« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

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jeudi 17 novembre 2022

O comme OUVRARD

   - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 7 patronymes de ma généalogie commençant par O, le hasard a désigné les OUVRARD, et parmi eux Marguerite OUVRARD, sosa n°1195, XIème génération.


  • Etat civil

Marguerite  OUVRARD est née en 1665 à Angers, paroisse Saint-Martin (Maine et Loire). A 20 ans elle épouse Pierre DIBON, un marchand de Villevêque. Ensemble ils auront 7 enfants. Et c’est ce qui tua Marguerite à l’âge de 34 ans : elle est décédée de suites de couches (une fille née trois jours plus tôt et décédée dès le lendemain).


  • Environnement familial

La famille a peut-être connu des déboires financiers : qualifié d’abord de marchand, son mari devient ensuite vigneron puis laboureur. A chaque changement de métier correspond un déménagement.

Lettré, Pierre signait ses actes.

Le couple avait déjà perdu un enfant mort-né. Après le décès de Marguerite, Pierre se retrouve avec 4 enfants de 11, 9, 5 et 3 ans. Il se remarie dès l’année suivante avec Marguerite ROGER, qui lui donnera 5 enfants supplémentaires.

Marguerite avait perdu sa mère lorsqu’elle avait 15 ans. Son père, remarié l’année suivante, lui survit et décède en 1707. Il est qualifié d’honorable. Elle a 4 frères et sœurs et 3 demi frères et sœurs.

Ses grands-parents paternels étaient décédés lors de la peste de 1640. J’ignore quand et où sont décédés ses grands-parents maternels.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

OUVRARD : Nom porté en Vendée et dans le Poitou. Désigne sans doute un artisan, comme c'est le cas pour le nom Ouvrier.

Elle vit sous le règne de Louis XIV.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne en Maine et Loire.

Marguerite est née trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence.

 

  • A chercher

Décès des grands-parents maternels.

Hypothèse de la « déchéance » financière à confirmer.

 

 

 

mercredi 16 novembre 2022

N comme NAU

  - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 23 patronymes de ma généalogie commençant par N, le hasard a désigné les NAU, et parmi eux Andrée NAU, sosa n°5049, XIIIème génération.


  • Etat civil

Andrée Nau est née au Plessis Grammoire (Maine et Loire) en 1622. A 22 ans elle épouse Laurent FELON. Andrée donnera naissance à 11 enfants, dont une paire de jumeaux. Elle perd 3 enfants en bas âge. Son dernier enfant naît en 1659, deux jours avant le décès de son père. Andrée a alors 37 ans. Elle restera veuve 29 ans, avant de s’éteindre en 1688.

 

  • Environnement familial

Andrée est la fille d’Anceau et Jeanne OUDET. Anceau meurt 6 ans après la naissance d’Andrée. Des épidémies ravagent alors le pays : c'est peut-être la cause de son décès ? 13 ans plus tard,  en 1641, sa mère se remarie avec Marc FELON, le père du futur mari de sa fille. En effet, en 1644 Andrée épouse Laurent FELON, fils né d’un premier lit de Marc.

Ses parents ont perdu un enfant pendant la contagion de 1626 (le prénom de l’enfant n’est pas indiqué). La peste sévissait dans la région ; elle revint par vagues, notamment en 1631 ou 1640. Peut-être que le décès d’Anceau en 1628 y est aussi lié ?

 

  • Sources généalogiques complémentaires

La famille a du assister aux événements du 14 février 1652 (qui s’inscrivent dans le cadre des guerres de Religions) : des bandes allemandes et polonaises de l’armée royale, allant au siège d’Angers, ont pillé le presbytère et l’église, sous les yeux du curé « tenu de force les armes à la gorge ». Elles repassèrent le 25 et saccagèrent la paroisse.

NAU : Nom de famille rencontré le plus souvent en Moselle et en Touraine. Le sens n'est pas le même selon les régions : en Touraine, il s'agit d'une variante locale du nom de baptême Noël. Le rapport avec un bateau (ancien français nau, allemand Naue) paraît plus improbable.

Elle a vécu sous les règnes de Louis XIII puis Louis XIV.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne en Maine et Loire.

Jacques est né trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence, les archives militaires.

 

  • A chercher

 Présence dans les archives notariales (quand je pourrais y avoir accès).

 



 

 

mardi 15 novembre 2022

M comme MARIN

 - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 146 patronymes commençant par M, le hasard a désigné les MARIN, et parmi eux Louis Aymé MARIN, sosa n°822, Xème génération.


