Blog généalogique, souvenirs d'aïeux de Conques (Rouergue) à Samoëns (Haute-Savoie), en passant par l'Anjou, la Bretagne, l'Ain, la Suisse . . .
« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »
- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches
lundi 13 juin 2016
#ChallengeAZ : K comme Kiffer trop grave la généalogie
samedi 11 juin 2016
#ChallengeAZ : J comme Jeter bébé avec l’eau du bain
Autre interprétation actuelle :
Se débarrasser d'une chose pourtant importante dans le but d'éliminer avec les ennuis ou les contraintes qu'elle implique.
Cette expression est une traduction littérale relativement récente (XXe siècle) de l'anglais "to throw the baby out with the bath water".
Mais en réalité, les anglais l'ont eux-mêmes empruntée à l'allemand où elle apparaît dans la littérature en 1512 sous la forme "Das Kind mit dem Bad ausschütten".
Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle qu'un historien anglais germanophile, Thomas Carlyle, l'utilise dans un de ses écrits après en avoir souvent entendu la version allemande.
De là, elle se répand chez nos amis d'Outre-Manche avant que quelqu'un ayant apprécié l'image du pauvre bébé jeté aux égouts ne la transpose chez nous.
vendredi 10 juin 2016
#ChallengeAZ : I comme Il ne faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages
Il ne faut pas se moquer des gens.
En fait ce sont simplement les Hommes. C'est-à-dire vous et moi.
Dans l'expression, les enfants du bon dieu, ce sont les hommes "dignes de ce nom", donc intelligents, honnêtes et respectueux de leur prochain, qui sont opposés à des volatiles, supposés être de fieffés imbéciles.