« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

samedi 12 novembre 2022

K comme KATHERINE

    - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Je ne compte aucun patronyme commençant par K, je me suis donc rabattue sur les prénoms. Donc, aujourd’hui sur les 3 prénoms de ma généalogie commençant par K, le hasard a désigné Katherine PERDRIAU, sosa n°10033, XIVème génération.


  • Etat civil

Elle serait née vers 1575, ce qui en ferait l'une des mes ancêtres nées la plus anciennement identifiées à ce jour (je n’ai pas trouvé son acte de naissance à Lézigné et il n’y a pas de registre de naissance antérieur à 1591 à Seiches sur Loire – Maine et Loire). Elle se marie vers 1594 avec Laurent POIRIER, dont elle a 11 enfants (d’abord à Lézigné puis à Seiches). Elle décède en 1625 à Seiches.

 

  • Environnement familial

Son mari était closier, c'est-à-dire un cultivateur dont le terrain est trop petit pour faire travailler une paire d'animaux.

Elle a mariée deux de ses enfants avant de s’éteindre, mais n’a connu aucun de ses petits-enfants (les premiers sont nés un mois puis trois mois après son décès). Son mari lui a survécu 24 ans.

Aucun frère ou parent n’est cité dans son entourage.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

Katherine : variante de Catherine (Sainte Catherine) : Catharina [pure en grec, ou couronne en cyriaque], vierge et martyre à Alexandrie en Egypte, au quatrième siècle, patronne des jeunes filles, honorée le 25 novembre.

Elle vit sous les règnes d’Henri IV puis Louis XIII.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne en Maine et Loire.

Katherine est née trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence.

 

  • A chercher

Ses parents.

Un éventuel contrat de mariage.

 

 

vendredi 11 novembre 2022

#52Ancestors - 45 - Famille Desjoncherets

 - Challenge #52Ancestors : un article par semaine et par ancêtre -

Semaine 45 : Une histoire de fantôme

 

Parfois les liens généalogiques sont ténus. Ainsi la famille DESJONCHERETS : je l’ai reconstituée sur trois générations. Et pourtant je n'ai trouvé aucun acte paroissial les concernant.

Famille Desjoncherets sur trois générations


Au centre le couple Jean DESJONCHERETS et Louise BASSIN.

Heureusement j’ai pu découvrir leur contrat de mariage*. Il a été passé le 7 janvier 1601 à La Ferté-Macé (Orne) devant Me Chatterret ( ?). Très difficile à déchiffrer, je crois pouvoir discerner que la future mariée reçoit de son père (?) du "linge et [… ?] robes et coussins, ung coffre de bois de chesne [ ?] fermant a clef, neuf [ ?] le tout a lusage et ladite fille, ung pot, deux assiettes plates, deux ecuelles [… ?] le tout destain, une vache [… ?] ou le veau apres elle, ainsi que deux brebis [… ?]."

 

Le bilan n’est pas brillant pour la compréhension de la dot, mais la parenté des mariés est donnée ; ce qui m’a permis de compléter la génération supérieure : François DESJONCHERETS et Jeanne GEOFFROY ( ?) pour le fiancé, Marin BASSIN et Julienne GALLIENNE pour la fiancée. Lui est de La Sauvagère, elle est originaire de « Champgray » (peut-être Champsecret ?) demeurant à présent à La Sauvagère.

Je n’ai pas plus d’information sur cette génération (la XVème pour moi).

 

Ce couple central a eu 6 enfants, vraisemblablement nés à La Sauvagère. Je descends de deux d’entre eux, Nicole et Jacqueline : Nicolas LOUVEL, le descendant de Nicole 5 générations plus tard, épousera la descendante de Jacqueline à la 4ème génération, Anne GERMAIN.

J’ignore quand sont nés et décédés Jean et Louise. Je ne sais pas quel métier exerce Jean mais je sais qu’il est dit "honnête homme" dans les contrats de mariage de ses enfants Renée et Jullien. Je peux le suivre sur les différents actes notariés grâce à sa « signature » : en fait une simple marque mais qu’il reproduit à l’identique sur les différents documents où on lui demande de s’identifier.

La marque de Jean DESJONCHERETS, 1645


Je n’ai trouvé aucun acte de naissance ni de mariage des 6 enfants du couple DESJONCHERETS / BASSIN. Il n’y a pas de registre paroissial antérieur à 1687 à La Sauvagère.

 

Je n’ai aucun document sur les couples que forment Nicole et Jacqueline DESJONCHERETS (respectivement épouses FOURE et GERMAIN) mes ancêtres directes. Je ne les connais que par leurs enfants :

  • Le contrat de mariage de Renée FOURE, mentionnant ses parents, passé en 1653.
  • La présence de Jacques GERMAIN au contrat de mariage de sa sœur Julienne, dans lequel ses parents sont cités, et au bas duquel on reconnaît sa signature.

 

Grâce à des actes notariés je sais que Nicolas GERMAIN, l’époux de Jacqueline, est marchand. Cependant il ne paraît pas lettré car il ne signe pas : comme son beau frère Noel FOURE il ne fait qu’un dessin comme marque. Cependant son fils Jacques, lui, a une belle signature (il écrit son nom et son prénom en toutes lettres).

Marques de Noel FOURE (1653) et Nicolas GERMAIN (1645)


Bref, voilà trois générations fantômes, qui n’apparaissent que grâce à quelques mentions ténues dans des actes notariés.

 

 

 

* Je remercie ici titep48 qui a déposé sur Geneanet contrats de mariage et actes notariés (ces documents n’étant pas en ligne sur le site des archives départementales).

 

J comme JOUNIAUX

        - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 55 patronymes de ma généalogie commençant par J, le hasard a désigné les JOUNIAUX, et parmi eux Jullien JOUNIAUX, sosa n°293, IXème génération.


  • Etat civil

Il est en 1626 à Loudéac (Côtes d’Armor). En 1650 naît son premier enfant (son acte de mariage n’a pas été trouvé), aîné d’une fratrie de 7 qu’il a eue avec Yvonne CHANVRIL.

J’ignore quand il est décédé : présent au décès de son épouse en 1679 et au mariage d'une fille en 1682. Mariage d'un fils en 1684 non filiatif. Semble décédé au mariage de son fils en 1694.

 

  • Environnement familial

Je ne lui connais qu’une sœur et un frère. J’ignore tout de son père Marc. Par contre sa mère détient le record de ma généalogie : elle serait décédée en 1677 à l’âge de 104 ans ! Son acte de naissance a peut-être été trouvé en 1573 (acte en latin, document très large et définition de la numérisation insuffisante : difficile à dire/lire). Bon, elle aurait eu ses enfants à 48, 50 et 54 ans, donc ça laisse peu d’espoir…

Il a marié deux de ses filles et a sans doute fait sauter sur ses genoux quelques uns de ses petits enfants.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

Il vit sous les règnes de Louis XIII puis Louis XIV.

Jullien est né trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence, les archives militaires.

 

  • A chercher

 Tout ce qui pourrait combler les trous !