  • Etat civil

Louis Aymé MARIN est en 1685 à Thonon les Bains (Haute Savoie). A 25 ans il épouse Jeanne ESCOFFIER, de qui il aura 5 enfants. Il décède en 1722 et, comme son père, il est inhumé dans la chapelle du Saint Rosaire de Taninges.

 

  • Environnement familial

La famille MARIN est originaire de Bonneville. Elle fut anoblie en 1598. Elle se divise en deux branches : l’une transportée à Thonon, la seconde à Pers-Jussy. Mes ancêtres appartiennent à la première. Le trisaïeul de Louis Aymé entretint des liens d’amitié intime avec Saint François de Sales (apparenté à la famille de la grand-mère de Louis Aymé).

Louis Aymé ne semble pas avoir de postérité mâle. Son seul fils ne semble pas avoir de descendance ; peut-être s’est-il tourné vers l’Eglise : une proche parente était chargée  "de l'entretien, nourriture et éducation dudit Jean-Amé, fils de feu Noble Louis-Amé, jusqu'à l'âge de 24 ans, pour le tenir au séminaire si Dieu lui fait la grâce de l'appeler au sacerdoce, lui recommandant étroitement l'éducation de ce pauvre enfant".

Il n’a connu qu’une de ses grand-mères, ses autres grands-parents étant décédés avant sa naissance. Il est l’avant dernier d’une fratrie de 7 enfants. Son père est décédé alors qu’il avait une vingtaine d’années. J’ignore quand est morte sa mère.

Il est décédé avant le mariage de ses filles et la naissance de ses petits-enfants.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

MARIN: Fréquent en Savoie et dans le Var, c'est un ancien nom de baptême très répandu dans le Sud.

Il est né sous le règne du duc Victor Amédée II. La Savoie fait des allers et retours entre royaume de France, sous le règne de Louis XIV (1690/1696, 1703/1713), et Savoie indépendante (1696/1703, 1713/1730).

Apparaît dans plusieurs actes notariés de Me Perrier, bureau de Cluses.

 

  • A chercher

Mention du testament du 30 avril 1721 passé devant Me Perrier (pas trouvé en 1721, bureau de Cluses) dans le contrat de mariage de sa fille.

Décès de sa mère.

 

 

 

lundi 14 novembre 2022

L comme LE PIOUFLE

- Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 151 patronymes de ma généalogie commençant par L, le hasard a désigné les LE PIOUFLE, et parmi eux Jeanne Thérèse LE PIOUFLE, sosa n°436, IXème génération.


  • Etat civil

Elle est née en 1762 à Loudéac (22). A l’âge de 26 ans elle épouse Marc François CADOUX, dont elle a 7 enfants. Elle décède en 1839 à l’âge de 77 ans.

 

  •  Environnement familial

Elle est la deuxième enfant d’une fratrie de 10. Seuls elle et son frère Maury ont atteint l’âge adulte. Ses parents, Louis LE PIOUFLE et Elisabeth AUTIN, sont tisserands. Son mari, ses fils, son gendre le sont aussi. Tout comme sa mère et sa bru, elle est qualifiée de ménagère. Ce terme désigne celle qui tient le ménage. En gros l’épouse, la « mère au foyer ».

Jeanne Thérèse perd sa première fille âgée de 5 ans "après 15 jours de maladie". Elle perd deux autres de ses enfants. Elle marie trois de ses enfants et connait 15 de ses petits-enfants.

Elle n’a pas connu ses grands-parents, tous décédés avant sa naissance.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

Mes ancêtres tisserands ou tailleurs d’habits de Loudéac travaillaient la « toile de Bretagne »

Du XVI au XVIIIème siècle, la culture du lin et du chanvre, la fabrication des toiles et leur exportation vers l’Angleterre, l’Espagne et ses colonies d’Amérique ont occupé une main-d’œuvre considérable et ont fait la richesse de toute la Bretagne.

Cette activité toilière a eu des conséquences importantes sur le plan économique (prospérité), démographique (augmentation de la population) et artistique (maisons de marchands, enclos paroissiaux, etc.).
Elle a placé la Bretagne au cœur d'un vaste système d'échange planétaire. Les graines de lin étaient importées de Lituanie, via la Baltique et les Flandres, par le port de Roscoff ; les toiles étaient exportées vers l'Angleterre et l'Espagne par les ports de Saint-Malo, Morlaix, Landerneau… De l'Espagne, où étaient implantés des marchands français, les toiles de lin et de chanvre gagnaient les colonies d'Amérique.

