« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

jeudi 3 novembre 2022

C comme CHANEY

  - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 160 patronymes de ma généalogie commençant par C, le hasard a désigné les CHANEY, et parmi eux Pierre Joseph CHANEY, sosa n°378, IXème génération.


  • Etat civil

Pierre Joseph naît en 1691 à Cerdon (Ain). Il est le fils de Joseph et Jacqueline BAUDIN. Il est l’aîné de trois fils (le dernier n’ayant vécu que 6 mois). A 28 ans il épouse Jeanne GUILIN dont il aura 5 enfants. Il perd deux de ses fils en bas âge. Il meurt relativement jeune à 41 ans.

 

  • Environnement familial

Marchand tanneur, il est aussi qualifié de bourgeois et de sieur. Comme son père Joseph, qu’il perd assez jeune (lorsqu’il avait une vingtaine d’années). Mais sa mère meurt après lui.

Il a connu ses petits-enfants, mais meurt avant le mariage de Barbe, mon ancêtre.

Toute la famille est lettrée et signe (sauf les femmes) depuis son grand-père. Ils sont tous dans le commerce et l’artisanat autour du cuir : maître tanneur, maître cordonnier, maître maréchal. La famille de sa femme fait aussi partie de la bourgeoisie de Cerdon.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

Il vit sous les règnes de Louis XIV puis Louis XV.

Pierre Joseph apparaît dans un acte notarié de 1720 : c’est un prêt de 295 livres fait à Joseph FOROD, un autre bourgeois de Cerdon.

Pierre Joseph est né trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence, les archives militaires.

 

  • A chercher

D’autres pièces notariées.

Décès de son père.

 

 

mercredi 2 novembre 2022

B comme BEROD

 - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 233 patronymes de ma généalogie commençant par B, le hasard a désigné les BEROD, et parmi eux Pierre BEROD, sosa n°6282, XIIIème génération.


  • Etat civil

Je ne connais rien de son état civil : je ne le connais que par sa fille… ou plutôt par les relevés de l’AVEG [Association Valaisanne d'Etude Généalogique]. Car Pierre BEROD est Suisse et je n’ai pas eu accès direct aux sources.

 

  • Environnement familial

Toujours d’après ces relevés, sa fille (unique ?) est née vers 1595 et mariée en 1655 à Val d’Illiez (Valais suisse).

 

  • Sources généalogiques complémentaires

BEROD : Patronyme valaisan issu du patois bérou, bélier). Beroud ou Béroud est une variante vaudoise.

Je ne connais pas les sources complémentaires en Suisse (à vrai dire je ne connais pas non plus les sources « primaires » car la Suisse est un coffre-fort : voir ici).

 

  • A chercher

Si un jour j’ai accès aux archives suisses, j’aurai tant à chercher !

 

 

mardi 1 novembre 2022

A comme ALLORY

- Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 55 patronymes commençant par A, le hasard a désigné les ALLORY, et parmi eux Michelle ALLORY, sosa n°293, IXème génération.


  • Etat civil

Elle serait née en 1680 (selon son premier acte de mariage) en Anjou. Mais son acte de naissance n'a pas été trouvé dans les différentes paroisses où vivent ses proches : Jarzé, Echemiré, Cheviré, Saint Quentin, Pontigné, ni Montpollin (Maine et Loire).

Elle s’est mariée deux fois : d’abord avec Pierre DUMOULIN en 1703 (elle a 23 ans), dont elle a deux enfants (un seul a survécu) ; puis avec François DUBOIS (de qui je descends), en 1711, dont elle a eu 5 enfants.

Elle a très souvent déménagé : Pontigné (1703), Clefs (1705/1707, 1709), Jarzé (1711, 1712), Echémiré (1715/1720, 1733, 1738, 1741), Cheviré (1728).

J’ignore son métier, mais sans doute travaillait-elle la terre. Les fréquents changements de domicile correspondraient alors à différents baux de métairies.

Je n’ai pas trouvé son acte de décès, mais en 1748, lorsque son époux meure, il est dit veuf. Je sais qu'elle est encore vivante en 1738 (présente au mariage de son fils Jean l'ainé), en 1741 (présente au mariage de son fils Jean le cadet), en 1742 (marraine de son petit-fils Jean) et dite décédée en 1748 (décès de son époux) et en 1754 (mariage de son fils René à Jarzé). Cela laisse une courte période de 6 ans pour trouver son décès… Mais où ?

  

  • Environnement familial

Son père Jean a été marié trois fois : avec Perrine BERRARD d’abord, dont il a eu deux enfants ; avec Anne CAILLE ensuite, pour un mariage éclair : elle est décédée deux mois après la noce ; avec Jacquine LE SEIGNEUR enfin, la mère de Michelle, dont il a eu 9 enfants. Difficile de déterminer l’ordre de naissance de Michelle dans sa fratrie puisque son acte de naissance n’a pas été trouvé. D’autant plus que les naissances sont très rapprochées : il n’y a pas vraiment de « trou » où Michelle puisse s’insérer. Elle a une sœur née en 1680 prénommée Catherine : j’ai pensé un moment que ce serait Catherine qui aurait changé de prénom d’usage, devenu Michelle, mais Catherine s’est mariée en 1708. Elle est peut-être née début 1682 (lacune des registres janvier 1682 /novembre 1682).

Son père était bêcheur.

Michelle a perdu sa mère assez jeune : elle avait 14 ans*. Cette fois son père ne s’est pas remarié.

Elle n’a pas connu ses grands-parents paternels, décédés avant sa naissance. Son grand-père maternel est décédé lorsqu'elle avait 8 ans* et sa grand-mère 13*.

Sa mère avait une sœur jumelle.

Elle est restée proche de sa fratrie : plusieurs de ses frères sont témoins au mariage de sa fille première-née. Ah ! C’est cette fille, Marie Dumoulin, qui a épousé François Dubois, fils du second mari de Michelle, François Dubois (voir ici cet imbroglio familial)

Elle n’a pas connu ses petits-enfants.


  • Sources généalogiques complémentaires

ALLORY : Le nom est porté dans l'Ouest (44, 49, 72). Variantes : Alory, Halory (forme ancienne). Il désigne apparemment le fils de Lory, nom de famille assez fréquent dans la Sarthe qu'il faut sans doute rattacher au nom de personne latin Laurus.

Elle vit sous les règnes de Louis XIV puis Louis XV.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne en Maine et Loire.

Michelle est née trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence.

 

  • A chercher

Ses actes de naissance et décès !

 

 

*Age calculé par rapport à son année théorique de naissance en 1680.