Personnellement, je savoure ces mentions qui émaillent les registres comme des petites douceurs. Parce qu'elles éclairent la vie de nos ancêtres, parce qu'elles nous font découvrir un pays, une époque qui sont plus ou moins éloignés de nous aujourd'hui.
Mais il faut le reconnaître, ce sont souvent des mentions assez noires : décès en nombres, pillages, avalanches . . .
Heureusement, enfin une bonne nouvelle nous est donnée par le curé de Noailhac (Aveyron) :
de L'année 1677 Jusques au trentieme mars
de L'année 1679 personne ne mourust ny
feut mesme malade dans pte [présente] parse [paroisse] de noalhac ainsi
je soussigné [ . . . ] l'atteste Lacombe" [ 1 ]
Soit un an et trois mois sans décès ni maladie dans la paroisse.
Même si on peut s'interroger de l'absence de malade pendant 15 mois successifs.
Même si la taille de la paroisse est réduite (un peu moins de 16 km²; on ne compte que 641 habitants à la Révolution, date des plus anciens recensements officiels).
C'est plutôt une bonne nouvelle, non ?
[ 1 ] Extrait registres BMS Noailhac, AD12
J'adore!
RépondreSupprimerC'est assez insolite, effectivement !
RépondreSupprimerPeut-être y avait-il eu des décès particulièrement nombreux les années précédentes ? Dans les contextes historiques génériques, j'ai trouvé seulement un été caniculaire et un hiver glacial en 1676, mais les registres locaux en diraient sûrement plus...