« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

jeudi 24 novembre 2022

U comme UZUREAU

       - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 3 patronymes de ma généalogie commençant par U, le hasard a désigné les UZUREAU, et parmi eux Perrine UZUREAU, sosa n°2445, XIIème génération.



  • Etat civil

Perrine serait née vers 1623 (d’après son acte de décès). Elle s’est mariée en 1646 avec Nicolas MIETTE à Sarrigné (Maine et Loire). Ensemble ils auront au moins 6 enfants ; mais j’ai un trou de 8 ans entre deux naissances (et un déménagement) et un autre de 7 ans : d’autres enfants se cachent peut-être là. Elle décède en 1680 à l’âge annoncé de 57 ans.

On notera que son patronyme est fort malmené dans les actes de naissance de ses enfants : elle peut être nommée Besnard (du nom de sa mère), Lasavelle ? ou un patronyme carrément illisible ; mais elle a toujours le prénom de Perrine et le père des enfants ne fait pas de doute.

 

  • Environnement familial

Perrine serait originaire de Sarrigné (si on sa fie à la paroisse du mariage), mais sans certitude. Son père n’est pas prénommé dans son acte de mariage. Le décès de sa mère n’a pas été trouvé.

Ses grands-parents ne sont pas identifiés.

Perrine a enterré au moins un enfant, son fils Etienne âgé de 27 ans. Elle n’a pu marier qu’un fils, mon ancêtre Nicolas, et n’a connu que ses deux premiers petits-enfants avant de mourir.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

UZUREAU : nom relativement courant dans le Maine-et-Loire (variante : Usureau). On peut penser à un dérivé de l'ancien français "usaire" (ou "usuaire") = droit d'usage, terre ou bois soumis à ce droit, ou encore usufruitier. Le dictionnaire de M.-T. Morlet propose pour sa part un diminutif du mot "usurier"."

Elle vit sous les règnes de Louis XIII puis Louis XIV.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne en Maine et Loire.

Perrine est née trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence.

 

  • A chercher

Décès de ses parents.

D’éventuels frères et sœurs.

 

 

 

mercredi 23 novembre 2022

T comme TABRELET

      - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 63 patronymes de ma généalogie commençant par T, le hasard a désigné les TABRELET, et parmi eux Pierre TABRELET, sosa n°814, Xème génération.


  • Etat civil

Pierre TABRELET serait en 1661 (si l’on se fie à son acte de décès : des lacunes des registres ne nous permettent pas de le vérifier) à Morzine (Haute-Savoie). En 1693 il épouse Marie BAUD, la fille d’un notaire de Morzine. Elle lui donne 9 enfants. Il meurt à l’âge (probable) de 75 ans.

 

  • Environnement familial

Ses parents ont eu 5 enfants. En raison des lacunes des registres, j’ignore son rang dans la fratrie. Sa mère est décédée en 1692 et son père sans doute une dizaine d’années plus tôt, alors que Pierre devait avoir une vingtaine d’années.

Un seul de ses grands-parents est identifié, le père de sa mère (dit décédé avant 1684) mais j’ignore tout de lui.

Quatre de ses enfants s’installent en Alsace (l’un d’eux est dit marchand). Selon les Chroniques de Morzine "À cette époque de troubles et de disette, l'indigence obligea un grand nombre de particuliers à se rendre à l'étranger, surtout en Alsace, pour s'y livrer au commerce et y trouver de quoi nourrir la famille qu'on rejoignait pendant la mauvaise saison. Cette émigration [est] temporaire pour les uns, définitive pour les autres. [...]  Vers 1660, un quart de la population de Morzine partit définitivement en Alsace, profitant de mesures fiscales offertes par Louis XIV." L'émigration des enfants Tabrelet appartient sans doute à ce mouvement, inscrit dans la durée.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

Pierre apparaît dans la consigne des mâles de Morzine pour l’année 1713. La consigne des mâles est un recensement des individus masculins en vue d’une conscription militaire. C'est la cas pour celle du Faucigny ordonnée par sa Victor-Amédée II de Savoie en 1713. N’y figurent bien sûr que les hommes, mais leur parenté, âge, situation familiale, lieu d’habitation et/ou profession peuvent y être précisés. Dans ce document Jacques est dit marié, avec trois fils. Les âges de chacun sont précisés, ainsi que leurs situations maritales.