La production des toiles de Bretagne a constitué une activité massive pendant tout l'ancien Régime et encore au début du XIXème siècle. Elle prenait la forme particulière d'une "manufacture dispersée" faisant appel à une main d'œuvre rurale travaillant à domicile à partir de matériaux cultivés dans les jardins.
Dans le pays de Loudéac le lin tissé prenait le nom de « Bretagnes légitimes ». Longtemps les ateliers sont demeurés traditionnels. Ils se composaient de métiers à tisser, installés dans la maison près d'une source de lumière, de bobineuses ou de mécanismes à préparer les canettes.
Le travail du lin commence à la mi-juillet par l’arrachage des plants par la racine. Le lin est ensuite mis à rouire au ruisseau ou dans des cuves maçonnées. On fait tremper les plants une dizaine de jours afin que l’eau dissolve la gomme et agglutine les fibres. Ensuite on égrène le lin à l’aide d’un peigne en acier puis les tiges sont liées en bottes. L’égrenage se pratiquait parfois avant le rouissage. Les graines servent à la semence suivante ou à la fabrication d’huile. Puis on procède à l’écouchage, qui consiste à gratter les fibres avec un morceau tranchant de verre ou de fer pour en éliminer les impuretés. Les fibres courtes servent d’étoupe pour le calfatage des bateaux ou, mélangées à de l’huile, au bouchage des bouteilles de vin (à une époque où le bouchon de liège n’existe pas encore). Les filassiers vont ensuite, de ferme en ferme, mettre en place les filasses sur des cadres de bois. Les femmes filent au fuseau dans un champ ou près d’un de la cheminée et parfois au rouet à main ou à pédale. Les bobines sont alors mises bout à bout et posées sur un dévidoire qui permet de confectionner des écheveaux. Ces derniers sont acheminés chez le teilleur qui confectionne la toile.

A Loudéac, l’industrie du lin et le commerce qui y était lié connurent leur apogée au XVIIIème siècle puis déclinèrent pour disparaître à la veille de la guerre 1914/1918.

 

Jeanne Thérèse LE PIOUFLE apparaît dans les listes de recensement de Loudéac en 1836. Elle habite avec son époux. Elle est nommée Le Piouf Jeanne.

Elle apparaît dans les tables de succession de Loudéac. Son héritier est Marc Cadoux à Loudéac (son fils). Il n'y a pas de détail sur la succession (les registres correspondant ne sont pas numérisés), néanmoins la mention "indigente" a été portée dans la case Observation. Ce certificat dispense de tout droit de succession.

LE PIOUFLE : Le nom est porté en Bretagne (56, 22). Variantes : Le Piouf, Le Piouff, Le Piouffe, Le Pioufle. Sens obscur. Le seul mot breton qui pourrait à la limite correspondre est le verbe "poufal" (= souffler, crâner). Le dictionnaire de M.T. Morlet envisage pour sa part une racine onomatopéique "piuff", équivalent de notre "plouf" (bruit d'un objet tombant à l'eau)."

Née sous le règne de Louis XV, elle connaît ensuite tous les troubles de la Révolution. Elle meurt sous la Monarchie de Juillet.

 

  • A chercher

 Sa trace dans les archives notariales (pas encore en ligne).



samedi 12 novembre 2022

K comme KATHERINE

    - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Je ne compte aucun patronyme commençant par K, je me suis donc rabattue sur les prénoms. Donc, aujourd’hui sur les 3 prénoms de ma généalogie commençant par K, le hasard a désigné Katherine PERDRIAU, sosa n°10033, XIVème génération.


  • Etat civil

Elle serait née vers 1575, ce qui en ferait l'une des mes ancêtres nées la plus anciennement identifiées à ce jour (je n’ai pas trouvé son acte de naissance à Lézigné et il n’y a pas de registre de naissance antérieur à 1591 à Seiches sur Loire – Maine et Loire). Elle se marie vers 1594 avec Laurent POIRIER, dont elle a 11 enfants (d’abord à Lézigné puis à Seiches). Elle décède en 1625 à Seiches.

 

  • Environnement familial

Son mari était closier, c'est-à-dire un cultivateur dont le terrain est trop petit pour faire travailler une paire d'animaux.

