Jean François Borrat-Michaud est né en 1894 à Samöens (Haute-Savoie).
Son père, Joseph Auguste, est né à Champéry (Suisse) en 1863. Installé à Samoëns sans doute dans la décennie 1880, en tant que cultivateur, il épouse Antoinette Adélaïde Jay en 1893. Lors de ce mariage, ils reconnaissent la fille d'Antoinette, Félicie Césarine (née en 1881) et la fille de Joseph, Marie Louise (née en 1892). Un autre enfant viendra agrandir la famille : Armand, né vers 1905.
Nous avions déjà parlé de lui sur ce blog (ici, là et là). Mais cette fois c'est une façon différente de lui rendre hommage, en le suivant pas à pas.
Revivez avec moi, au jour le jour, son parcours tout au long du conflit de la Première Guerre Mondiale sur son compte Twitter @jfbm1418 ( * ). Ou, si vous préférez la version blog, les tweets du mois seront regroupés dans des articles récapitulatifs mensuels.
Ce "live tweet 14/18" a commencé le 29 juillet 2014/1914 :
- Je m'appelle Jean François et je vais bientôt connaître 4 années peu communes, qui me marqueront à vie.
- J’ai tout juste 20 ans : né le 26 juin 1894, j’ai fêté mon anniversaire en famille le mois dernier.
- J'ai grandi à l'ombre du Criou (la montagne), dans le bourg de Samoëns en Haute-Savoie
30 juillet :
- Papa a rapporté le Petit Journal. Ils en parlent encore ce matin : la tension est palpable. Aurons-nous la guerre ?
- Après une journée de labeur dans les parcelles hautes, de retour à la maison, nous apprenons la mobilisation générale en Russie.
31 juillet :
- Rentré en catastrophe à Samoëns, reverrais-je un jour le faubourg St Martin et le troquet où j’étais garçon de café ?
- Et les jolis yeux bleus de Lisette ?
- Le temps est lourd : les pays d'Europe décrètent la mobilisation générale les uns après les autres; avec allégresse ou frayeur c'est selon.
- Nous venons d’apprendre que Jaurès a été assassiné ! Stupeur générale. Le conflit semble maintenant inévitable.
Super façon originale de suivre le parcours de ton arrière-grand-père.
RépondreSupprimerCela permet de bien se mettre à la place de ses hommes partis au combat.
J'attends la suite avec impatience ...
Aurélie