On trouve également des patronymes présents à la fois du côté paternel et maternel, comme les Robin.
Si on englobe la totalité de ma généalogie, les résultats diffèrent un peu.
Environ un tiers des patronymes restent mystérieux (leur étymologie n'a pas été trouvée).
- On a parlé du R de Astié (cf. article du challenge A comme Astié).
- Le changement est parfois phonétique : Halary > Alary.
- D’autres fois il évolue véritablement : Angeard > Anjard > Enjard > Jard > Jar > Legeard > Lejard. Ces évolutions compliquent le travail de recherche, notamment lorsque l'individu déménage.
- Les noms s’ajoutent au fur et à mesure des générations : Assumel devient ensuite Assumel Lurdin, Alhumbert devient Alhumbert Blanc...
- Au contraire, au cours des générations on perd parfois le second nom : Mathieu Verney devient Mathieu, Berrod Rochais devient Berrod...
- Les « dit » (les surnoms) sont nombreux. Ainsi on voit un "Assumel dit Lurdin" (qui deviendra ensuite Assumel Lurdin), "Jean Buffard dit Bon garçon" (1689) ou son père "Jean Bon garçon dit Buffard" (1707), "Jean Vualliat dit Cougniat" (1698), "Peytier Jean dit la pierre" (1706)... Alombert Etienne est qualifié, dans son acte de décès, en 1780, de « petit homme des granges du poisat hameau de ladite paroisse [Lalleyriat] ».
- ceux qui désignent une particularité physique : Lebeau, Petit, Gros
- ceux qui désignent un lieu : Desboys, Fontaine, Deslandes, Deschamps
- ceux qui désignent un métier : Verdier, Vigneron, Le Maçon, Cordier
- ceux qui rappellent le règne animal : Loiseau, Lecocq, Pigeon
- ceux qui rappellent les liens avec la sphère seigneuriale : Lecuyer, Châtelain, Chasteaux, Roy, Chevallier
- Ceux qui sont des prénoms : Gérard, Antoine, Robert
Bon, bien sûr, on choisi pas son (ses) nom(s) de famille. Et le nom ne présage en rien de la personne elle-même... Mais je dois avouer que c'est avec un peu de soulagement que j'ai constaté qu’il n’y a pas de patronyme ridicule ou insultant dans ma généalogie : je suis ainsi tombée dans les registres, au cours de mes recherches, sur des Clochard ou, mieux encore (si l'on peut dire), des Connard; heureusement sans lien de parenté. Ni de mariage hasardeux : je me souviens de cette histoire racontée par mes parents : deux de leurs connaissances se sont mariés, Mlle Cochon a épousé M. Sallé, et ils ont emménagé rue des Longs Boyaux ! Véridique !