Elle a mariée deux de ses enfants avant de s’éteindre, mais n’a connu aucun de ses petits-enfants (les premiers sont nés un mois puis trois mois après son décès). Son mari lui a survécu 24 ans.

Aucun frère ou parent n’est cité dans son entourage.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

Katherine : variante de Catherine (Sainte Catherine) : Catharina [pure en grec, ou couronne en cyriaque], vierge et martyre à Alexandrie en Egypte, au quatrième siècle, patronne des jeunes filles, honorée le 25 novembre.

Elle vit sous les règnes d’Henri IV puis Louis XIII.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne en Maine et Loire.

Katherine est née trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence.

 

  • A chercher

Ses parents.

Un éventuel contrat de mariage.

 

 

vendredi 11 novembre 2022

J comme JOUNIAUX

        - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 55 patronymes de ma généalogie commençant par J, le hasard a désigné les JOUNIAUX, et parmi eux Jullien JOUNIAUX, sosa n°293, IXème génération.


  • Etat civil

Il est en 1626 à Loudéac (Côtes d’Armor). En 1650 naît son premier enfant (son acte de mariage n’a pas été trouvé), aîné d’une fratrie de 7 qu’il a eue avec Yvonne CHANVRIL.

J’ignore quand il est décédé : présent au décès de son épouse en 1679 et au mariage d'une fille en 1682. Mariage d'un fils en 1684 non filiatif. Semble décédé au mariage de son fils en 1694.

 

  • Environnement familial

Je ne lui connais qu’une sœur et un frère. J’ignore tout de son père Marc. Par contre sa mère détient le record de ma généalogie : elle serait décédée en 1677 à l’âge de 104 ans ! Son acte de naissance a peut-être été trouvé en 1573 (acte en latin, document très large et définition de la numérisation insuffisante : difficile à dire/lire). Bon, elle aurait eu ses enfants à 48, 50 et 54 ans, donc ça laisse peu d’espoir…

Il a marié deux de ses filles et a sans doute fait sauter sur ses genoux quelques uns de ses petits enfants.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

Il vit sous les règnes de Louis XIII puis Louis XIV.

Jullien est né trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence, les archives militaires.

 

  • A chercher

 Tout ce qui pourrait combler les trous !


 

jeudi 10 novembre 2022

I comme ISSANJOU

       - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 2 patronymes de ma généalogie commençant par I, le hasard a désigné les ISSANJOU, et parmi eux Amans ISSANJOU, sosa n°1118, XIème génération.


  • Etat civil

J’ignore sa date de naissance. Il s’est marié en 1693 à Conques (Aveyron) avec Antoinette AVALON, dont il a eu 7 enfants. Il décède en 1714.

Il est tantôt qualifié de marchand tantôt de vigneron.

 

  • Environnement familial

Sa famille est originaire de Compolibat, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Conques. Il ne semble plus avoir de contact avec eux après son installation à Conques. Il est décédé avant les trois mariages connus de ses enfants.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

Il apparaît dans plusieurs documents notariés, notamment des ventes. J’ai pu retrouver son contrat de mariage et son testament.

Orphelin, Amans se dote lui même apportant la somme de 600 livres, ainsi que 200 livres en droit d'augment*. La future reçoit 800 livres. Son oncle et son frère, tous deux prêtres, lui donnent "une robbe noire et une cotte faite et garnie sellon sa condition". Elle donne 300 livres en droit d’augment.

Amans rédige son testament alors qu'il est "detenu de maladie qui pourroit terminer ses jours" Le 15 août. Il meurt le 18. Il "veut et ordonne [que] ses honneurs funebres [soient] faites suivant la coutume, donne a chaque plat bassins questant [=ceux qui ont  présentent un plat de quête*] dans leglise de paroisse dudit conques 5 sols" ainsi que 10 livres destinés aux prêtres obituaires pour le luminaire et que soit "dis a perpetuite ledit jour que celluy de son deces une messe basse de requiem avec absoute a la fin pour le repos estably de son ame et de ses predecesseurs." A ses enfants "jean, marie, procule et françoise" il lègue 5 sols chacun. De "sa propre bouche nomme son heritiere universelle et generale antoinette avalon sa femme." Seuls 4 de ses enfants sont cités, ce qui sous-entend que les 3 autres sont déjà décédés.

Dans le contrat de mariage de sa fille il est fait mention de « l’achapt d’une maison a trois estages attenant la maison de ladite avalon » : Amans était donc sans doute propriétaire de deux maison au moins.

