le mot n'a pas encore le sens d’ivrogne. Il désigne cependant une personne ayant très bien mangé (et sans doute aussi bien bu !). Vient du latin satullus (= rassasié).
Elle est née sous le règne de Louis XV, a vécu les troubles de la Révolution et des guerres de Vendée, s’est éteinte sous la Restauration.
Pas trouvée sur les listes de recensement de St Amand (pas de table antérieure à 1836).
Pas trouvée dans les registres d'ordre des comptes hypothécaires de Fontenay le Comte.
Pas trouvée sur les tables de décès de Châtillon (lacunes 1816/1894).
Elle est désignée héritière de son mari en 1812, qui lui laisse un héritage évalué à 600 francs.
Elle apparaît sur les tables de successions de Châtillon et registres des mutations : elle lègue ses effets à son fils évalués à 387 francs.
Il n’y a pas d’archives notariales en ligne dans les Deux Sèvres.
Jeanne est née trop tôt pour apparaître dans les cadastres.
- A chercher
Pas de trace de Mathurin Soulard, frère de Jeanne : chercher s’il a participé aux combats en Vendée.