« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

vendredi 18 novembre 2022

P comme PENLOU

   - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 119 patronymes de ma généalogie commençant par P, le hasard a désigné les PENLOU, et parmi eux François PENLOU, sosa n°1142, XIème génération.


  • Etat civil

Il naît en 1657 à La Coulonche (Orne), aîné d’une fratrie de 7 enfants. A 34 ans il se marie avec Martine Guibé dont il a au moins 5 enfants. Mais son épouse décède 2 mois après avoir donné naissance à un fils en 1701. François se remarie 9 mois plus tard avec Barbe COISPEL (mon ancêtre). De cette seconde union naissent 3 enfants, dont une paire de jumeaux. Mais j’ai un trou de 9 ans entre la naissance de l’aînée et des cadets : il y a peut-être eu d’autres enfants. François PENLOU décède en 1736 à l’âge de 79 ans. J’ignore son métier.

 

  • Environnement familial

En 1734 il ne peut pas assister au mariage de son fils Bernard "étant retenu malade". S’est-il remis ? Est-il resté alité ? En tout cas il ne meurt que 2 ans plus tard.

Dans son acte de mariage il est qualifié de "fils des petits fermiers". Je ne sais pas quand sont décédés ses parents ni ses grands-parents maternels (ses grands-parents paternels ne son pas connus).

Il a marié au moins 4 de ses enfants et a connu ses premiers petits-enfants. Deux de ses enfants du second lit épousent un frère et sa sœur, Noel et Madeleine Guibé (à 5 ans d’intervalle). Ce Noël détient le record de ma généalogie : marié le plus jeune (à 17 ans).

 

  • Sources généalogiques complémentaires

PENLOU : Le nom est porté dans l'Orne. On le trouve en Mayenne sous la forme Penloup. Il désigne celui qui habite un lieu-dit Penloup ou Panloup, endroit où l'on pendait le loup (selon une étrange coutume médiévale consistant à appliquer la sentence de la pendaison également aux animaux).

Il n’est pas lettré, mais appose sa marque, comme il est souvent demandé aux illettrés dans ce coin de l’Orne.

Il est le témoin au mariage de son frère en 1692 : son père n’y est pas, sans doute est-il déjà décédé.

Il vit sous les règnes de Louis XIV puis Louis XV.

Il n’y a pas d’archives notariales en ligne dans l’Orne.

François est né trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence.

 

  • A chercher

Contrat de mariage, testament…

 

 

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