Il vit sous le règne de Louis XIV.

Amans est né trop tôt pour apparaître dans les cadastres, les recensements, les tables d’enregistrement et absence, les archives militaires.

 

  • A chercher

Le décès supposés de ses enfants, des informations sur ses maisons

Il est mentionné dans des actes notariés de Me Medal (notaire pas en ligne) : voir s’il existe un fond aux archives départementales concernant ce notaire.

 

 

 * Voir la page Lexique de ce blog


 

mercredi 9 novembre 2022

H comme HOUDOUIN

      - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 35 patronymes de ma généalogie commençant par H, le hasard a désigné les HOUDOUIN, et parmi eux Jean HOUDOUIN, sosa n°2438, XIIème génération.


  • Etat civil

Il est en 1624 à Andard (Maine et Loire). En 1653 Il épouse Marguerite Guespin dont il a 4 enfants. Il décède à l’âge de 52 ans en 1676. Il était sergent royal et notaire.

 

  • Environnement familial

Jean a peu connu son père Hélie (ou Elie), décédé alors qu’il avait 4 ans; peut-être décédé pendant les épidémies qui ravageait le pays alors. Sa mère Jeanne Fontenelle est décédée en 1649. Par contre on sait qu’il est proche de son frère, aussi prénommé Elie, qui est prêtre et vicaire d’Andard (il est témoin à son mariage, parrain de sa fille Jeanne).

Son beau-père René Guespin, sergent royal, apparaît aussi souvent à ses côtés ou à ceux de sa fille.

Il a connu le premier de ses petits-enfants, né un an avant sa mort.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

HOUDOUIN, HOUDOIN : Nom de personne d'origine germanique (Hildwin > hild = combat + win = ami, selon M.T. Morlet, mais la première racine pourrait bien être eud-, de sens obscur, ou encore hulth, hold = serviable, qui avait autrefois la préférence des spécialistes).

Il était sergent royal et notaire de la "Barronye de la Haye Joulain". Aujourd'hui encore à la Haie Joulain (actuelle commune de Verrières en Anjou) se trouve une reconstitution de château à motte. Le sergent royal est un auxiliaire de justice. Agent du seigneur, il est chargé des poursuites, des saisies et de diverses autres tâches de justice et de police.

Sa double fonction de sergent royal et de notaire lui assure une position sociale importante.

Bien sûr il était lettré et signe tous ses actes.

Il vit sous les règnes de Louis XIII puis Louis XIV.

Jean est né trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence, les archives militaires.

 

  • A chercher

Une éventuelle présence dans les archives notariées (pas en ligne pour le moment).

 

 

 

mardi 8 novembre 2022

G comme GAULTIER

     - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 147 patronymes de ma généalogie commençant par G, le hasard a désigné les GAULTIER, et parmi eux Perrine GAULTIER, sosa n°4981, XIIIème génération.



  • Etat civil

J'ignore quand et où est née Perrine. Elle s’est mariée en 1617 avec René LE POT, dont elle a eu au moins un fils, prénommé René. Elle décède en 1625. Elle vivait à Corzé (Maine et Loire).

 

  • Environnement familial

Je ne connais pas son environnement familial (hors son fils).

 

  • Sources généalogiques complémentaires

GAUTHIER, GAUTIER, GAUTIE : Nom très fréquent dans toute la France. Il s'agit d'un nom de personne d'origine germanique, Waldhari (wald = qui gouverne + hari = armée), dans lequel le d s'est assourdi en t.

Elle vit sous les règnes d’Henri IV puis Louis XIII.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne en Maine et Loire. 

Perrine est née trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence, les archives militaires.

 

  • A chercher

Presque tout !

 

 

 

lundi 7 novembre 2022

F comme FREUSLON

     - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 58 patronymes de ma généalogie commençant par F, le hasard a désigné les FREUSLON, et parmi eux Michel FREUSLON, sosa n°4796, XIIIème génération.



  • Etat civil

Je ne connais Michel que par son fils Jean : j’ignore ses dates de naissance, mariage et décès. Il vit à Bauné (Maine et Loire). Un Freullon est décédé le 17 février 1625 à Bauné, mais le prénom n'est pas mentionné dans l'acte : est-ce Michel ou un autre membre de la famille ? Un service est dit pour le repos de son âme.