Pierre apparaît dans plusieurs actes notariés :

- Association avec son beau-frère (du côté de sa femme) en 1701 pour l’usage de leur four.
- Accord avec sa sœur suite au procès les opposant concernant l’héritage de leurs parents, en 1715.
- J’ai aussi trouvé 4 testaments et 1 codicille : le
premier rédigé en février 1693 (soit deux mois avant son mariage) ; « considérant l'infirmité de son corps et la maladie dont il est détenu de laquelle il se craint et doute de mourir » il fait une donation
(des terres) en faveur du vicariat de Morzine « à condition cependant que le Révérend […] sera obligé […] de célébrer annuellement et à perpétuité pour le repos de l'âme dudit donateur et de ses prédécesseurs défunts deux grandes messes ». Ce premier testament est intéressant car il nous apprend que Pierre était mourant à 32 ans, juste avant son mariage. Cela soulève beaucoup de questions : le couple se fréquentait-il longtemps avant la noce ? Qu’en était-il de l’état d’esprit de Marie devant la maladie de Pierre ? Pierre est-il resté longtemps malade ? Et accessoirement est-ce que les messes ont été dites ? 
Dans les testaments des années 1729/1733 apparaissent les legs à ses enfants.
En 1733 ils les remercie pour l’assistance qu’ils ont apporté à « Marie Baud leurdite mere dans la longue maladie dont elle fut detenue avant son deces » - ce qui m’indique que l’épouse de Pierre est décédée avant 1733 car je n’ai pas trouvé son décès dans les registres paroissiaux (lacunes de registres de décès 1711/1731), et peut-être même avant 1729 car elle ne reçoit pas de legs dans le testament de cette année-là. En 1733 il nomme ses héritiers "Amed, Jeanne et lesdites Claudine, Jeanne Marie [mon ancêtre directe] et Josephte ses biens aymés enfans qui l'ont toujours servis et assistés de tout leur pouvoir a l'exclusion des auttres sus nommés [Jean François, Joseph, Jeanne Marguerite, Marie] qui ne luy ont jamais fait aucune assistance n'y rien fourny", temoignant de "son contentement des soins de ceux de ses enfants qui l'assistent sur ses vieux jours pendant que les autres travaillent pour eux et font leurs profits particulliers dans les paÿs estrangers". Les enfants exclus de l’héritage sont ceux qui sont dits installés en Alsace en 1764. Ambiance...
Le codicille apporte quelques précisions quant au cheptel mais ne révolutionne pas ses précédents testaments.
Cependant il est curieusement date du lendemain de son décès ! 

Pierre  apparaît sur les mappes sardes (plan parcellaire réalisés de 1728 à 1738 dans le duché de Savoie en vue de collecter l’impôt) : il possède 41 parcelles, dont 3 maisons, granges, terres, broussaille, et marais (Total : 53 223 m²).

Il ne sait pas signer.

Il est né sous le règne Charles Emmanuel II duc de Savoie et prince de Piémont. La Savoie fait des allers et retour entre royaume de France, sous le règne de Louis XIV (1690/1696, 1703/1713), et la Savoie indépendante (1696/1703, 1713/1730).

 

  • A chercher

Il existe un homonymes : les deux sont nommés Pierre TABERLET, les deux sont fils de François, l’un est surnommé des Nants (il habite la maison des Nants, c’est notre ancêtre), l’autre est dit TABERLET MASSON. Vérifier que les documents trouvés concernent bien notre ancêtre.

 

 

 

mardi 22 novembre 2022

S comme SOULARD

     - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 48 patronymes de ma généalogie commençant par S, le hasard a désigné les SOULARD, et parmi eux Jeanne SOULARD, sosa n°503, IXème génération.


  • Etat civil

Jeanne est née en 1757 aux Epesses (Vendée). A 16 ans elle épouse Louis RAMPILLON, 29 ans. Ensemble ils auront 7 enfants. Ils s’installent à Saint Amand sue Sèvre (Deux-Sèvres) où ils sont cultivateurs. En 1812 elle enterre son mari. Elle lui survit 12 ans. Elle meurt à 67 ans dans la ferme familiale.

 

  • Environnement familial

Jeanne est l’aînée d’une fratrie de 6 enfants. Je descends d’elle mais aussi de sa sœur Marie Anne née 6 ans après elle. Son père était cultivateur. Il meurt peu après sa mère, respectivement en 1802 et 1801.

Elle a connu 3 de ses grands-parents, mais deux d’entre eux sont décédés lorsqu’elle était petite. Seule sa grand-mère paternelle a vécu un peu plus longtemps (elle est décédée lorsque Jeanne avait 17 ans). Elle était d’une famille aisée, dite « Dame » lors de son mariage.

Elle a marié plusieurs de ses enfants et connu nombre de ses petits-enfants. Elle n'a enterré aucun de ses 7 enfants, tous morts après son propre décès (ce qui fait plaisir à savoir au généalogiste trop souvent confrontée à la mort en bas âge de ses collatéraux).

