« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

jeudi 10 novembre 2022

I comme ISSANJOU

       - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 2 patronymes de ma généalogie commençant par I, le hasard a désigné les ISSANJOU, et parmi eux Amans ISSANJOU, sosa n°1118, XIème génération.


  • Etat civil

J’ignore sa date de naissance. Il s’est marié en 1693 à Conques (Aveyron) avec Antoinette AVALON, dont il a eu 7 enfants. Il décède en 1714.

Il est tantôt qualifié de marchand tantôt de vigneron.

 

  • Environnement familial

Sa famille est originaire de Compolibat, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Conques. Il ne semble plus avoir de contact avec eux après son installation à Conques. Il est décédé avant les trois mariages connus de ses enfants.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

Il apparaît dans plusieurs documents notariés, notamment des ventes. J’ai pu retrouver son contrat de mariage et son testament.

Orphelin, Amans se dote lui même apportant la somme de 600 livres, ainsi que 200 livres en droit d'augment*. La future reçoit 800 livres. Son oncle et son frère, tous deux prêtres, lui donnent "une robbe noire et une cotte faite et garnie sellon sa condition". Elle donne 300 livres en droit d’augment.

Amans rédige son testament alors qu'il est "detenu de maladie qui pourroit terminer ses jours" Le 15 août. Il meurt le 18. Il "veut et ordonne [que] ses honneurs funebres [soient] faites suivant la coutume, donne a chaque plat bassins questant [=ceux qui ont  présentent un plat de quête*] dans leglise de paroisse dudit conques 5 sols" ainsi que 10 livres destinés aux prêtres obituaires pour le luminaire et que soit "dis a perpetuite ledit jour que celluy de son deces une messe basse de requiem avec absoute a la fin pour le repos estably de son ame et de ses predecesseurs." A ses enfants "jean, marie, procule et françoise" il lègue 5 sols chacun. De "sa propre bouche nomme son heritiere universelle et generale antoinette avalon sa femme." Seuls 4 de ses enfants sont cités, ce qui sous-entend que les 3 autres sont déjà décédés.

Dans le contrat de mariage de sa fille il est fait mention de « l’achapt d’une maison a trois estages attenant la maison de ladite avalon » : Amans était donc sans doute propriétaire de deux maison au moins.

Il vit sous le règne de Louis XIV.

Amans est né trop tôt pour apparaître dans les cadastres, les recensements, les tables d’enregistrement et absence, les archives militaires.

 

  • A chercher

Le décès supposés de ses enfants, des informations sur ses maisons

Il est mentionné dans des actes notariés de Me Medal (notaire pas en ligne) : voir s’il existe un fond aux archives départementales concernant ce notaire.

 

 

 * Voir la page Lexique de ce blog


 

mercredi 9 novembre 2022

H comme HOUDOUIN

      - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 35 patronymes de ma généalogie commençant par H, le hasard a désigné les HOUDOUIN, et parmi eux Jean HOUDOUIN, sosa n°2438, XIIème génération.


  • Etat civil

Il est en 1624 à Andard (Maine et Loire). En 1653 Il épouse Marguerite Guespin dont il a 4 enfants. Il décède à l’âge de 52 ans en 1676. Il était sergent royal et notaire.

 

  • Environnement familial

Jean a peu connu son père Hélie (ou Elie), décédé alors qu’il avait 4 ans; peut-être décédé pendant les épidémies qui ravageait le pays alors. Sa mère Jeanne Fontenelle est décédée en 1649. Par contre on sait qu’il est proche de son frère, aussi prénommé Elie, qui est prêtre et vicaire d’Andard (il est témoin à son mariage, parrain de sa fille Jeanne).

Son beau-père René Guespin, sergent royal, apparaît aussi souvent à ses côtés ou à ceux de sa fille.

Il a connu le premier de ses petits-enfants, né un an avant sa mort.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

HOUDOUIN, HOUDOIN : Nom de personne d'origine germanique (Hildwin > hild = combat + win = ami, selon M.T. Morlet, mais la première racine pourrait bien être eud-, de sens obscur, ou encore hulth, hold = serviable, qui avait autrefois la préférence des spécialistes).

Il était sergent royal et notaire de la "Barronye de la Haye Joulain". Aujourd'hui encore à la Haie Joulain (actuelle commune de Verrières en Anjou) se trouve une reconstitution de château à motte. Le sergent royal est un auxiliaire de justice. Agent du seigneur, il est chargé des poursuites, des saisies et de diverses autres tâches de justice et de police.

Sa double fonction de sergent royal et de notaire lui assure une position sociale importante.

Bien sûr il était lettré et signe tous ses actes.

Il vit sous les règnes de Louis XIII puis Louis XIV.

Jean est né trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence, les archives militaires.

 

  • A chercher

Une éventuelle présence dans les archives notariées (pas en ligne pour le moment).

 

 

 

mardi 8 novembre 2022

G comme GAULTIER

     - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 147 patronymes de ma généalogie commençant par G, le hasard a désigné les GAULTIER, et parmi eux Perrine GAULTIER, sosa n°4981, XIIIème génération.



  • Etat civil

J'ignore quand et où est née Perrine. Elle s’est mariée en 1617 avec René LE POT, dont elle a eu au moins un fils, prénommé René. Elle décède en 1625. Elle vivait à Corzé (Maine et Loire).

 

  • Environnement familial

Je ne connais pas son environnement familial (hors son fils).

 

  • Sources généalogiques complémentaires

GAUTHIER, GAUTIER, GAUTIE : Nom très fréquent dans toute la France. Il s'agit d'un nom de personne d'origine germanique, Waldhari (wald = qui gouverne + hari = armée), dans lequel le d s'est assourdi en t.

Elle vit sous les règnes d’Henri IV puis Louis XIII.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne en Maine et Loire. 

Perrine est née trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence, les archives militaires.

 

  • A chercher

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