 

  • Environnement familial

Je sais (par son fils) qu’il est marié avec Jacquine Sureau, de qui il semble avoir 3 enfants. Ces derniers sont nés entre 1597 et 1602 ; j’ignore s’ils ont d’autres frères et sœurs. Parmi eux Jean, qui épouse Urbaine TOULLON en 1625. Jacquine serait décédée en 1616 mais il n’y a pas de registre numérisés en ligne alors je ne peux pas le vérifier.

Pour établir cette parenté, je me base sur la rareté du patronyme et quelques éléments ténus (présence d'un Sureau dans un acte de baptême par exemple, même si les liens exacts ne sont pas mentionnés, ou d'un beau-frère lors d'un mariage de Symphorien Freuslon, frère de Jean).

 

  • Sources généalogiques complémentaires

FREUSLON : Variante de Frelon, qui correspond à l'insecte du même nom (du francique hurslo > bas-latin furlone). C'est un sobriquet désignant sans doute une personne qui cherche à profiter des autres : on pensait en effet autrefois que le frelon pillait le miel des abeilles. Le sens du sobriquet est attesté au XVIIème siècle. Les patronymes Frelon et Freslon sont surtout présents dans le Centre et l'Ouest (36, 49, 72).

Il vit sous les règnes d’Henri IV puis Louis XIII.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne en Maine et Loire. 

Michel est né trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence, les archives militaires.

 

  • A chercher

 Informations par un autre biais que les registres paroissiaux.


 

samedi 5 novembre 2022

E comme ERGON

    - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 18 patronymes de ma généalogie commençant par E, le hasard a désigné les ERGON, et parmi eux Renée ERGON, sosa n°2255, XIIème génération.


  • Etat civil

Renée naît en 1673 à Candé (Maine et Loire). Elle est la fille de René et Perrine MORISSAULT. Elle est la seconde de trois filles. A 17 ans elle épouse René GILBERGE, dont elle aura 5 enfants. Deux de ses fils, tous les deux prénommés René, ne vivent pas plus de quelques semaines. Le fils suivant, aussi prénommé René, atteindra l’âge adulte mais meurt non marié à 31 ans. Renée enterre aussi sa seconde fille alors qu’elle n’avait que 21 ans. Bref, des 5 enfants, ne survit que Denise Renée, mon ancêtre.

Vous avez compté le nombre de René(e) ? Père, protagoniste principale, époux, 3 fils, 1 fille et 1 petite-fille (en second prénom) = 8 d’un coup !

Renée survit 30 ans à son mari et meurt à 71 ans.

 

  • Environnement familial

Son mari, son fils et son gendre étaient meuniers : il est probable que Renée travaillait aussi au moulin bien que cela ne soit pas précisé dans son état civil.

Renée n’a presque pas connu sa mère, décédée alors qu’elle avait 2 ans. L’année suivante son père se remarie avec Guillemine TRIMOREAU. Apparemment son père n’a pas eu de nouvel enfant, mais je n’ai pas trouvé le décès de Guillemine (peut-être ont-ils simplement déménagé ?).

Ses grands-parents sont décédés alors qu’elle était toute jeune (même avant sa naissance pour son grand-père paternel). Mais la famille semble rester proche : René Ergon (père de Renée notre protagoniste) et le parrain de Denise Renée Mingard (son arrière-petite-fille).

 

  • Sources généalogiques complémentaires

Elle vit sous les règnes de Louis XIV puis Louis XV.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne en Maine et Loire.

Renée est née trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence.

 

  • A chercher

Décès Guillemine TRIMOREAU et éventuels enfants.

 

 

vendredi 4 novembre 2022

D comme DESCHESNAYE

   - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 141 patronymes de ma généalogie commençant par D, le hasard a désigné les DESCHESNAYE, et parmi eux Jacques DESCHESNAYE, sosa n°1196, XIème génération.



  • Etat civil

Jacques naît en 1642 à Saint Georges du Bois (Maine et Loire). Il est le fils de Pierre et Antoinette TIBAULT. Je ne lui connais qu’une sœur, mais j’en sais très peu sur ses parents. Rapidement il s’installe à Fontaine Milon. A 27 ans il épouse Françoise DE L’ESPINE qui, hélas, décède 4 mois après la noce. L’année suivante Jacques convole à nouveau, avec Marie DUFOUR, dont il aura 5 enfants. Il perd deux de ses fils en bas âge. Il meurt jeune à 39 ans. Il était marchand.