 

  • Sources généalogiques complémentaires

SOULARD : Au Moyen Age le mot n'a pas encore le sens d’ivrogne. Il désigne cependant une personne ayant très bien mangé (et sans doute aussi bien bu !). Vient du latin satullus (= rassasié).

Elle est née sous le règne de Louis XV, a vécu les troubles de la Révolution et des guerres de Vendée, s’est éteinte sous la Restauration.

Pas trouvée sur les listes de recensement de St Amand (pas de table antérieure à 1836).

Pas trouvée dans les registres d'ordre des comptes hypothécaires de Fontenay le Comte.

Pas trouvée sur les tables de décès de Châtillon (lacunes 1816/1894).

Elle est désignée héritière de son mari en 1812, qui lui laisse un héritage évalué à 600 francs.

Elle apparaît sur les tables de successions de Châtillon et registres des mutations : elle lègue ses effets à son fils évalués à 387 francs.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne dans les Deux Sèvres.

Jeanne est née trop tôt pour apparaître dans les cadastres.

 

  • A chercher

Pas de trace de Mathurin Soulard, frère de Jeanne : chercher s’il a participé aux combats en Vendée.

 

 

 

lundi 21 novembre 2022

R comme ROBIN

    - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 105 patronymes commençant par R, le hasard a désigné les ROBIN, et parmi eux Jeanne ROBIN, sosa n°247, VIIIème génération.


  • Etat civil

Jeanne ROBIN est née aux Epesses (Vendée) en 1780. A 23 ans elle épouse François COUTAND, qui est alors métayers à St Michel Mont Mercure. Ensemble ils auront 7 enfants, dont un mort en bas âge. Ils déménagent au grès des baux de fermes : Saint Amand s/Sèvre (Deux-Sèvres), Pouzauges, La Pommeraie. Jeanne y meure à l’âge de 60 ans en 1840.

 

  • Environnement familial

Jeanne est la 6ème d’une fratrie de 8. 2 de ses sœurs sont mortes en bas âges. Son père a exercé plusieurs professions : tisserand, laboureur, bordier, marchand. Il meurt alors que Jeanne n’avait que 9 ans. Il était lettré et avait une belle signature. Il avait hérité de sa mère une ferme située à Mallièvre qu’il met en fermage en 1765. Sa mère avait elle aussi hérité de son père une ferme, située au Petit Bourg des Herbiers, mise en fermage en 1778. Je ne sais pas ce que sont devenues ces fermes par la suite. Lors de son décès en 1822, elle légua à ses enfants plusieurs rentes.

Jeanne n’a pas connu ses grands-parents, tous décédés avant sa naissance.

Elle marie trois de ses enfants et a connu ses trois premiers petits-enfants.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

ROBIN : Très fréquent, c'est un diminutif de Robert (nom de personne d'origine germanique, Hrodberht ; de hrod = gloire + berht = brillant) porté dans toute la France, mais surtout en Vendée.

Elle vit sous les règnes de Louis XVI puis connait la Révolution, les troubles de la guerre de Vendée et s’éteint sous la Monarchie de Juillet.

En 1807 est dissoute la communauté fondée avec son mari, leur fille aînée Marie Françoise et le gendre Mathurin TREILLARD, Jeanne et son mari François COUTAND ; chacun des couples y étant pour un tiers.

Elle apparaît dans les listes de recensement de St Michel Mont Mercure en 1820. Elle habite à Laurière avec son époux et 6 de leurs enfants. Je ne trouve plus la famille par la suite, même en 1836 à Pouzauges où, pourtant, sa présence est attestée en 1833 et octobre 1836.

Jeanne apparaît dans les registres de succession de Pouzauges. Ses héritiers sont François et Pierre COUTAND (selon tables), François son époux et Pierre, Etienne, Marie, Marie Anne, Jeanne, tous enfants de ladite Jeanne ROBIN (selon registre de mutation). Il est noté le n°582 du sommier douteux. Sur ce sommier sont consignés l'existence de droits impayés ou fraudés (mais ces registres ne sont pas conservés aux archives). Quand le contrôleur a réuni les preuves de l'exigibilité d'un droit ou lorsque le contrevenant se reconnaissait débiteur de l'impôt, l'article était annulé et reporté sur le "sommier des droits certains". A l'inverse, si la réclamation est non fondée ou s'il n'y avait pas de preuves suffisantes pour engager des poursuites, l'article était annulé.

La valeur du mobilier, argent, rentes et créances déclarée est de 27 francs; pas d'immeuble.
Selon la déclaration faite le 22 mai 1841 par François son époux, la succession est composée du mobilier propre, à savoir :
1) un lit composé de son bois, paillasse, coëte, traversin, matelas, estimé à 20 francs.
2) un coffre estimé à 3 francs.
3) deux draps estimés à 4 francs.
Immeubles : néant.

