« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

jeudi 26 juin 2014

#ChallengeAZ : W comme www.murmuresdancetres.blogspot.fr

A force d’engranger des informations, il faut bien les organiser. L’idée est venue de les mettre en scène, pour les rendre plus attrayantes à lire que d’interminables pages de texte sous Word : interactif, ludique, au gré des envies.

Ne trouvant pas, à l'époque, comment éditer un CD-Rom depuis chez soi, j'ai commencé à faire un site internet. Au fur et à mesure sont venues s’ajouter les pages sur les mariages, les photos, les lieux que mes ancêtres ont connus... Et puis la capacité autorisée - gratuite - du site a atteint ses limites maximum.

C’est alors que j’ai découvert le Challenge AZ 2013 dans la seconde quinzaine d’avril ; et de là, les nombreux blogs de généalogie qui émaillent la toile. L’idée d’en ouvrir un à mon tour s’est lentement, mais sûrement, insinuée. Et c’est en novembre 2013 que j'ai inauguré mon blog Murmures d’ancêtres. 

Capture d'écran blog Murmures d'ancêtres

Et puisqu’on est aujourd’hui à la lettre W, parlons du web en général :
Internet est aussi très précieux pour faire les recherches elles-mêmes : les sites communautaires, comme Geneanet, où chacun peut déposer sa généalogie, par exemple. Ils m’ont permis d’avancer sur bien des branches. Même si, on ne le dira jamais assez, il faut toujours en vérifier les informations car beaucoup se contentent de recopier des données qui s'avèrent parfois fausses dès le départ.

Les réseaux sociaux permettent aujourd'hui d'échanger, de diffuser, de débloquer aussi parfois...  C'est une autre façon de mettre en valeur sa généalogie, de la partager. Parce que la généalogie c'est aussi une question de partage.

Et bien sûr il y a aussi les archives en ligne : elles permettent de progresser de chez soi, à l’heure souhaitée, comme on en a envie. Quand on habite loin du secteur recherché et qu'on ne peut pas se déplacer, c'est irremplaçable. Sans cela, je n'aurai pas autant progressé et j'aurai peut-être même arrêté faute de sources à exploiter. Du coup, pour les départements qui ne sont pas en ligne, ou qui n’ont que des collections partielles, c’est parfois la frustration. L’impression d’être arrêtée sur le coup. Parfois ce n’est qu’une question de patience (de plusieurs années tout de même) et enfin les recherches peuvent reprendre et la famille s’agrandir.

Aujourd’hui ce n’est plus seulement l’état civil, mais aussi, les actes notariés, les archives militaires, les recensements en ligne... qui permettent d’appréhender d’une façon différente la vie de nos ancêtres. On peut compléter le décor, ajouter de la chaire au squelette que l'on a bâti avec les actes d'état civil.

Autre surprise, liée à internet, des cousins qui se manifestent ; des descendants d’une branche lointaine qui ont remarqué mon arbre en ligne. Ils me demandent parfois des compléments d’information. D’autres fois, au contraire, ce sont eux qui m’ont permis de débloquer des impasses.

En bref : le web, une mine d’or pour la généalogie aujourd’hui.


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