Les patronymes n'ont pas d'orthographe, c'est bien connu, ce texte n'en a pas non plus (inutile d'alerter le Bescherelle), ce qui va très bien avec cette histoire tout droit sortie des âges.
Il y a fort fort longtemps :
Tel un PELERIN et son POULLAIN, BERTRAND le CLERC, tout GROS et GRAS qu'il était, marchait dans la VALLEE, les bras BALAND, à côté de son BEAU BODET du POITOU, juste FERRÉ, qui préférait la FRICHE des FOURRÉ DE LA LANDE aux ROCHER DUCHEMIN. Avisant la RIVIERE, il s'écria "SEBAULT !". Il voulait traverser mais, TROUILLARD, il avait peur de LABOUE et d'abîmer ses SOULIÉ. Il se GARDAT de tenter l'aventure. Sortant DESBOYS de BOULEAU et de SUREAU, il arriva au HAMEAU.
Par-dessus DESHAYES, il vit ALLAIN, LE JOLY BACHELIER, qui jouait au BALLON. Le TAVERNIER, nommé GUILLAUME, le regarda de BIAIS, puis lui dit BONJOUR et lui souhaita la BIENVENU. Il épousseta une MIETTE de FROMEN ou de MILLET de son GILLET, le dernier PATÉE de GORET au ROMARIN PESANT comme une PIERRE sur son estomac, tout en comptant sa MONET en bon LOUIS d'or. Sortant son COUTEAU, il découpa un PIGEON sur une PLANCHE, le farcit d'ANIS et l'arrosa de PINEAU avant de le cuir au CHALUMEAU. Un REZAU de QUENELLE entourait LE COCQ et LELIEVRE NOUÉ ensemble dans LE POT qui cuisaient. "Rien de DEBORDE DUFOUR" pensa-t-il. Satisfait, il se versa une BONNE rasade de PINARD. MICHELLE, avec qui il était en MENAGE, passait le BALLET dans les SALLES, tout en surveillant ses POUPIN JUMEAU, COLIN et GERMAIN, qui jouaient du HOCHET.
Plus loin GIRAUD, le BARBIER ROUX - BLANC comme un linge - livrait BATAILLE avec LE GRAND ETIENNE, MARECHAL FERRANT, pour lui faire une COUPPE sans l'ÉCORNÉ avec son outils TRANCHANT, comme la dernière fois où on lui avait DONNET le FERT pour le punir !
Près de la FONTAINE un GAILLARD, nommé PAUL CHIRAC, GUETTÉ LAPORTE de GREGOIRE le BAILLIF. Son NEPVEU HUBERT LAISNÉ avait un PACQUET CARRE pour sa BRU, un CADOS de NOEL : LAMOUREUX offrait un CHASLE à sa BEL amie.
Soudain le MESSAGER du PUISSANT DUC ANCELIN, précédé d'un PETIT PAGE, venu tout droit DUCHATEAU de la HAUTEVILLE, alerta la population : BERTRAND LECLERC, ANTOINE le BOTTIER, ALBERT le BOUVIER : tous s'approchèrent.
"- Le CHATELAIN a décidé LE DILHUIT JUIN année courante que le FELON, le JUDAS, nommé GUIBERT, n'ayant JAMAIS voulu mettre un GENOUST en terre devant le COMTE DAVID sera traîné derrière le cheval de LECUYER, DU GUÉ aux BORIES du MAS BRUN."
Mais le MUTIN s'était déjà BARRÉ ! TOUPLIN de CHEVALIER, VALET et COCHET partirent à sa recherche, DESMAREST DUBOIS DANIEL au GROZ CHASTEAUX, sans le CROISÉ. LE SEIGNEUR SERAIE très fâché.
"- JAY FAY le serment, les mains JOINTE et par LE ROY, de le MOUCHET à vue, lui et tout le pays, DELACOSTE à LAGARRIGUE !"
Le GRANDHOMME REDESSANT du FORTIN en JUILLET tout armé, la BREYSE dans les yeux. LAURENT LE BRETON et ROBERT LANGEVIN plaident pour l'apaisement.
Dans LE VERGER, un MERLE PELÉ PERCHER sur un POIRIER BRANCHU, siffle DESCHAMPS à un PAPILLON. LOISEAU VOLAND a un RAMEAU d'olivier dans le BECOT. L'ire du MARQUIS BAYSSE d'un coup.
En souvenir, SIMON LE PEINTRE immortalisa la scène. Ce que je METAIS décidé à voir, en venant DUPORT en GABARD : la CHARNIÈRE DELAPORTE DUMOULIN ne grinça pas. DURANT un long moment, j'observais LEBEAU tableau, sentant la SEVE de mes ancêtres...
Texte réalisé avec 91 des 1 313 patronymes de mon arbre.
Superbe. Bravo.
RépondreSupprimerEt dire que sur ces 91 patronymes, il y en a au moins 25 parmi ceux portés par les ancêtres de mes petits enfants...
Waouh l'exercice n'était pas facile, ce texte est très réussi.
RépondreSupprimerTu as bien BEAUCÉ. JOLY travail, HY ! HY ! (Bravo, cela n'a pas dû être facile !)
RépondreSupprimerInédit ! toujours des idées
RépondreSupprimerFanny-Nésida
J'adore ! Texte très original :)
RépondreSupprimerQuel travail !!!
RépondreSupprimerIncroyable, j'admire le talent !
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