Sa famille n’a pas été trouvée sur le cadastre de Pouzauges (dressé en 1841). Son mari étant déclaré bordier à son décès en 1843, peut-être n’apparaît-il pas parmi les propriétaires.

 

  • A chercher

Qu’est devenu son fils Etienne, dit domestique à Mortagne en 1840 (je n’en sais pas plus).

 

 

 

samedi 19 novembre 2022

Q comme QUERO

    - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 3 patronymes de ma généalogie commençant par Q, le hasard a désigné les QUERO, et parmi eux Marie QUERO, sosa n°433, IXème génération.


  • Etat civil

Marie QUERO est née en 1731 à Loudéac (Côtes d’Armor). A 22 ans elle épouse Pierre LE FLOCH et lui donne deux fils. Elle perd le second âgé de 3 semaines. 4 mois plus tard c’est son mari qu’elle enterre. 5 ans plus tard elle convole à nouveau, avec Basile TRESVAUX, un tisserand, veuf d’une paroisse voisine, d’une quinzaine d’années son aîné. Avec lui elle aura 5 enfants (dont une paire de jumeaux), tous morts jeunes sauf la dernière. Elle enterre son second mari en 1774. Elle meurt à son tour en 1782 à 50 ans, de suites de maladie.

 

  • Environnement familial

Elle est décédée alors qu’elle avait encore deux filles au foyer. Marie Françoise est décédée 7 mois après elle : c’est son fils né du premier lit Jacques LE FLOCH qui déclare le décès de la jeune fille âgée de 13 ans. Il est aussi le témoin au mariage de Jeanne TRESVAUX en 1793 (il est dit « mi-frère ») : les deux parents des filles TRESVAUX étant décédés, peut-être a-t-il été nommé leur tuteur ?

En plus de ses deux maris et de 5 de ses enfants, Marie a aussi enterré son père (1746), sa mère (un mois avant son propre décès), 3 de ses 7 frères et sœurs. Elle avait deux frères prénommés Julien (dont son jumeau) : l’un est décédé en 1739 « âgé de 6 ans » : c’est probablement le deuxième (en fait âgé de 5 ans) et non son jumeau (âgé de 8 ans) ; mais je n’ai pas retrouvé ce jumeau par la suite.

Elle n’a pas connu ses 3 grands-parents (la 4ème n’est pas identifiée). 3 de ses oncles et tantes sont décédés jeunes.

Bref, la mort rôde autour de Marie.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

QUERO : Sans accent sur le e, c'est un nom espagnol surtout porté dans les provinces du Sud (Malaga, Cordoue, Jaén). Il désigne un rocher ou un lieu rocheux (racine pré-indoeuropéenne *kar, *ker), tout comme le catalan Quer. C'est notamment le nom d'une commune de la province de Tolède. Avec accent, tout comme Quérou, c'est un nom breton dérivé de ker = hameau.

Elle vit sous les règnes de Louis XV puis Louis XVI.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne antérieures au XIXème siècle pour Loudéac.

Marie apparaît dans les tables des successions et absences du bureau de Loudéac. Elle est dite veuve de Basile Tresvaux. Les biens et héritiers ne sont pas renseignés. Je ne l’ai pas trouvée dans les registre jusqu’en 1787.

Elle est née trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres.

 

  • A chercher

Une éventuelle succession plus tardive.

Le conseil de famille pour les deux jeunes Tresvaux après le décès de leur mère.

 

 

 

vendredi 18 novembre 2022

#52Ancestors - 46 - Antoine Mas

 - Challenge #52Ancestors : un article par semaine et par ancêtre -

Semaine 46 : Cimetières et tombes

 

A l'occasion de cette quarante sixième semaine du challenge #52Ancestors dont le thème est "cimetière et tombes", je reviens sur les tristes (et nombreux) voyages d’Antoine Mas au cimetière.


On le sait, la période qui précède la Révolution française est une période de calamités agricoles : mauvaises récoltes, faim, froid, disettes… puis Révolution. Bien peu ont échappé à ces fléaux (en général, ils seront bientôt rattrapés et auront des ennuis jusqu’au cou…).

A Conques (12), si je n’ai pas de détails particuliers sur cette période, je vois bien que les registres paroissiaux débordent d’actes de sépultures.

Est-ce que la configuration du village a beaucoup changé par rapport à aujourd’hui ? Je l’ignore. Cependant aujourd’hui le cimetière est coincé entre l’abbaye et… le vide. Conques est en effet un village niché à mi-pente d’une grande colline (petite montagne ?) au cœur d’une vallée encaissée [*]. Il n’est pas très grand. Entouré d’un petit muret ; paisible lieu de repos et d’éternité.

