- Challenge #52Ancestors : un article par semaine et par ancêtre -
Semaine 9 : Les femmes de votre généalogie
Sur les 3652 ancêtres directs que compte mon arbre, 46,28% sont des femmes (soit 1690 ancêtres féminines).
Les générations I à VI sont complètes (100% d'ancêtres trouvées). Mais une fille-mère me fait baisser mon taux aux générations suivantes. A partir de la génération X les implexes s'en mêlent ! Je compte jusqu'à 29% d'implexe aux générations XV et XVI.
Ma sosa la plus ancienne est Félisonne de Lucinge (sosa 841987, génération XX), qui se serait mariée en 1367 selon la bibliographie historique (elle est une collatérale de la famille de Sales en Haute-Savoie).
Mais l’acte le plus ancien retrouvé est celui prouvant la naissance de Charlotte Le Peintre en 1592 (Jarzé, 49), sosa 2373 génération XII.
- Prénoms
Sans surprise le prénom le plus donné à mes ancêtres féminines est Marie (15,74%). Viennent ensuite Jeanne (14,44%), Françoise (7,57%), Perrine (5,09%), puis Marguerite, Louise, Renée…
Beaucoup moins courant, je trouve aussi une Anoye, une Etragie, une Yolante et quatre Helipx.
- Mariage
577 ancêtres ont un âge connu (et prouvé) au mariage.
Ma mariée la plus jeune a 11 ans (sic !). Clémence Monneret s’est mariée en 1689 à Viry (39). 6 autres ont été mariées avant 15 ans.
La mariée la plus âgée (au premier mariage) avait 42 ans : c’est Jeannette Durier, une de mes ancêtres Suisse.
La moyenne d’âge au mariage est d’un peu plus de 23 ans.
- Métiers
Les métiers de mes ancêtres féminines sont cités pour 88 d’entre elles. Les plus représentés sont les cultivatrices (20%) et les ménagères (13%).
Parmi cette liste on notera la lignée des « filles de peine », la mère, la fille et la belle-mère du petit-fils, ou la « campagnarde », mon ancêtre de Haute-Savoie (dite aussi ménagère ou cultivatrice).
- Signatures
Parmi mes 1690 ancêtres directes féminines, seules 51 savent signer (3,02%). 28 autres ont apposé « leur marque » (une croix ou un signe quelconque) ; celles-ci viennent toutes de l’Orne.
La signature le plus ancienne est celle de Jacquine Pinot, en 1627. Elle demeure à Angers et signe son acte de mariage. Son métier n’est pas connu, pas plus que celui de son époux, mais son gendre est marchand ; ce qui sous-entend un milieu plutôt aisé et explique sans doute qu’elle sache signer.
- Longévité
547 de mes ancêtres ont une date de naissance et de décès identifiée.
Mathurine Crahan est mon ancêtre féminine ayant eu la vie la plus courte : elle est décédée à 19 ans seulement. Elle vivait à Loudéac (22) entre 1657 et 1676. Sa vie n’a été qu’un fil fragile et ténu : "Baptisée au logis par Julien le Pioufle a cause du danger [...] de more", elle est décédée "après avoir reçu en sa dernière maladie les saints sacrements".
Mon ancêtre ayant vécu le plus longtemps est Mathurine Le Floc, censée être décédée à 104 ans à Loudéac (mais son acte de naissance en 1573 n’est pas sûr : difficilement lisible à cause d’une numérisation en trop basse définition).
A défaut, c’est ma grand-mère Marcelle Assumel-Lurdin qui tient le record : 97 ans (décédée à Angers, 49).
La moyenne d’âge est d’un peu plus de 60 ans.
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