- Objets et possessions de mes ancêtres à travers les archives notariées -
Petite entorse au dépouillement des documents notariaux : nous allons parler aujourd’hui des négatifs. Ceux des photographies.
Je n’en ai pas en ma possession, mais j’ai une assez belle collection de clichés familiaux (originaux ou reproductions), dont les plus anciens remontent aux années 1870. On peut y distinguer plusieurs types :
- les portraits, souvent réalisés en studio (pour apprendre à en reconnaître les caractéristiques, voir l’article consacré à ce sujet Toile peinte et balustrade)
- les boutiques : boucherie, mercerie…
- les noces
- la vie quotidienne
- les militaires
- etc…
Et si on est joueur on peut, sur ces photos, distinguer en creux (en « négatif » donc) quelques informations :
- "Bon sang ! ce que ces frères se ressemblent !"
- "Tiens, on porte encore la coiffe traditionnelle à telle époque… mais plus sur le cliché suivant."
- "A tel mariage les parents du marié ne sont pas à ses côtés : est-ce parce qu’ils habitent très loin ?" En effet un consentement parental rédigé devant notaire, trouvé dans les archives, est venu confirmer cette hypothèse. Et du même coup résoudre une impasse d’état civil : mais où donc sont décédés les parents ?
Finalement, même lorsque l’on s’éloigne des archives notariales, on y revient toujours… Comme quoi, ce n’est pas si négatif de s’en éloigner un peu en fin de compte.