 

  • Environnement familial

Sa mère décède quelques mois après le second mariage de son fils. Elle est dite veuve mais je n’ai pas trouvé le décès de son père.

Il n’a pas connu ses petits-enfants (il est décédé alors que son fils Jacques, mon ancêtre) n’avait que 8 ans. Ce Jacques sera tissier (ou tessier) : personne qui fabrique des tissus de laine, de soie, de lin, de chanvre... Synonyme de tisserand.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

Il vit sous le règne de Louis XIV.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne en Maine et Loire.

Jacques est né trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence, les archives militaires.

 

  • A chercher

 Présence dans les archives notariales (quand je pourrais y avoir accès).



jeudi 3 novembre 2022

C comme CHANEY

  - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 160 patronymes de ma généalogie commençant par C, le hasard a désigné les CHANEY, et parmi eux Pierre Joseph CHANEY, sosa n°378, IXème génération.


  • Etat civil

Pierre Joseph naît en 1691 à Cerdon (Ain). Il est le fils de Joseph et Jacqueline BAUDIN. Il est l’aîné de trois fils (le dernier n’ayant vécu que 6 mois). A 28 ans il épouse Jeanne GUILIN dont il aura 5 enfants. Il perd deux de ses fils en bas âge. Il meurt relativement jeune à 41 ans.

 

  • Environnement familial

Marchand tanneur, il est aussi qualifié de bourgeois et de sieur. Comme son père Joseph, qu’il perd assez jeune (lorsqu’il avait une vingtaine d’années). Mais sa mère meurt après lui.

Il a connu ses petits-enfants, mais meurt avant le mariage de Barbe, mon ancêtre.

Toute la famille est lettrée et signe (sauf les femmes) depuis son grand-père. Ils sont tous dans le commerce et l’artisanat autour du cuir : maître tanneur, maître cordonnier, maître maréchal. La famille de sa femme fait aussi partie de la bourgeoisie de Cerdon.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

Il vit sous les règnes de Louis XIV puis Louis XV.

Pierre Joseph apparaît dans un acte notarié de 1720 : c’est un prêt de 295 livres fait à Joseph FOROD, un autre bourgeois de Cerdon.

Pierre Joseph est né trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence, les archives militaires.

 

  • A chercher

D’autres pièces notariées.

Décès de son père.

 

 

mercredi 2 novembre 2022

B comme BEROD

 - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 233 patronymes de ma généalogie commençant par B, le hasard a désigné les BEROD, et parmi eux Pierre BEROD, sosa n°6282, XIIIème génération.


  • Etat civil

Je ne connais rien de son état civil : je ne le connais que par sa fille… ou plutôt par les relevés de l’AVEG [Association Valaisanne d'Etude Généalogique]. Car Pierre BEROD est Suisse et je n’ai pas eu accès direct aux sources.

 

  • Environnement familial

Toujours d’après ces relevés, sa fille (unique ?) est née vers 1595 et mariée en 1655 à Val d’Illiez (Valais suisse).

 

  • Sources généalogiques complémentaires

BEROD : Patronyme valaisan issu du patois bérou, bélier). Beroud ou Béroud est une variante vaudoise.

Je ne connais pas les sources complémentaires en Suisse (à vrai dire je ne connais pas non plus les sources « primaires » car la Suisse est un coffre-fort : voir ici).

 

  • A chercher

Si un jour j’ai accès aux archives suisses, j’aurai tant à chercher !

 

 

mardi 1 novembre 2022

A comme ALLORY

- Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 55 patronymes commençant par A, le hasard a désigné les ALLORY, et parmi eux Michelle ALLORY, sosa n°293, IXème génération.


  • Etat civil

Elle serait née en 1680 (selon son premier acte de mariage) en Anjou. Mais son acte de naissance n'a pas été trouvé dans les différentes paroisses où vivent ses proches : Jarzé, Echemiré, Cheviré, Saint Quentin, Pontigné, ni Montpollin (Maine et Loire).

Elle s’est mariée deux fois : d’abord avec Pierre DUMOULIN en 1703 (elle a 23 ans), dont elle a deux enfants (un seul a survécu) ; puis avec François DUBOIS (de qui je descends), en 1711, dont elle a eu 5 enfants.

Elle a très souvent déménagé : Pontigné (1703), Clefs (1705/1707, 1709), Jarzé (1711, 1712), Echémiré (1715/1720, 1733, 1738, 1741), Cheviré (1728).