 

Vue aérienne de Conques © B.Rousset via survoldefrance.fr

Lieu que la famille Mas a fréquenté de (trop) nombreuses fois. Antoine Mas (mon sosa n°132) a épousé Françoise Pradel - ou Pradellis/Pradelly - (sosa n°271) en 1775. Il est couvreur (il est même dit « Maître couvreur » en 1789 ; ce qui me fait penser qu’il ne devait pas être le plus pauvre parmi les plus pauvres), demeurant à Conques, rue des Rocs [**]. Ensemble ils ont eu 9 enfants… Et ils en ont enterré 8 ! Presque aussi régulièrement que Françoise mettait des enfants au monde (soit à peu près tous les deux ans), Antoine allait ensuite les enterrer au cimetière !
Le plus jeune a vécu 13 jours, le plus vieux 87 ans (mais il est resté célibataire). Seul mon ancêtre directe, Jean Antoine a survécu à cette hécatombe et a eu une descendance.

Antoine a donc accompagné ses enfants au cimetière en :
  • 1781 : décès de Françoise (âge inconnu)
  • 1783 : décès d’Antoine âgé de 2 semaines
  • 1785 : décès de Catherine âgée de 11 mois
  • 1789 : décès d’Antoine âgé de 13 jours
  • 1792 : décès d’Anne âgée de 13 ans
  • 1794 : décès de Marie âgée de 4 semaines
  • 1818 : décès de Marie Jeanne âgée de 31 ans
  • 1883 : décès d’Antoine âgé de 87 ans

On le voit, deux parviendront tout de même à l’âge adulte (Marie Jeanne et Antoine) mais, restés célibataires, ils ne donneront pas de descendance. A vrai dire, Antoine père ne connaîtra pas le décès de son (troisième) fils Antoine, car il meurt avant lui, avant 1833.

Le paradoxe de l’histoire est que j’ignore quand exactement Antoine père est décédé : je perds sa trace entre le décès de Marie Jeanne en 1818, où il est présent, et celui de son épouse en 1833, où il est dit décédé. Le voir si souvent au cimetière pour les autres et ne pas le trouver lui…

Si autrefois la mortalité infantile était courante, et si aujourd’hui elle est effrayante, comment ces parents ont-ils vécu le décès de la quasi-totalité de leurs enfants ? C’est une chose que nous ne pouvons imaginer à leur place, à leur époque. Mais la tristesse a bien dû habiter dans une maison de la rue des Rocs à Conques…


[*] Ce qui explique l’origine de son nom : la conque.
[**] Du moins je le suppose : l’adresse donnée est en partie sous une tâche d’encre !

 

 

 

P comme PENLOU

   - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 119 patronymes de ma généalogie commençant par P, le hasard a désigné les PENLOU, et parmi eux François PENLOU, sosa n°1142, XIème génération.


  • Etat civil

Il naît en 1657 à La Coulonche (Orne), aîné d’une fratrie de 7 enfants. A 34 ans il se marie avec Martine Guibé dont il a au moins 5 enfants. Mais son épouse décède 2 mois après avoir donné naissance à un fils en 1701. François se remarie 9 mois plus tard avec Barbe COISPEL (mon ancêtre). De cette seconde union naissent 3 enfants, dont une paire de jumeaux. Mais j’ai un trou de 9 ans entre la naissance de l’aînée et des cadets : il y a peut-être eu d’autres enfants. François PENLOU décède en 1736 à l’âge de 79 ans. J’ignore son métier.

 

  • Environnement familial

En 1734 il ne peut pas assister au mariage de son fils Bernard "étant retenu malade". S’est-il remis ? Est-il resté alité ? En tout cas il ne meurt que 2 ans plus tard.

Dans son acte de mariage il est qualifié de "fils des petits fermiers". Je ne sais pas quand sont décédés ses parents ni ses grands-parents maternels (ses grands-parents paternels ne son pas connus).

Il a marié au moins 4 de ses enfants et a connu ses premiers petits-enfants. Deux de ses enfants du second lit épousent un frère et sa sœur, Noel et Madeleine Guibé (à 5 ans d’intervalle). Ce Noël détient le record de ma généalogie : marié le plus jeune (à 17 ans).

 

  • Sources généalogiques complémentaires

PENLOU : Le nom est porté dans l'Orne. On le trouve en Mayenne sous la forme Penloup. Il désigne celui qui habite un lieu-dit Penloup ou Panloup, endroit où l'on pendait le loup (selon une étrange coutume médiévale consistant à appliquer la sentence de la pendaison également aux animaux).

Il n’est pas lettré, mais appose sa marque, comme il est souvent demandé aux illettrés dans ce coin de l’Orne.

Il est le témoin au mariage de son frère en 1692 : son père n’y est pas, sans doute est-il déjà décédé.

