- Challenge #52Ancestors : un article par semaine et par ancêtre -
Semaine 1 : Quelles sont les bases de votre généalogie ? Quel est votre point de départ ? Sur quoi vous appuyez-vous ?
L’arbre dessiné par mon grand-père paternel fut le déclencheur. Il résultait de ses recherches menées sur sa branche agnatique et sur celle de son épouse.
Du côté paternel cet arbre plongeait ses racines à Conques, en Aveyron, vers 1740.
Du côté maternel il avait poussé depuis Le Poizat/Lalleyriat, dans l’Ain, vers 1660.
Les eux branches matrilinéaires n’avaient que peu été explorées.
C’est à partir de ces recherches que j’ai attrapé le virus de la généalogie, il y a une vingtaine d’années. 31 noms soigneusement calligraphiés à l’encre de Chine sur un arbre dessiné par mon grand-père. Le goût de l’Histoire (la « grande », ma formation première), des histoires (les « petites ») et de la quête ont sans doute fait le reste.
J’ai développé les branches qui ne l’étaient pas, élargi le champ des recherches à ma propre branche maternelle, plongé plus profondément encore que ne l’avait fait mon grand-père. Les recherches menées par d’autres membres de la famille (la tante Michelle, la cousine Bernadette) sont venues grossir le ruisseau de mes ancêtres – qu’elles en soient remerciées.
Il va de soit que c’est grâce à la mise en ligne des fonds des archives départementales que j’ai pu explorer la vie des mes ancêtres. En effet, je n’ai aucune famille dans la région où je demeure et le fait d’avoir pu consulter ces fonds à distance m’a permis de progresser dans ma généalogie sans contrainte. Bien sûr, le revers de la médaille est que je suis dépendante de ces recherches en ligne : mon arbre se développe donc au rythme des numérisations, de la facilité (ou pas) d’utilisation desdits sites, des solutions techniques adoptées. Il est ainsi moins développé dans les départements où les visionneuses sont difficiles à utiliser, où les fonds en ligne sont moins riches. Et inversement.
Aujourd’hui je compte 11 680 ancêtres (directs et collatéraux), 12 459 événements, 388 lieux répartis sur quatre pays (principalement la France et la Suisse), 18 régions, 37 départements français.
Et c’est autant d’histoires, de fragments de vie, de joies et de drames qui me sont murmurés par mes ancêtres. Et que je vous fais partager à mon tour, grâce à ce blog.
Mon seul regret est que mon grand-père ne soit plus là pour en discuter avec lui…