J’ignore son métier, mais sans doute travaillait-elle la terre. Les fréquents changements de domicile correspondraient alors à différents baux de métairies.

Je n’ai pas trouvé son acte de décès, mais en 1748, lorsque son époux meure, il est dit veuf. Je sais qu'elle est encore vivante en 1738 (présente au mariage de son fils Jean l'ainé), en 1741 (présente au mariage de son fils Jean le cadet), en 1742 (marraine de son petit-fils Jean) et dite décédée en 1748 (décès de son époux) et en 1754 (mariage de son fils René à Jarzé). Cela laisse une courte période de 6 ans pour trouver son décès… Mais où ?

  

  • Environnement familial

Son père Jean a été marié trois fois : avec Perrine BERRARD d’abord, dont il a eu deux enfants ; avec Anne CAILLE ensuite, pour un mariage éclair : elle est décédée deux mois après la noce ; avec Jacquine LE SEIGNEUR enfin, la mère de Michelle, dont il a eu 9 enfants. Difficile de déterminer l’ordre de naissance de Michelle dans sa fratrie puisque son acte de naissance n’a pas été trouvé. D’autant plus que les naissances sont très rapprochées : il n’y a pas vraiment de « trou » où Michelle puisse s’insérer. Elle a une sœur née en 1680 prénommée Catherine : j’ai pensé un moment que ce serait Catherine qui aurait changé de prénom d’usage, devenu Michelle, mais Catherine s’est mariée en 1708. Elle est peut-être née début 1682 (lacune des registres janvier 1682 /novembre 1682).

Son père était bêcheur.

Michelle a perdu sa mère assez jeune : elle avait 14 ans*. Cette fois son père ne s’est pas remarié.

Elle n’a pas connu ses grands-parents paternels, décédés avant sa naissance. Son grand-père maternel est décédé lorsqu'elle avait 8 ans* et sa grand-mère 13*.

Sa mère avait une sœur jumelle.

Elle est restée proche de sa fratrie : plusieurs de ses frères sont témoins au mariage de sa fille première-née. Ah ! C’est cette fille, Marie Dumoulin, qui a épousé François Dubois, fils du second mari de Michelle, François Dubois (voir ici cet imbroglio familial)

Elle n’a pas connu ses petits-enfants.


  • Sources généalogiques complémentaires

ALLORY : Le nom est porté dans l'Ouest (44, 49, 72). Variantes : Alory, Halory (forme ancienne). Il désigne apparemment le fils de Lory, nom de famille assez fréquent dans la Sarthe qu'il faut sans doute rattacher au nom de personne latin Laurus.

Elle vit sous les règnes de Louis XIV puis Louis XV.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne en Maine et Loire.

Michelle est née trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence.

 

  • A chercher

Ses actes de naissance et décès !

 

 

*Age calculé par rapport à son année théorique de naissance en 1680.

 

 

mardi 25 octobre 2022

#ChallengeAZ 2022 : Présentation

Sur la planète généalogie, le mois de novembre est consacré au ChallengeAZ : un défi d'écriture où chaque jour un article est publié suivant l'ordre de l'alphabet. 


Comme je participe déjà au challenge #52Ancestors (un article par ancêtre et par semaine – voir ici), je ne pensais pas faire le #ChallengeAZ cette année, pour la première fois depuis que j’ai fondé ce blog. Mais cela m'attristait. Alors, presque au dernier moment, j’ai décidé de m’y lancer. 

Comme je n’avais pas de thème ou d’idée bien construite, et peu de temps pour préparer 30 articles, j’ai décidé de laisser faire le hasard : pour pallier le casse tête de l’alphabet, je choisi un ancêtre par lettre. Pour les lettres où il n’y a pas de nom de famille, je remplace par les prénoms. 

 

 

Puis j’ai téléchargé une application « générateur de hasard » : par exemple, comptant 55 patronymes en A, j’ai entré ce chiffre dans l’application et j’ai « lancé les dés » : le nombre 15 est sorti. J’ai sélectionné le 15ème nom dans la liste des patronymes commençant par A. Ce qui me donne le nom. Puis j’ai recommencé la même procédure avec les ancêtres porteurs de ce 15ème patronyme. Ce qui me donne la personne au centre de l’article. 

A partir de cela, j’ai appliqué une grille d’analyse : de quelles informations je dispose au sujet de cet ancêtre ? Son entourage est-il identifié ? Que me manque-t-il ?… 

Ce challenge est ainsi une bonne façon de faire le point.