« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

vendredi 25 novembre 2022

V comme VAYSSE

    - Laissons faire le hasard -

 

  • Nom/sosa/génération

Aujourd’hui sur les 55 patronymes de ma généalogie commençant par V, le hasard a désigné les VAYSSE, et parmi eux Catherine VAYSSE, sosa n°1101, XIème génération.


  • Etat civil

Je ne sais pas où et quand est née Catherine VAYSSE, peut-être à Conques mais sans certitude (registres partiellement lacunaires). J’ignore aussi quand exactement elle a épousé Pierre ALARY, vigneron ; probablement au début de la décennie 1660. Ils ont eu au moins trois enfants (dont deux nés à Conques). Elle décède à Conques en 1702 ; son mari en 1705.

 

  • Environnement familial

Les membres de sa famille sont tantôt nommés BAYSSE tantôt VAYSSE. Son père, Pierre était tailleur à Conques. Il est décédé en 1672. Sa mère, Anne CLAUSELLES, est décédée en 1668.

Les grands-parents de Catherine ne sont pas connus.

Elle a marié sa première fille, aussi prénommée Catherine, et a connu ses premiers petits-enfants.

 

  • Sources généalogiques complémentaires

VAYSSE : Le nom désigne en occitan ("vaissa") le noisetier. C'est donc un toponyme devenu nom de famille. Il est surtout porté dans le Rouergue (12, 81).

Plusieurs actes notariés concernent ses enfants :

- Dans son contrat de mariage, sa première fille est dite « honneste ». Les parents lui donnent 50 livres (30 du chef de son père et 20 de la part de sa mère), du linge de maison, de la vaisselle. 50 autres livres seront à demander à Raymond et Jean VAYSSE, frère et neveu de Catherine (contrat reçu par Me Fualdes). Ces derniers ont fait rédiger une quittance de la somme versée le mois suivant.
- Mon ancêtre direct, Geraud, s’est marié en 1711 : dans son contrat de mariage, ses deux parents étant décédés, 100 livres sont promis pour supporter les charges du futur mariage; il n'est pas dit d'où ils proviennent : legs parentaux ? (je n’ai pas trouvé de testament aux parents) Ils devront être employé à l'entretien de la demeure commune et "qua defaut denfant ou de disposition valables les biens [iront] au profit du survivant et luy demeureront acquis".
Pour l’anecdote, ce Géraud ALARY a acheté à mon ancêtre Jean ASTIÉ « un tronçon de jardin » en 1712.

Catherine vit sous le règne de Louis XV.

Elle est née trop tôt pour apparaître dans les recensements, les cadastres, les tables d’enregistrement et absence.

 

  • A chercher

La trace de la dernière fille, Marie, dont je ne connais que l’acte de naissance.

D’éventuels testaments de Catherine et son époux.

 

 

 

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