Sur les 400 actes retrouvés concernant Jean Avalon, 63 n’ont pas de somme connue - dans l'état actuel de mes recherches. 25 sont exprimés en natures (bois, blé, vin, etc…), ce que je ne sais traduire en valeur pécuniaire.
Pour ceux que j’ai pu dénicher, la plupart se situe sous les 50 livres (156 actes), un gros tiers entre 100 et 300 livres et près d’une quinzaine au-delà.
En dessous de 50 livres ces sommes correspondent à la vente/l’achat d’animaux, de terres, de legs aux prêtres obituaires de la ville, de « marchandises prises dans la boutique », etc… Ces informations proviennent essentiellement de l’inventaire réalisé après le décès de Jean Avalon et je n’ai trouvé que peu de ces documents d’origine dans les fonds en ligne. Pour beaucoup j’ignore même quel est la raison de la dette/créance.
Au-delà de 100 livres on retrouve la trilogie terres/animaux/viande de boucherie.
La moyenne des sommes connues est de 78 livres (1 415 euros).
Montants des actes concernant Jean Avalon
Parmi ces 400 actes notariés, la plus petite somme connue due à Jean Avalon est de 3 livres, dette contractée par Gaspard Marc pour de la viande « puisée dans la boutique dudit Avalon ». Le notaire et la date ne sont pas connus (c’est un acte « de seconde main » ; pour en savoir plus sur ce point voir la lettre L). Ce qui équivaut à un peu moins de 55 euros.
En ce qui concerne les montant les plus élevés on distingue une dette de 500 livres, d’une part, qui est en fait un agglomérat de dettes dues à l’origine par Benoît Comby, paysan d’une paroisse voisine, et de plusieurs membre de sa famille (père, épouse, oncle). Cette dette est passée de main en main par « transport » depuis le contrat de mariage de Comby fils en 1664 jusqu’à finir par échoir à Jean Avalon en 1693.
Et, d’autre part, un extrait de vente de Pierre Gineston à Jean Avalon, pour une valeur de 750 livres, datée de 1689. Malheureusement l’acte en question n’a pas été trouvé, j’ignore donc ce que mon ancêtre a acheté à son lointain cousin (bien sûr : voyez la lettre G), avocat et digne représentant de la haute société d’Entraygues ; je sais juste que cela concerne « un chay » mais l’acte d’origine recelait sans doute davantage de détails sur cette vente.
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