« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

vendredi 30 septembre 2022

#52Ancestors - 39 - Felix Assumel

 

- Challenge #52Ancestors : un article par semaine et par ancêtre -

Semaine 39 : Quel voyage généalogique vous fait envie ?

 

J’ai fait plusieurs voyages généalogiques sur les traces de mes ancêtres :

  • Conques (Aveyron), berceau de mes ancêtres patronymiques.

  • Samoëns (Haute-Savoie), où sont les ancêtres paternels de ma mère.

  • En Bretagne : j’ai raconté comment ma mère a choisi « par hasard » un gîte situé exactement dans le hameau où ont vécu ses ancêtres (voir ici) !

  • A la frontière des Deux-Sèvres/Vendée, où sont les ancêtres maternels de ma mère.

Je ne parle pas de l’Anjou, d’où sont originaires un grand nombre de mes ancêtres, car j’y retourne souvent : j’y suis née et plusieurs membres de ma famille (vivants) y sont encore.

 

Parmi les berceaux principaux où je ne suis pas allée, il reste :

  • La Suisse : ce voyage me fait bien envie, d’autant que je ne connais pas bien cette branche car, rappelons-le, la Suisse est un coffre-fort (voir ici).

  • La Seine et Marne (côté maternel). Je ne sais pas pourquoi cela ne m’enthousiasme guère. J’ai peut-être peur que Mickey et autre modernisme aient trop modifié le sud de ce département pour y sentir la présence de mes ancêtres.

  • l’Ain (côté paternel).

 


L’Ain m’attire davantage. C’est le pays des ancêtres de ma grand-mère paternelle. Depuis le XVIIème siècle la famille Assumel Lurdin est installée au Poizat. C’était un village de la paroisse de Lalleyriat, devenue commune indépendante en 1827 puis re-fusionnée pour donner la nouvelle commune du Poizat-Lalleyriat en 2016. Elle se situe sur le plateau de Retord dans le Haut-Bugey.

Mes ancêtres aindinois représentent à ce jour un peu plus de 1500 personnes. Je compte sept générations de Assumel Lurdin, plus deux générations supplémentaires :

  • L’une nommée alternativement Assumel, Assumel dit Lourdin ou Assumel Lurdin.
  • La seconde nommée Assumel seul.

Le plus ancien représentant, prénommé Felix, a vécu à la charnière des XVII et XVIIIème siècles (sosa n°1280). Je ne le connais qu’au travers du contrat de mariage de son fils Etienne.

Sans oublier tous leurs collatéraux.

Ces ancêtres se répartissent sur 44 communes de l’Ain, essentiellement dans un triangle Cerdon/Martignat/Montanges.



L’église du Poizat date du XIXème siècle et est dédiée à Saint Félix (tiens, tiens…).

Je voudrais voir - en vrai - la maison de Jean Claude Assumel Lurdin au Poizat ou l’auberge de Joseph Marie Prost à Martignat (voir ici).

Je voudrais aller aux archives départementales pour consulter les documents notariés qui ne sont pas en ligne.

Je voudrais aller au cimetière du Poizat voir si la tombe de Marie Antoinette Zélia Berrod, ma sosa n°21 (Vème génération), existe toujours et chercher s’il y en a d’autres.

Tombe Zelia Berrod © B.Boisard

Bref, je voudrais aller dans l’Ain.

 

 


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