Il vit sous les règnes de Louis XIV puis Louis XV.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne dans l’Orne.

François est né trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence.

 

  • A chercher

Contrat de mariage, testament…

 

 

jeudi 17 novembre 2022

O comme OUVRARD

   - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 7 patronymes de ma généalogie commençant par O, le hasard a désigné les OUVRARD, et parmi eux Marguerite OUVRARD, sosa n°1195, XIème génération.


  • Etat civil

Marguerite  OUVRARD est née en 1665 à Angers, paroisse Saint-Martin (Maine et Loire). A 20 ans elle épouse Pierre DIBON, un marchand de Villevêque. Ensemble ils auront 7 enfants. Et c’est ce qui tua Marguerite à l’âge de 34 ans : elle est décédée de suites de couches (une fille née trois jours plus tôt et décédée dès le lendemain).


  • Environnement familial

La famille a peut-être connu des déboires financiers : qualifié d’abord de marchand, son mari devient ensuite vigneron puis laboureur. A chaque changement de métier correspond un déménagement.

Lettré, Pierre signait ses actes.

Le couple avait déjà perdu un enfant mort-né. Après le décès de Marguerite, Pierre se retrouve avec 4 enfants de 11, 9, 5 et 3 ans. Il se remarie dès l’année suivante avec Marguerite ROGER, qui lui donnera 5 enfants supplémentaires.

Marguerite avait perdu sa mère lorsqu’elle avait 15 ans. Son père, remarié l’année suivante, lui survit et décède en 1707. Il est qualifié d’honorable. Elle a 4 frères et sœurs et 3 demi frères et sœurs.

Ses grands-parents paternels étaient décédés lors de la peste de 1640. J’ignore quand et où sont décédés ses grands-parents maternels.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

OUVRARD : Nom porté en Vendée et dans le Poitou. Désigne sans doute un artisan, comme c'est le cas pour le nom Ouvrier.

Elle vit sous le règne de Louis XIV.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne en Maine et Loire.

Marguerite est née trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence.

 

  • A chercher

Décès des grands-parents maternels.

Hypothèse de la « déchéance » financière à confirmer.

 

 

 

mercredi 16 novembre 2022

N comme NAU

  - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 23 patronymes de ma généalogie commençant par N, le hasard a désigné les NAU, et parmi eux Andrée NAU, sosa n°5049, XIIIème génération.


  • Etat civil

Andrée Nau est née au Plessis Grammoire (Maine et Loire) en 1622. A 22 ans elle épouse Laurent FELON. Andrée donnera naissance à 11 enfants, dont une paire de jumeaux. Elle perd 3 enfants en bas âge. Son dernier enfant naît en 1659, deux jours avant le décès de son père. Andrée a alors 37 ans. Elle restera veuve 29 ans, avant de s’éteindre en 1688.

 

  • Environnement familial

Andrée est la fille d’Anceau et Jeanne OUDET. Anceau meurt 6 ans après la naissance d’Andrée. Des épidémies ravagent alors le pays : c'est peut-être la cause de son décès ? 13 ans plus tard,  en 1641, sa mère se remarie avec Marc FELON, le père du futur mari de sa fille. En effet, en 1644 Andrée épouse Laurent FELON, fils né d’un premier lit de Marc.

Ses parents ont perdu un enfant pendant la contagion de 1626 (le prénom de l’enfant n’est pas indiqué). La peste sévissait dans la région ; elle revint par vagues, notamment en 1631 ou 1640. Peut-être que le décès d’Anceau en 1628 y est aussi lié ?

 

  • Sources généalogiques complémentaires

La famille a du assister aux événements du 14 février 1652 (qui s’inscrivent dans le cadre des guerres de Religions) : des bandes allemandes et polonaises de l’armée royale, allant au siège d’Angers, ont pillé le presbytère et l’église, sous les yeux du curé « tenu de force les armes à la gorge ». Elles repassèrent le 25 et saccagèrent la paroisse.

NAU : Nom de famille rencontré le plus souvent en Moselle et en Touraine. Le sens n'est pas le même selon les régions : en Touraine, il s'agit d'une variante locale du nom de baptême Noël. Le rapport avec un bateau (ancien français nau, allemand Naue) paraît plus improbable.

Elle a vécu sous les règnes de Louis XIII puis Louis XIV.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne en Maine et Loire.

Jacques est né trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence, les archives militaires.

 

  • A chercher

 Présence dans les archives notariales (quand je pourrais y avoir accès).

 



 

 

mardi 15 novembre 2022

M comme MARIN

 - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 146 patronymes commençant par M, le hasard a désigné les MARIN, et parmi eux Louis Aymé MARIN, sosa n°822, Xème génération.


