Je remarque que pendant cette cérémonie un peu particulière André a regardé davantage la marraine que son filleul. Tiens ? Une histoire commencerait-elle ?
Blog généalogique, souvenirs d'aïeux de Conques (Rouergue) à Samoëns (Haute-Savoie), en passant par l'Anjou, la Bretagne, l'Ain, la Suisse . . .
« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »
- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches
samedi 15 décembre 2018
#RDVAncestral : La rencontre
Je remarque que pendant cette cérémonie un peu particulière André a regardé davantage la marraine que son filleul. Tiens ? Une histoire commencerait-elle ?
jeudi 6 décembre 2018
#Centenaire1418 : 5 ans de guerre
De juillet 2014 à novembre 2018 j'ai suivi le parcours "pas à pas" de mon arrière-grand-père Jean-François Borrat-Michaud pendant la Grande Guerre. Tous les jours j'ai tweeté sa guerre sur le compte @jfbm1418*, ou du moins ce que j'ai pu en reconstituer (ou imaginer un peu quand les sources me faisaient défaut !); publications rassemblées tous les mois sur ce blog.
Je lui ai aussi dédié le ChallengeAZ 2018 : une autre façon de témoigner des événements qu'il a vécu il y a 100 ans.
En ultime hommage, je publie cette synthèse des 5 années qu'a passé Jean-François sous les drapeaux :
Les flèches vous permettent de naviguer à votre guise. Vous pouvez mettre en plein écran cette animation interactive en cliquant sur les trois points en bas à droite.
* Compte aujourd'hui clôturé.
vendredi 30 novembre 2018
#ChallengeAZ : Z comme zombie
Septembre 1919
Le jour de la victoire me paraît tellement loin : 10 mois déjà. Et pourtant il m’a fallu encore servir mon pays, rester sous les drapeaux, tandis que les autres repartaient chez eux petit à petit. L’attente, l’envie de revenir au pays, de revoir les miens. Et en même temps la crainte paradoxale de retrouver une vie « normale ». Combien de temps encore, en entendant un bruit, un claquement, je me jetterai au sol, les mains protégeant ma tête, rempart ridicule contre un obus qui ne tombera pas ?
Enfin je peux embrasser ma mère et mes sœurs. Mais j’ai peur de goûter le sang de la bataille dans leurs baisers et de voir dans leurs rires le crâne des morts, comme dit le poète.
Elle n’en demandera pas plus et tant mieux. Elle a retrouvé son fils, c’est tout ce qui compte. Et puis quoi lui dire ? Comment décrire l’indicible ?