  • Etat civil

Louis Aymé MARIN est en 1685 à Thonon les Bains (Haute Savoie). A 25 ans il épouse Jeanne ESCOFFIER, de qui il aura 5 enfants. Il décède en 1722 et, comme son père, il est inhumé dans la chapelle du Saint Rosaire de Taninges.

 

  • Environnement familial

La famille MARIN est originaire de Bonneville. Elle fut anoblie en 1598. Elle se divise en deux branches : l’une transportée à Thonon, la seconde à Pers-Jussy. Mes ancêtres appartiennent à la première. Le trisaïeul de Louis Aymé entretint des liens d’amitié intime avec Saint François de Sales (apparenté à la famille de la grand-mère de Louis Aymé).

Louis Aymé ne semble pas avoir de postérité mâle. Son seul fils ne semble pas avoir de descendance ; peut-être s’est-il tourné vers l’Eglise : une proche parente était chargée  "de l'entretien, nourriture et éducation dudit Jean-Amé, fils de feu Noble Louis-Amé, jusqu'à l'âge de 24 ans, pour le tenir au séminaire si Dieu lui fait la grâce de l'appeler au sacerdoce, lui recommandant étroitement l'éducation de ce pauvre enfant".

Il n’a connu qu’une de ses grand-mères, ses autres grands-parents étant décédés avant sa naissance. Il est l’avant dernier d’une fratrie de 7 enfants. Son père est décédé alors qu’il avait une vingtaine d’années. J’ignore quand est morte sa mère.

Il est décédé avant le mariage de ses filles et la naissance de ses petits-enfants.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

MARIN: Fréquent en Savoie et dans le Var, c'est un ancien nom de baptême très répandu dans le Sud.

Il est né sous le règne du duc Victor Amédée II. La Savoie fait des allers et retours entre royaume de France, sous le règne de Louis XIV (1690/1696, 1703/1713), et Savoie indépendante (1696/1703, 1713/1730).

Apparaît dans plusieurs actes notariés de Me Perrier, bureau de Cluses.

 

  • A chercher

Mention du testament du 30 avril 1721 passé devant Me Perrier (pas trouvé en 1721, bureau de Cluses) dans le contrat de mariage de sa fille.

Décès de sa mère.

 

 

 

lundi 14 novembre 2022

L comme LE PIOUFLE

- Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 151 patronymes de ma généalogie commençant par L, le hasard a désigné les LE PIOUFLE, et parmi eux Jeanne Thérèse LE PIOUFLE, sosa n°436, IXème génération.


  • Etat civil

Elle est née en 1762 à Loudéac (22). A l’âge de 26 ans elle épouse Marc François CADOUX, dont elle a 7 enfants. Elle décède en 1839 à l’âge de 77 ans.

 

  •  Environnement familial

Elle est la deuxième enfant d’une fratrie de 10. Seuls elle et son frère Maury ont atteint l’âge adulte. Ses parents, Louis LE PIOUFLE et Elisabeth AUTIN, sont tisserands. Son mari, ses fils, son gendre le sont aussi. Tout comme sa mère et sa bru, elle est qualifiée de ménagère. Ce terme désigne celle qui tient le ménage. En gros l’épouse, la « mère au foyer ».

Jeanne Thérèse perd sa première fille âgée de 5 ans "après 15 jours de maladie". Elle perd deux autres de ses enfants. Elle marie trois de ses enfants et connait 15 de ses petits-enfants.

Elle n’a pas connu ses grands-parents, tous décédés avant sa naissance.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

Mes ancêtres tisserands ou tailleurs d’habits de Loudéac travaillaient la « toile de Bretagne »

Du XVI au XVIIIème siècle, la culture du lin et du chanvre, la fabrication des toiles et leur exportation vers l’Angleterre, l’Espagne et ses colonies d’Amérique ont occupé une main-d’œuvre considérable et ont fait la richesse de toute la Bretagne.

Cette activité toilière a eu des conséquences importantes sur le plan économique (prospérité), démographique (augmentation de la population) et artistique (maisons de marchands, enclos paroissiaux, etc.).
Elle a placé la Bretagne au cœur d'un vaste système d'échange planétaire. Les graines de lin étaient importées de Lituanie, via la Baltique et les Flandres, par le port de Roscoff ; les toiles étaient exportées vers l'Angleterre et l'Espagne par les ports de Saint-Malo, Morlaix, Landerneau… De l'Espagne, où étaient implantés des marchands français, les toiles de lin et de chanvre gagnaient les colonies d'Amérique.

La production des toiles de Bretagne a constitué une activité massive pendant tout l'ancien Régime et encore au début du XIXème siècle. Elle prenait la forme particulière d'une "manufacture dispersée" faisant appel à une main d'œuvre rurale travaillant à domicile à partir de matériaux cultivés dans les jardins.
Dans le pays de Loudéac le lin tissé prenait le nom de « Bretagnes légitimes ». Longtemps les ateliers sont demeurés traditionnels. Ils se composaient de métiers à tisser, installés dans la maison près d'une source de lumière, de bobineuses ou de mécanismes à préparer les canettes.
Le travail du lin commence à la mi-juillet par l’arrachage des plants par la racine. Le lin est ensuite mis à rouire au ruisseau ou dans des cuves maçonnées. On fait tremper les plants une dizaine de jours afin que l’eau dissolve la gomme et agglutine les fibres. Ensuite on égrène le lin à l’aide d’un peigne en acier puis les tiges sont liées en bottes. L’égrenage se pratiquait parfois avant le rouissage. Les graines servent à la semence suivante ou à la fabrication d’huile. Puis on procède à l’écouchage, qui consiste à gratter les fibres avec un morceau tranchant de verre ou de fer pour en éliminer les impuretés. Les fibres courtes servent d’étoupe pour le calfatage des bateaux ou, mélangées à de l’huile, au bouchage des bouteilles de vin (à une époque où le bouchon de liège n’existe pas encore). Les filassiers vont ensuite, de ferme en ferme, mettre en place les filasses sur des cadres de bois. Les femmes filent au fuseau dans un champ ou près d’un de la cheminée et parfois au rouet à main ou à pédale. Les bobines sont alors mises bout à bout et posées sur un dévidoire qui permet de confectionner des écheveaux. Ces derniers sont acheminés chez le teilleur qui confectionne la toile.

A Loudéac, l’industrie du lin et le commerce qui y était lié connurent leur apogée au XVIIIème siècle puis déclinèrent pour disparaître à la veille de la guerre 1914/1918.

 

Jeanne Thérèse LE PIOUFLE apparaît dans les listes de recensement de Loudéac en 1836. Elle habite avec son époux. Elle est nommée Le Piouf Jeanne.

Elle apparaît dans les tables de succession de Loudéac. Son héritier est Marc Cadoux à Loudéac (son fils). Il n'y a pas de détail sur la succession (les registres correspondant ne sont pas numérisés), néanmoins la mention "indigente" a été portée dans la case Observation. Ce certificat dispense de tout droit de succession.

LE PIOUFLE : Le nom est porté en Bretagne (56, 22). Variantes : Le Piouf, Le Piouff, Le Piouffe, Le Pioufle. Sens obscur. Le seul mot breton qui pourrait à la limite correspondre est le verbe "poufal" (= souffler, crâner). Le dictionnaire de M.T. Morlet envisage pour sa part une racine onomatopéique "piuff", équivalent de notre "plouf" (bruit d'un objet tombant à l'eau)."

Née sous le règne de Louis XV, elle connaît ensuite tous les troubles de la Révolution. Elle meurt sous la Monarchie de Juillet.

 

  • A chercher

 Sa trace dans les archives notariales (pas encore en ligne).



samedi 12 novembre 2022

K comme KATHERINE

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  • Nom/sosa/génération

Je ne compte aucun patronyme commençant par K, je me suis donc rabattue sur les prénoms. Donc, aujourd’hui sur les 3 prénoms de ma généalogie commençant par K, le hasard a désigné Katherine PERDRIAU, sosa n°10033, XIVème génération.


  • Etat civil

Elle serait née vers 1575, ce qui en ferait l'une des mes ancêtres nées la plus anciennement identifiées à ce jour (je n’ai pas trouvé son acte de naissance à Lézigné et il n’y a pas de registre de naissance antérieur à 1591 à Seiches sur Loire – Maine et Loire). Elle se marie vers 1594 avec Laurent POIRIER, dont elle a 11 enfants (d’abord à Lézigné puis à Seiches). Elle décède en 1625 à Seiches.

 

  • Environnement familial

Son mari était closier, c'est-à-dire un cultivateur dont le terrain est trop petit pour faire travailler une paire d'animaux.

Elle a mariée deux de ses enfants avant de s’éteindre, mais n’a connu aucun de ses petits-enfants (les premiers sont nés un mois puis trois mois après son décès). Son mari lui a survécu 24 ans.

Aucun frère ou parent n’est cité dans son entourage.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

Katherine : variante de Catherine (Sainte Catherine) : Catharina [pure en grec, ou couronne en cyriaque], vierge et martyre à Alexandrie en Egypte, au quatrième siècle, patronne des jeunes filles, honorée le 25 novembre.

Elle vit sous les règnes d’Henri IV puis Louis XIII.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne en Maine et Loire.

Katherine est née trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence.

 

  • A chercher

Ses parents.

Un éventuel contrat de mariage.